Sabi ou savi, bouclier de pirogue, Papouasie-Nouvelle-Guinée © MKB, Peter Horner
De la Nouvelle-Guinée à Rapa Nui (île de Pâques), d’Hawaii à Aotearoa (Nouvelle- Zélande), l’exposition présente le Pacifique insulaire dans son entier. Issus de ce vaste territoire constellé d’îles, les « arts d’Océanie » consistent en un ensemble de styles, associés à de très nombreux groupes culturels et linguistiques, et à des traditions dynamiques, mouvant au gré de changements historiques. Si chaque
archipel, île, atoll a su conserver ses particularités, les artistes partagent néanmoins des questionnements, des problématiques et des réflexions communes.
Véritable voyage au cœur du Pacifique, Océanie met l’accent sur ce qui lie les cultures et les peuples et intègre en ce sens une réflexion contemporaine sur le monde océanien. Ces dernières décennies, historiens de l’art, anthropologues et artistes ont accordé un grand intérêt aux thématiques de rencontres, d’échanges et aux phénomènes d’hybridation dans les arts océaniens. Des études croisées entre les collections muséales et les cultures vivantes ont permis de prendre conscience de la richesse
et de la variété des genres artistiques insulaires mais aussi de mieux les comprendre. Ainsi les œuvres emblématiques ne sont-elles plus nécessairement considérées comme l’expression de la « tradition », mais évoquent aussi des moments dans l’histoire de cultures marquées par le commerce, bousculées par la colonisation, l’évangélisation, et plus récemment le changement climatique.
Quatre grands thèmes jalonnent l’exposition – le voyage, l’ancrage, la rencontre et la mémoire.
Ils constituent des clés de compréhension pour mieux appréhender les arts océaniens.
Le voyage évoque d’abord l’histoire de la navigation autochtone : l’exploration du Pacifique par les peuples venus d’Asie du Sud Est, l’art de la fabrication et de l’ornementation des pirogues (tel que les proues sculptées et les pagaies), le développement du commerce et des échanges, y compris avec les Européens.
En contrepoint, le thème de l’ancrage retrace les multiples façons dont les cultures océaniennes ont créé des lieux d’habitation et d’appartenance. Ces maisons et espaces racontent de nombreuses histoires sur l’origine, les rituels et le pouvoir ancestral. De nombreuses œuvres furent conçues comme des réceptacles d’esprits et de divinités, certaines considérées aujourd’hui comme des chefs-d’œuvre des arts océaniens.
L’ancrage est aussi aujourd’hui, du fait de l’élévation du niveau de la mer, un défi pour les peuples insulaires comme l’expriment notamment les artistes contemporains.
Dans l’exposition, le thème de la rencontre réfère à celles qui eurent lieu entre les cultures océaniennes et avec l’Occident. Cette rencontre, dont on a longtemps considéré qu’elle avait eu pour seul résultat le déclin des cultures insulaires, fut aussi source d’innovations dans le champ artistique (appropriation de nouvelles formes, supports, registres…).
Enfin, l’exposition évoque un thème essentiel pour comprendre l’histoire et l’identité de la région, celui de la mémoire et de son rôle dans la négociation du contemporain.
Des larges pirogues soigneusement sculptées aux fins ornements en corporels, des figures de divinités aux vidéos et installations contemporaines, l’exposition raconte comment coïncident dans les arts d’Océanie mémoire ancestrale et regard critique, tradition et modernité. Le musée du quai Branly– Jacques Chirac est fier de rassembler des témoignages anciens comme contemporains de ces cultures et de rendre ainsi compte de l’art d’un continent, dans toute sa diversité.
archipel, île, atoll a su conserver ses particularités, les artistes partagent néanmoins des questionnements, des problématiques et des réflexions communes.
Véritable voyage au cœur du Pacifique, Océanie met l’accent sur ce qui lie les cultures et les peuples et intègre en ce sens une réflexion contemporaine sur le monde océanien. Ces dernières décennies, historiens de l’art, anthropologues et artistes ont accordé un grand intérêt aux thématiques de rencontres, d’échanges et aux phénomènes d’hybridation dans les arts océaniens. Des études croisées entre les collections muséales et les cultures vivantes ont permis de prendre conscience de la richesse
et de la variété des genres artistiques insulaires mais aussi de mieux les comprendre. Ainsi les œuvres emblématiques ne sont-elles plus nécessairement considérées comme l’expression de la « tradition », mais évoquent aussi des moments dans l’histoire de cultures marquées par le commerce, bousculées par la colonisation, l’évangélisation, et plus récemment le changement climatique.
Quatre grands thèmes jalonnent l’exposition – le voyage, l’ancrage, la rencontre et la mémoire.
Ils constituent des clés de compréhension pour mieux appréhender les arts océaniens.
Le voyage évoque d’abord l’histoire de la navigation autochtone : l’exploration du Pacifique par les peuples venus d’Asie du Sud Est, l’art de la fabrication et de l’ornementation des pirogues (tel que les proues sculptées et les pagaies), le développement du commerce et des échanges, y compris avec les Européens.
En contrepoint, le thème de l’ancrage retrace les multiples façons dont les cultures océaniennes ont créé des lieux d’habitation et d’appartenance. Ces maisons et espaces racontent de nombreuses histoires sur l’origine, les rituels et le pouvoir ancestral. De nombreuses œuvres furent conçues comme des réceptacles d’esprits et de divinités, certaines considérées aujourd’hui comme des chefs-d’œuvre des arts océaniens.
L’ancrage est aussi aujourd’hui, du fait de l’élévation du niveau de la mer, un défi pour les peuples insulaires comme l’expriment notamment les artistes contemporains.
Dans l’exposition, le thème de la rencontre réfère à celles qui eurent lieu entre les cultures océaniennes et avec l’Occident. Cette rencontre, dont on a longtemps considéré qu’elle avait eu pour seul résultat le déclin des cultures insulaires, fut aussi source d’innovations dans le champ artistique (appropriation de nouvelles formes, supports, registres…).
Enfin, l’exposition évoque un thème essentiel pour comprendre l’histoire et l’identité de la région, celui de la mémoire et de son rôle dans la négociation du contemporain.
Des larges pirogues soigneusement sculptées aux fins ornements en corporels, des figures de divinités aux vidéos et installations contemporaines, l’exposition raconte comment coïncident dans les arts d’Océanie mémoire ancestrale et regard critique, tradition et modernité. Le musée du quai Branly– Jacques Chirac est fier de rassembler des témoignages anciens comme contemporains de ces cultures et de rendre ainsi compte de l’art d’un continent, dans toute sa diversité.
Pratique
Exposition du 12 mars au 7 juillet 2019
Galerie Jardin
37, quai Branly 75007, Paris
218, rue de l’Université 75007, Paris
* Mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h.
* Jeudi, vendredi, samedi de 11h à 21h.
* Fermeture hebdomadaire le lundi (sauf pendant les petites vacances scolaires)
* Fermeture le 1er mai et le 25 décembre
www.quaibranly.fr
Galerie Jardin
37, quai Branly 75007, Paris
218, rue de l’Université 75007, Paris
* Mardi, mercredi et dimanche de 11h à 19h.
* Jeudi, vendredi, samedi de 11h à 21h.
* Fermeture hebdomadaire le lundi (sauf pendant les petites vacances scolaires)
* Fermeture le 1er mai et le 25 décembre
www.quaibranly.fr