Patrice Calmettes
Mais aujourd’hui, gros plan sur des « bad birds » : les corbeaux. Pour un temps, ils ont détrôné les héros « glam-trash » dans l’univers de Patrice Calmettes. Ils ont un atout précieux : leur mauvaise réputation.
Fasciné par leur intelligence, le photographe a choisi de célébrer ces forbans ailés, qui se déplacent en bande. Au fil de ses promenades parisiennes, il est devenu leur ami, les a approchés et s’est fait accepter d’eux, pour mieux les immortaliser.
Le résultat est une étonnante série de photos de grand format (100 x 75 cms), où le mouvement des oiseaux, leur reflet dans l’eau, les couleurs comme aquarellées, produisent un effet saisissant. Le traitement quasi pictural en fait des œuvres uniques. « Je voulais donner l’impression de pigments anciens. » Et Patrice Calmettes de préciser qu’il n’y a aucune retouche, aucune intervention de Photoshop. Les tirages ont été réalisés au laboratoire Central Dupon, sur un précieux papier texturé.
A New-York, Ibiza ou Paris, c’est le halo de mystère enrobant les êtres, les animaux ou la nature, que cherche à capter Patrice Calmettes.
Pourquoi une telle fascination pour ces oiseaux ? Parce qu’ils incarnent un univers, dont nous n’avons ni les clefs, ni les codes.
Honnis ou sacralisés, les corbeaux volent à travers toutes les civilisations. Chez les Indiens d’Amérique du Nord, ils protègent les humains, leur apportant le soleil, la lune, les étoiles et le feu. Dans la mythologie scandinave, ils sont des messagers divins, comme en Afrique, où ils préviennent les hommes des dangers qui les menacent. En Chine, le corbeau est un oiseau solaire et au Japon, il est symbole de l’amour filial. En Europe, c’est un oiseau de mauvais augure, il est associé au malheur.
Star malgré lui, le corbeau a de tout temps inspiré les poètes, les peintres, les cinéastes, de La Fontaine à Harry Potter, en passant par le Nevermore d’Edgar Allan Poe ou le film The Crow… Dans la Bible, le corbeau revient annoncer aux hommes la fin du déluge. « Au bout de quarante jours, Noé lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu’à ce que les eaux eussent séché sur la terre. (La Genèse)
Patrice Calmettes
Passionné depuis toujours de photographie (son grand-oncle était ami et mécène d’Eugène Atget), il n’a pas encore 20 ans lorsqu’il se voit proposer par Diana Vreeland de devenir photographe pour Vogue USA. Une complicité qui durera plusieurs années, avant qu’Andy Warhol lui demande de collaborer à Interview.
Entre New York et Paris, Patrice Calmettes multiplie les rencontres, devient l’intime des célébrités des années 1970-1980. Il multiplie les opérations de relations publiques dans le monde de la nuit.
Ibiza devient sa troisième adresse. Il y commence son œuvre photographique. Après des années de vie cosmopolite, Patrice Calmettes se réfugie dans un travail sur l’intemporalité. Portraits, architectures, paysages, ses photos sont graphiques, toujours en lumière naturelle et d’une grande élégance.
En 2004, Pierre Passebon incite son ami à montrer ses photographies et l’encourage à poursuivre sa recherche.
En 2015, il organise une deuxième exposition à la Galerie du Passage et une autre, simultanément, à la Maison Européenne de la Photographie, avec le soutien de Jean-Luc Monterosso.
Aujourd’hui, c’est une facette inattendue du talent du photographe que dévoile Pierre Passebon.
Fasciné par leur intelligence, le photographe a choisi de célébrer ces forbans ailés, qui se déplacent en bande. Au fil de ses promenades parisiennes, il est devenu leur ami, les a approchés et s’est fait accepter d’eux, pour mieux les immortaliser.
Le résultat est une étonnante série de photos de grand format (100 x 75 cms), où le mouvement des oiseaux, leur reflet dans l’eau, les couleurs comme aquarellées, produisent un effet saisissant. Le traitement quasi pictural en fait des œuvres uniques. « Je voulais donner l’impression de pigments anciens. » Et Patrice Calmettes de préciser qu’il n’y a aucune retouche, aucune intervention de Photoshop. Les tirages ont été réalisés au laboratoire Central Dupon, sur un précieux papier texturé.
A New-York, Ibiza ou Paris, c’est le halo de mystère enrobant les êtres, les animaux ou la nature, que cherche à capter Patrice Calmettes.
Pourquoi une telle fascination pour ces oiseaux ? Parce qu’ils incarnent un univers, dont nous n’avons ni les clefs, ni les codes.
Honnis ou sacralisés, les corbeaux volent à travers toutes les civilisations. Chez les Indiens d’Amérique du Nord, ils protègent les humains, leur apportant le soleil, la lune, les étoiles et le feu. Dans la mythologie scandinave, ils sont des messagers divins, comme en Afrique, où ils préviennent les hommes des dangers qui les menacent. En Chine, le corbeau est un oiseau solaire et au Japon, il est symbole de l’amour filial. En Europe, c’est un oiseau de mauvais augure, il est associé au malheur.
Star malgré lui, le corbeau a de tout temps inspiré les poètes, les peintres, les cinéastes, de La Fontaine à Harry Potter, en passant par le Nevermore d’Edgar Allan Poe ou le film The Crow… Dans la Bible, le corbeau revient annoncer aux hommes la fin du déluge. « Au bout de quarante jours, Noé lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu’à ce que les eaux eussent séché sur la terre. (La Genèse)
Patrice Calmettes
Passionné depuis toujours de photographie (son grand-oncle était ami et mécène d’Eugène Atget), il n’a pas encore 20 ans lorsqu’il se voit proposer par Diana Vreeland de devenir photographe pour Vogue USA. Une complicité qui durera plusieurs années, avant qu’Andy Warhol lui demande de collaborer à Interview.
Entre New York et Paris, Patrice Calmettes multiplie les rencontres, devient l’intime des célébrités des années 1970-1980. Il multiplie les opérations de relations publiques dans le monde de la nuit.
Ibiza devient sa troisième adresse. Il y commence son œuvre photographique. Après des années de vie cosmopolite, Patrice Calmettes se réfugie dans un travail sur l’intemporalité. Portraits, architectures, paysages, ses photos sont graphiques, toujours en lumière naturelle et d’une grande élégance.
En 2004, Pierre Passebon incite son ami à montrer ses photographies et l’encourage à poursuivre sa recherche.
En 2015, il organise une deuxième exposition à la Galerie du Passage et une autre, simultanément, à la Maison Européenne de la Photographie, avec le soutien de Jean-Luc Monterosso.
Aujourd’hui, c’est une facette inattendue du talent du photographe que dévoile Pierre Passebon.