Pop, il fait le bruit de la bulle qui explose, qui fait Pschitt et flop
Le Pop Art est une contestation : il se dresse entre les années 50, 60 et 80 en opposition à la culture élitiste dans l’art.
« Il a contesté les traditions en affirmant que l’utilisation d’éléments visuels de la culture populaire, produits en série, est contiguë avec la perspective des beaux-arts, depuis que le pop art enlève le matériel de son contexte et isole l’objet, ou le combine avec d’autres objets pour la contemplation. Le concept du Pop art se présente plus dans l’attitude donnée à l’œuvre que par l’œuvre elle-même.»
C’est vrai que le pop art joue sur la répétition des objets, à l’infini, en symétrie, en tons variés. Il joue aussi sur le semblable, le monotone dont il calcule les effets. Il joue avec les formes et les thèmes, les démolit et les brise. Il utilise les choses de la vie quotidienne, et puis les démonte, les déstabilise, les envoie en l’air. Il sème le doute parfois, la destruction, et ça fait réfléchir. Mais il traduit aussi, avec Basquiat surtout, une angoisse profonde, un désespoir épais qui s’enroule sur lui-même sans espoir d’échappées.
Il souffre comme beaucoup d’époques du rejet de soi-même, rejet parfois douloureux.
Les artistes présentés à Montélimar ont pignon sur rue, partout ou quelque part dans le monde. Tout le monde connaît Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat, et Keith Harring ; et aussi Lichtenstein, ou Rauschenberg. Et ce sont tous les grands noms du pop art.
Lors de l’exposition de Montélimar, il s’agit d’établir le dialogue ave ceux qui ont pris la suite, Bernard Rancillac, le français, l’Islandais Errò, et le Suisse Stämpfly.
Surprise on découvre aussi des utilisations de Walt Disney ; chez Errò, les dictateurs Hitler et Sadam Hussein fréquentent les personnages de Disney ; mais on y rencontre aussi des dieux grecs.
La présentation de cette exposition, dans un musée de province loin des capitales de l’art mais dans l’ordonnancement de belles salles toutes égales, au Centre d’art contemporain Saint Martin, fonctionne comme une mise en clarté mais surtout comme une mise en évidence, colorée et parfois surprenante, amusante à la façon des crocodiles fleuris de Lodz Kaliska, et facilite grandement l’appréhension de ce pop art, qui sous ses allures faciles, souvent désordonnées représente de manière vivante, parfois plaisante mais toujours lucide une partie du XXe siècle quelque peu bousculée.
Mais qui avait des choses à dire. Peut-être.
Jacqueline Aimar
« Il a contesté les traditions en affirmant que l’utilisation d’éléments visuels de la culture populaire, produits en série, est contiguë avec la perspective des beaux-arts, depuis que le pop art enlève le matériel de son contexte et isole l’objet, ou le combine avec d’autres objets pour la contemplation. Le concept du Pop art se présente plus dans l’attitude donnée à l’œuvre que par l’œuvre elle-même.»
C’est vrai que le pop art joue sur la répétition des objets, à l’infini, en symétrie, en tons variés. Il joue aussi sur le semblable, le monotone dont il calcule les effets. Il joue avec les formes et les thèmes, les démolit et les brise. Il utilise les choses de la vie quotidienne, et puis les démonte, les déstabilise, les envoie en l’air. Il sème le doute parfois, la destruction, et ça fait réfléchir. Mais il traduit aussi, avec Basquiat surtout, une angoisse profonde, un désespoir épais qui s’enroule sur lui-même sans espoir d’échappées.
Il souffre comme beaucoup d’époques du rejet de soi-même, rejet parfois douloureux.
Les artistes présentés à Montélimar ont pignon sur rue, partout ou quelque part dans le monde. Tout le monde connaît Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat, et Keith Harring ; et aussi Lichtenstein, ou Rauschenberg. Et ce sont tous les grands noms du pop art.
Lors de l’exposition de Montélimar, il s’agit d’établir le dialogue ave ceux qui ont pris la suite, Bernard Rancillac, le français, l’Islandais Errò, et le Suisse Stämpfly.
Surprise on découvre aussi des utilisations de Walt Disney ; chez Errò, les dictateurs Hitler et Sadam Hussein fréquentent les personnages de Disney ; mais on y rencontre aussi des dieux grecs.
La présentation de cette exposition, dans un musée de province loin des capitales de l’art mais dans l’ordonnancement de belles salles toutes égales, au Centre d’art contemporain Saint Martin, fonctionne comme une mise en clarté mais surtout comme une mise en évidence, colorée et parfois surprenante, amusante à la façon des crocodiles fleuris de Lodz Kaliska, et facilite grandement l’appréhension de ce pop art, qui sous ses allures faciles, souvent désordonnées représente de manière vivante, parfois plaisante mais toujours lucide une partie du XXe siècle quelque peu bousculée.
Mais qui avait des choses à dire. Peut-être.
Jacqueline Aimar