De la mélodie, de la mélodie, de la mélodie...
© DR
C'est sûr, on mange les kilomètres pour assister à un récital de Patricia Petibon...
Mais, là, un plus, de taille. Car, pour la même soirée, nous avions deux belles artistes, complémentaires et électriques.
Excusez l'aphorisme, mais le maître des lieux, Richard Martin, ne s'est pas trompé dans sa programmation.
Tout commença " Allegro ma non troppo " avec de belles mélodies choisies de Reynaldo Hahn, Eric Satie (un accessit pour Je te veux !) et Gabriel Fauré, Rosenthal et le merveilleux Poulenc avec les très attendus Chemins de l'Amour.
Tout en pianissimi remarquables aussi bien du chant que du clavier.
En deuxième partie arrivent les espagnolades. Elles nous prennent aux tripes, le rythme change, vers le fortissimo avec encanaillement de la chanteuse et de sa volubile pianiste Susan Manoff.
Un petit clin d'oeil à Canteloube et Bernstein pour conclure par un somptueux Granada d'Augustin Lara.
Epoustouflant !
Susan dit prendre beaucoup de plaisir à exercer son art avec différentes chanteuses sur ce même programme. Ici, la diversité des interprètes apporte la richesse, la rencontre le plaisir, les complicités s'installent avec délectation.
Son interprétation toute personnelle du Prélude n° 2 de Gerschwin a situé son vrai talent.
Patricia Petibon affirme le droit de tout oser. On ressent la provocation, l'anti conformisme et l'originalité du chant et de la mise en situation.
Son extravagance est perçue comme une grosse blague, mais avec quel abattage, quel talent.
Deux jolis petits bis : une berceuse cubaine, et avec Hervé (un spectateur choisi dans la salle) : Léon.
Mais, là, un plus, de taille. Car, pour la même soirée, nous avions deux belles artistes, complémentaires et électriques.
Excusez l'aphorisme, mais le maître des lieux, Richard Martin, ne s'est pas trompé dans sa programmation.
Tout commença " Allegro ma non troppo " avec de belles mélodies choisies de Reynaldo Hahn, Eric Satie (un accessit pour Je te veux !) et Gabriel Fauré, Rosenthal et le merveilleux Poulenc avec les très attendus Chemins de l'Amour.
Tout en pianissimi remarquables aussi bien du chant que du clavier.
En deuxième partie arrivent les espagnolades. Elles nous prennent aux tripes, le rythme change, vers le fortissimo avec encanaillement de la chanteuse et de sa volubile pianiste Susan Manoff.
Un petit clin d'oeil à Canteloube et Bernstein pour conclure par un somptueux Granada d'Augustin Lara.
Epoustouflant !
Susan dit prendre beaucoup de plaisir à exercer son art avec différentes chanteuses sur ce même programme. Ici, la diversité des interprètes apporte la richesse, la rencontre le plaisir, les complicités s'installent avec délectation.
Son interprétation toute personnelle du Prélude n° 2 de Gerschwin a situé son vrai talent.
Patricia Petibon affirme le droit de tout oser. On ressent la provocation, l'anti conformisme et l'originalité du chant et de la mise en situation.
Son extravagance est perçue comme une grosse blague, mais avec quel abattage, quel talent.
Deux jolis petits bis : une berceuse cubaine, et avec Hervé (un spectateur choisi dans la salle) : Léon.