L’église Saint Barthélemy était noire de monde samedi soir ; le public venu de toute la région s’était joint aux premiers vacanciers pour vivre « Un jour de noces en Transylvanie » offert par l’Ensemble XVIII-21 Le Baroque Nomade. De nombreuses personnalités ont également pris part à cette belle fête, des élus mais aussi le directeur de Savoie Mont Blanc Tourisme, la directrice de la FACIM, l’Inspectrice d’académie, … et beaucoup d’autres. En respectant la tradition latine, Jean-Christophe Frisch, concepteur de cette soirée, a privilégié l’écoute de l’autre, avec chaleur, douceur et convivialité. Il a montré que sa recherche était à la fois rencontre, confrontation, mais surtout passion.
Tout commence autour de 1650 lorsqu’un moine franciscain, Ion Caïoni rédige une partition. Il ne soupçonnait pas l’intérêt que susciterait la redécouverte de son manuscrit, le Codex Caïoni, en 1988, dans une cachette secrète, le mur d’un couvent en Roumanie… Rassemblant des œuvres sacrées et profanes recueillies à l’époque baroque, le compositeur mêle tradition locale et influences italiennes.
L’an dernier, à l’occasion de la Présidence française de l’Union européenne, les artistes de l’Ensemble XVIII-21 se sont rendus à Bucarest pour jouer non pas de la musique française mais du baroque de Transylvanie. Qu’un ensemble français s’intéresse à un répertoire aussi méconnu peut sembler incongru, mais Jean-Christophe Frisch n’est pas un baroqueux comme les autres.
Les nombreuses œuvres occidentales qui, jouées aux quatre coins du monde, ont peu à peu assimilé les éléments locaux sont autant de trésors que Jean-Christophe Frisch s’attache à faire revivre. Samedi soir, il dévoilé au public les influences - venues d’Orient - sur la vie musicale aux marches de l’Europe.
Le directeur musical de l’Ensemble XVIII-21 ne se contente pas de faire des recherches ; il les met en pratique et le concert donné à Montsapey fut précisément une application de ces métissages. Les musiciens français ont joué avec les artistes du cru, spécialistes de la musique tzigane venus d’Europe centrale. Une véritable révélation culturelle ! En participant à ce jour de noces présenté en quatre tableaux, les musiciens ont su magnifiquement transporter le public des chants du sanctuaire à l’euphorie d’une noce de village, czardas tonifiantes à l’appui.
La mise en scène signée Olivier Balazuc alliait la pureté des voix – celles de Cyrille Gerstenhaber et Adriana Epstein sont tout simplement divines -, à la beauté de la musique et de la danse. Venus tout spécialement de Roumanie pour le concert des « Arts Jaillissants », Endre et Imola Virag (mariés dans le spectacle et dans la vie) furent éblouissants. Merci aux moines franciscains qui ont su préserver ce trésor musical. Merci à Jean-Christophe Frisch et à son équipe qui l’ont ressuscité.
Toujours sur le thème « Les jeunes années », le festival se poursuit jusqu’au 18 juillet – Prochain rendez-vous : ce jeudi 9 juillet au fort d’Aiton avec le Quatuor Annesci qui fête cette année ses 20 ans.
Informations à l’OT des Portes de Maurienne : 04 79 36 29 24
Tout commence autour de 1650 lorsqu’un moine franciscain, Ion Caïoni rédige une partition. Il ne soupçonnait pas l’intérêt que susciterait la redécouverte de son manuscrit, le Codex Caïoni, en 1988, dans une cachette secrète, le mur d’un couvent en Roumanie… Rassemblant des œuvres sacrées et profanes recueillies à l’époque baroque, le compositeur mêle tradition locale et influences italiennes.
L’an dernier, à l’occasion de la Présidence française de l’Union européenne, les artistes de l’Ensemble XVIII-21 se sont rendus à Bucarest pour jouer non pas de la musique française mais du baroque de Transylvanie. Qu’un ensemble français s’intéresse à un répertoire aussi méconnu peut sembler incongru, mais Jean-Christophe Frisch n’est pas un baroqueux comme les autres.
Les nombreuses œuvres occidentales qui, jouées aux quatre coins du monde, ont peu à peu assimilé les éléments locaux sont autant de trésors que Jean-Christophe Frisch s’attache à faire revivre. Samedi soir, il dévoilé au public les influences - venues d’Orient - sur la vie musicale aux marches de l’Europe.
Le directeur musical de l’Ensemble XVIII-21 ne se contente pas de faire des recherches ; il les met en pratique et le concert donné à Montsapey fut précisément une application de ces métissages. Les musiciens français ont joué avec les artistes du cru, spécialistes de la musique tzigane venus d’Europe centrale. Une véritable révélation culturelle ! En participant à ce jour de noces présenté en quatre tableaux, les musiciens ont su magnifiquement transporter le public des chants du sanctuaire à l’euphorie d’une noce de village, czardas tonifiantes à l’appui.
La mise en scène signée Olivier Balazuc alliait la pureté des voix – celles de Cyrille Gerstenhaber et Adriana Epstein sont tout simplement divines -, à la beauté de la musique et de la danse. Venus tout spécialement de Roumanie pour le concert des « Arts Jaillissants », Endre et Imola Virag (mariés dans le spectacle et dans la vie) furent éblouissants. Merci aux moines franciscains qui ont su préserver ce trésor musical. Merci à Jean-Christophe Frisch et à son équipe qui l’ont ressuscité.
Toujours sur le thème « Les jeunes années », le festival se poursuit jusqu’au 18 juillet – Prochain rendez-vous : ce jeudi 9 juillet au fort d’Aiton avec le Quatuor Annesci qui fête cette année ses 20 ans.
Informations à l’OT des Portes de Maurienne : 04 79 36 29 24