La vie moderne
La Vie moderne, Raymond Depardon
« Je me méfie des « clichés » à propos de la ruralité. Combien de films j’ai vus et revus, combien d’albums photos j’ai regardés, faisant l’éloge du travail agricole avec, systématiquement , fourches, cochons, tracteurs, coqs.
Mon cinéma a toujours été tourné vers la parole, dans des lieux clos et urbains.
J’étais convaincu qu’il fallait tourner un film sur la parole des paysans : elle est précise, imagée, retenue et moderne. Je venais de vivre de longs moments à les écouter parler, j’avais aussi le souvenir de mes parents à table, toujours dans le questionnement.
Mais, pour l’instant, il nous fallait gagner leur confiance, nos seuls alliés étaient la patience et le temps. Photographier et filmer un paysan, c’est entrer dans sa vie privée et créer une relation de confiance sur de nombreuses années. »
Raymond Depardon, dans La terre des paysans, éditions du seuil , 2008
Mon cinéma a toujours été tourné vers la parole, dans des lieux clos et urbains.
J’étais convaincu qu’il fallait tourner un film sur la parole des paysans : elle est précise, imagée, retenue et moderne. Je venais de vivre de longs moments à les écouter parler, j’avais aussi le souvenir de mes parents à table, toujours dans le questionnement.
Mais, pour l’instant, il nous fallait gagner leur confiance, nos seuls alliés étaient la patience et le temps. Photographier et filmer un paysan, c’est entrer dans sa vie privée et créer une relation de confiance sur de nombreuses années. »
Raymond Depardon, dans La terre des paysans, éditions du seuil , 2008
Programme
L’approche
France, 1h30, 2000
Le monde rural français a subi un très grand changement pendant le siècle dernier. Raymond Depardon propose une approche de ce monde rural qu'il connaît bien pour y avoir passé toute son enfance. Ce documentaire nous ouvre les portes de plusieurs exploitations familiales composées de jeunes agriculteurs, de retraités célibataires et de couples modestes. Dans les régions de Lozère, Haute-Saône, Ardèche et Haute-Loire, les problèmes de transmission du patrimoine agissent sur la vie de tous les jours.
mercredi 19 nov à 18h
Le quotidien
France,1h30, 2005
Nous retrouvons quatre ans plus tard les mêmes agriculteurs, les fermes se transformant en résidences secondaires, de rares jeunes reprenant des exploitations avec des cultures nouvelles. Depardon saisit la vie et filme sans le moindre effet des personnages pudiques : Marcel le taiseux, Paul le solitaire, la digne Marcelle ou Alain le jeune homme à marier.
Qu’est-ce qu’on entend ? Qu’est-ce qu’on apprend ? Qu’un mode d’existence dont nous procédons tous, celui des paysans, des provinciaux, est en train de s’éteindre. Et qu’il y a urgence à en prendre une dernière graine. Il faut beaucoup de folie pour, aujourd’hui, monter au front d’un film qui scrute des visages et des vies n’intéressant plus personne. » Libération
mercredi 19 nov à 20h
samedi 22 novembre à 18h
La vie moderne
France, 1h28, 2008
Festival de cannes 2008
« Dernier volet de Profils paysans, La vie moderne nous ouvre les portes d'un milieu en perdition, presque oublié du cinéma, celui des travailleurs de la terre. Depardon nous fait entendre celle et ceux que l'on appelle "les taiseux", ces hommes et ces femmes qui ont aujourd'hui 80, 90 ans et qui ont donné leur corps et leur âme à la terre. C'est beau comme du Dreyer, ces visages incroyables que l'on imagine creusés par la dureté du travail mais aussi par une souffrance encore plus grande, celle de la solitude. » Laurent Devanne
film programmé du 29 octobre au 18 novembre
Soirée débat en présence de paysans et de membres de la Confédération Paysanne : mardi 4 novembre à 20h
Lux, Scène nationale de Valence
04 75 82 60 41
www.lux-valence.com
France, 1h30, 2000
Le monde rural français a subi un très grand changement pendant le siècle dernier. Raymond Depardon propose une approche de ce monde rural qu'il connaît bien pour y avoir passé toute son enfance. Ce documentaire nous ouvre les portes de plusieurs exploitations familiales composées de jeunes agriculteurs, de retraités célibataires et de couples modestes. Dans les régions de Lozère, Haute-Saône, Ardèche et Haute-Loire, les problèmes de transmission du patrimoine agissent sur la vie de tous les jours.
mercredi 19 nov à 18h
Le quotidien
France,1h30, 2005
Nous retrouvons quatre ans plus tard les mêmes agriculteurs, les fermes se transformant en résidences secondaires, de rares jeunes reprenant des exploitations avec des cultures nouvelles. Depardon saisit la vie et filme sans le moindre effet des personnages pudiques : Marcel le taiseux, Paul le solitaire, la digne Marcelle ou Alain le jeune homme à marier.
Qu’est-ce qu’on entend ? Qu’est-ce qu’on apprend ? Qu’un mode d’existence dont nous procédons tous, celui des paysans, des provinciaux, est en train de s’éteindre. Et qu’il y a urgence à en prendre une dernière graine. Il faut beaucoup de folie pour, aujourd’hui, monter au front d’un film qui scrute des visages et des vies n’intéressant plus personne. » Libération
mercredi 19 nov à 20h
samedi 22 novembre à 18h
La vie moderne
France, 1h28, 2008
Festival de cannes 2008
« Dernier volet de Profils paysans, La vie moderne nous ouvre les portes d'un milieu en perdition, presque oublié du cinéma, celui des travailleurs de la terre. Depardon nous fait entendre celle et ceux que l'on appelle "les taiseux", ces hommes et ces femmes qui ont aujourd'hui 80, 90 ans et qui ont donné leur corps et leur âme à la terre. C'est beau comme du Dreyer, ces visages incroyables que l'on imagine creusés par la dureté du travail mais aussi par une souffrance encore plus grande, celle de la solitude. » Laurent Devanne
film programmé du 29 octobre au 18 novembre
Soirée débat en présence de paysans et de membres de la Confédération Paysanne : mardi 4 novembre à 20h
Lux, Scène nationale de Valence
04 75 82 60 41
www.lux-valence.com