Katsushika Hokusai (1760-1849) a réalisé des milliers de peintures, de dessins, d’estampes, de livres illustrés et de manuels didactiques destinés aux peintres ou aux artisans. Le fonds d’art graphique du musée Guimet conserve aujourd’hui environ 130 uvres attribuées à Hokusai. Les estampes polychromes aussi célèbres que les Trente-six Vues du Mont Fuji, y côtoient des dessins préparatoires, des croquis et quelques peintures qui éclairent un autre versant de l’activité créatrice de ce peintre.
L’influence d’Hokusai (1760-1849), illustre dans le domaine du paysage, dépassa largement le domaine de l’estampe japonaise –Ukiyo-e-, puisqu’il inspira les collectionneurs et peintres européens tels que Degas, Van Gogh, Gauguin, Monet, etc., (ce dernier possédait une très riche collection d’estampes), donnant naissance au « japonisme ». Ce mouvement permit aux collectionneurs de découvrir des oeuvres peu communes et de développer ainsi une voie nouvelle de l’histoire de l’art japonais. La possibilité de mieux cerner certaines données, permit d’aborder sous un angle nouveau, la question de l’histoire de la constitution de ces collections, ouvrant sur des découvertes essentielles. Pourtant, en dépit de la renommée que connut le maître en Europe-principalement en France- depuis la fin du XIXe siècle, aucune exposition ne lui fut jamais consacrée au musée Guimet.
Une exceptionnelle donation permit en 2001, l’entrée dans les collections du musée d’une peinture inédite d’Hokusai : le Dragon parmi les nuages, kakemono issu de la donation Norbert Lagane, s’avérant former une paire avec un rouleau du musée Ota de Tokyo, le Tigre sous la pluie. Deux ventes de la collection Huguette Berès organisées à Paris en 2002 puis 2003 à l’occasion de sa succession, donnèrent également l’opportunité au musée d’acquérir un ensemble de dessins préparatoires et un très rare tirage du Mont Fuji en bleu. En marge de ces découvertes, la campagne de restauration des uvres entreprise en 2006, aboutit à des analyses scientifiques sur la nature des papiers et des pigments employés.
Cela imposait de présenter enfin au public la totalité du fonds Hokusai. A ces tirages célèbres de paysages, viendront se superposer de belles jeunes femmes et des estampes à connotations érotiques (shun-ga, images de printemps). La femme a d’ailleurs, depuis l’origine des estampes Ukiyo-e, constitué l’un des thèmes de prédilection des dessinateurs, rencontrant la faveur du public. Des uvres bien moins connues (pour n’avoir jamais été publiées), ou inédites pour certaines peintures, viennent compléter cet ensemble. Très peu reconnus au Japon, victimes de la censure, ces artistes produisaient un art considéré comme léger et populaire, par les élites de l’époque.
Perpétuellement insatisfait et d’une curiosité toujours en alerte, il s’intéressa à tous les mouvements picturaux sans jamais se fixer à aucun d’entre eux. Sa vie est une quête touchante de la perfection, se composant de six grandes périodes dans un parcours retracé dans le circuit de visite. Katsushika Hokusai, peintre et dessinateur, grand théoricien, a su garder et même développer un art très personnel dont la richesse et l’ampleur ont parfois fait naître la sensation d’avoir affaire à plusieurs artistes. Allant jusqu’à signer ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyôjin, « le vieil homme fou de peinture », son oeuvre exprime l’éternité d’un temps transcendé. Cette rétrospective permet de dresser le portrait d’un artiste considéré malgré lui, comme le plus occidental de son temps et de mettre en lumière sa profonde humanité
Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 150ème anniversaire des relations diplomatiques entre le France et le Japon.
L’influence d’Hokusai (1760-1849), illustre dans le domaine du paysage, dépassa largement le domaine de l’estampe japonaise –Ukiyo-e-, puisqu’il inspira les collectionneurs et peintres européens tels que Degas, Van Gogh, Gauguin, Monet, etc., (ce dernier possédait une très riche collection d’estampes), donnant naissance au « japonisme ». Ce mouvement permit aux collectionneurs de découvrir des oeuvres peu communes et de développer ainsi une voie nouvelle de l’histoire de l’art japonais. La possibilité de mieux cerner certaines données, permit d’aborder sous un angle nouveau, la question de l’histoire de la constitution de ces collections, ouvrant sur des découvertes essentielles. Pourtant, en dépit de la renommée que connut le maître en Europe-principalement en France- depuis la fin du XIXe siècle, aucune exposition ne lui fut jamais consacrée au musée Guimet.
Une exceptionnelle donation permit en 2001, l’entrée dans les collections du musée d’une peinture inédite d’Hokusai : le Dragon parmi les nuages, kakemono issu de la donation Norbert Lagane, s’avérant former une paire avec un rouleau du musée Ota de Tokyo, le Tigre sous la pluie. Deux ventes de la collection Huguette Berès organisées à Paris en 2002 puis 2003 à l’occasion de sa succession, donnèrent également l’opportunité au musée d’acquérir un ensemble de dessins préparatoires et un très rare tirage du Mont Fuji en bleu. En marge de ces découvertes, la campagne de restauration des uvres entreprise en 2006, aboutit à des analyses scientifiques sur la nature des papiers et des pigments employés.
