Jean Ferrat l’inoubliable d’Alain Marouani
Il aurait cette année, 90 ans, on ne cesse de nous le rappeler.
Et c’est bien, c’est nécessaire, car notre temps est frivole et bête ; ou profondément attaché à la survie comme le prouve cette stupide pandémie qui nous replace dans les mœurs et les temps médiévaux. Il n’y a plus de progrès quand la mort rôde…
Jean Ferrat aura ignoré tout ça. Et c’est bien ainsi.
Alain Marouani, son ami fidèle et son photographe aussi, prend la plume dans l’ouvrage Jean Ferrat l’inoubliable pour « retracer la vie du dernier rebelle romantique », alors que sa fille Véronique Estel dit pour la première fois les souvenirs intimes d’un père adoptif et très aimé.
Toute une série de photos, des portraits souvent, amènent le chanteur du profond de sa jeunesse jusqu’aux derniers jours. Le voici sur une une très belle photo, cheveux et moustache blancs au milieu d’une assemblée de chaises jaunes, vides.
Toute une vie en images, chevelure et moustache, chemises, pulls et blousons de toutes sortes, beige ou écossais, velours ou imperméable, en jean aussi, pour l’homme de sa terre, l’Ardèche, souvent photographié dans les hautes herbes à coquelicots, parmi les moutons, dan les pailles blondes ou près d’une vieille porte voûtée en ruines. Le chanteur aime la terre et la nature, il le dit souvent « pourtant que la montagne est belle » à l’Ardéchois vivant à Antraigues.
Le petit Tenenbaum aime la musique ; dès l’enfance et la maison familiale, on aime Charles Trenet et le jeune Jacques Brel mais aussi Duke Ellington et Ella Fitzgerald ; et au théâtre, Harpagon et Scapin deviennent les amis de Jean. Avant la rencontre avec Jean Vilar et Gérard Philippe en Avignon. Bref tout le décor et les éléments sont en place pour que Jean soit celui qu’il va devenir. Jean Ferrat, le chanteur, le chantre.
Jacqueline Aimar
Il aurait cette année, 90 ans, on ne cesse de nous le rappeler.
Et c’est bien, c’est nécessaire, car notre temps est frivole et bête ; ou profondément attaché à la survie comme le prouve cette stupide pandémie qui nous replace dans les mœurs et les temps médiévaux. Il n’y a plus de progrès quand la mort rôde…
Jean Ferrat aura ignoré tout ça. Et c’est bien ainsi.
Alain Marouani, son ami fidèle et son photographe aussi, prend la plume dans l’ouvrage Jean Ferrat l’inoubliable pour « retracer la vie du dernier rebelle romantique », alors que sa fille Véronique Estel dit pour la première fois les souvenirs intimes d’un père adoptif et très aimé.
Toute une série de photos, des portraits souvent, amènent le chanteur du profond de sa jeunesse jusqu’aux derniers jours. Le voici sur une une très belle photo, cheveux et moustache blancs au milieu d’une assemblée de chaises jaunes, vides.
Toute une vie en images, chevelure et moustache, chemises, pulls et blousons de toutes sortes, beige ou écossais, velours ou imperméable, en jean aussi, pour l’homme de sa terre, l’Ardèche, souvent photographié dans les hautes herbes à coquelicots, parmi les moutons, dan les pailles blondes ou près d’une vieille porte voûtée en ruines. Le chanteur aime la terre et la nature, il le dit souvent « pourtant que la montagne est belle » à l’Ardéchois vivant à Antraigues.
Le petit Tenenbaum aime la musique ; dès l’enfance et la maison familiale, on aime Charles Trenet et le jeune Jacques Brel mais aussi Duke Ellington et Ella Fitzgerald ; et au théâtre, Harpagon et Scapin deviennent les amis de Jean. Avant la rencontre avec Jean Vilar et Gérard Philippe en Avignon. Bref tout le décor et les éléments sont en place pour que Jean soit celui qu’il va devenir. Jean Ferrat, le chanteur, le chantre.
Jacqueline Aimar