Cela imposait de présenter enfin au public la totalité du fonds Hokusai. A ces tirages célèbres de paysages, viendront se superposer de belles jeunes femmes et des estampes à connotations érotiques (shun-ga, images de printemps). La femme a d’ailleurs, depuis l’origine des estampes Ukiyo-e, constitué l’un des thèmes de prédilection des dessinateurs, rencontrant la faveur du public. Des uvres bien moins connues (pour n’avoir jamais été publiées), ou inédites pour certaines peintures, viennent compléter cet ensemble. Très peu reconnus au Japon, victimes de la censure, ces artistes produisaient un art considéré comme léger et populaire, par les élites de l’époque.
Perpétuellement insatisfait et d’une curiosité toujours en alerte, il s’intéressa à tous les mouvements picturaux sans jamais se fixer à aucun d’entre eux. Sa vie est une quête touchante de la perfection, se composant de six grandes périodes dans un parcours retracé dans le circuit de visite. Katsushika Hokusai, peintre et dessinateur, grand théoricien, a su garder et même développer un art très personnel dont la richesse et l’ampleur ont parfois fait naître la sensation d’avoir affaire à plusieurs artistes. Allant jusqu’à signer ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyôjin, « le vieil homme fou de peinture », son oeuvre exprime l’éternité d’un temps transcendé. Cette rétrospective permet de dresser le portrait d’un artiste considéré malgré lui, comme le plus occidental de son temps et de mettre en lumière sa profonde humanité
Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 150ème anniversaire des relations diplomatiques entre le France et le Japon.
Renseignements pratiques
Dates de l’exposition : du 21 mai au 4 août 2008
Horaires : Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h 00 à 18 h 00.Fermeture de la caisse à 17 h 30, des salles à 17h45.
Tarifs expositions : Entrée exposition seule: 7 (plein tarif) ; 5 (tarif réduit)
Billet jumelé (musée+ exposition): 8,50 (plein tarif) ; 6 (tarif réduit) à partir du 1er juillet 2008
Collections permanentes : Accès gratuit du 1er janvier au 30 juin 2008.
A partir du 1er juillet : Entrée musée: 6,50 (plein tarif) ; 4,50 (tarif réduit)
Commissariat de l’exposition : Hélène Bayou, conservateur en chef du patrimoine au musée national des arts asiatiques Guimet
Catalogue : 240 pages, 190 illustrations quadri, Broché, Format : 22 x 28 cm, 39 / Isbn 978-2-7118-5406-6
Le petit journal de l’exposition 16 pages, 20 illustrations couleurs, 3,50 édition RMN
Autour de l’exposition: visite commentée de l’exposition, d’une durée d’1h30, les lundis, mercredis à 14h et les jeudis, vendredis et samedis à 16h ; Livret-découverte enfants pour les 6/12 ans. A l’auditorium: documentaires, films, concerts et conférences autour du Japon d’Edo.
Service culturel et pédagogique : tel : 01 56 52 53 45/49 ; fax : 01 56 52 54 36
Auditorium du musée Guimet : Renseignement au 01 40 73 88 18 - auditorium@guimet.fr <mailto:auditorium@guimet.fr>
Standard: 01 56 52 53 00
Site internet : www. guimet.fr <http://www.museeguimet.fr/>
Accès :
Métro : Iéna, Boissière
RER C : Pont de l’Alma
Bus : 22, 30, 32, 63, 82
Horaires : Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h 00 à 18 h 00.Fermeture de la caisse à 17 h 30, des salles à 17h45.
Tarifs expositions : Entrée exposition seule: 7 (plein tarif) ; 5 (tarif réduit)
Billet jumelé (musée+ exposition): 8,50 (plein tarif) ; 6 (tarif réduit) à partir du 1er juillet 2008
Collections permanentes : Accès gratuit du 1er janvier au 30 juin 2008.
A partir du 1er juillet : Entrée musée: 6,50 (plein tarif) ; 4,50 (tarif réduit)
Commissariat de l’exposition : Hélène Bayou, conservateur en chef du patrimoine au musée national des arts asiatiques Guimet
Catalogue : 240 pages, 190 illustrations quadri, Broché, Format : 22 x 28 cm, 39 / Isbn 978-2-7118-5406-6
Le petit journal de l’exposition 16 pages, 20 illustrations couleurs, 3,50 édition RMN
Autour de l’exposition: visite commentée de l’exposition, d’une durée d’1h30, les lundis, mercredis à 14h et les jeudis, vendredis et samedis à 16h ; Livret-découverte enfants pour les 6/12 ans. A l’auditorium: documentaires, films, concerts et conférences autour du Japon d’Edo.
Service culturel et pédagogique : tel : 01 56 52 53 45/49 ; fax : 01 56 52 54 36
Auditorium du musée Guimet : Renseignement au 01 40 73 88 18 - auditorium@guimet.fr <mailto:auditorium@guimet.fr>
Standard: 01 56 52 53 00
Site internet : www. guimet.fr <http://www.museeguimet.fr/>
Accès :
Métro : Iéna, Boissière
RER C : Pont de l’Alma
Bus : 22, 30, 32, 63, 82