Os Lobos © Cinemateca portuguesa
En Mars, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé donne carte blanche à la Cinémathèque portugaise. Tiago Baptista, conservateur de la Cinémathèque à Lisbonne, a composé un programme inédit dédié aux raretés du cinéma muet portugais. De 1919 à 1934, les spectateurs pourront découvrir, en ciné-concert, des chefs-d’œuvre du septième art méconnus. Adaptations littéraires, œuvres expérimentales et inclassables, le cinéma muet portugais est riche et ce cycle en montre toute sa diversité.
Des pépites du cinéma retrouvées
Dans les années 1930, Félix Ribeiro mène, en parallèle de son poste de fonctionnaire au sein des services de propagande cinématographiques du régime de Salazar, une méticuleuse collecte du cinéma muet portugais. En 1948, quand la dictature crée la Cinemateca Nacional, il en devient le directeur. La Cinemateca poursuivra son œuvre et restaurera les titres emblématiques du cinéma muet sur plusieurs périodes, en fonction des avancées techniques en matière de conservation et de restauration de films. Aujourd’hui, le catalogue est riche et la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé a choisi d’en présenter une partie à ses spectateurs.
Les débuts du cinéma muet portugais
C’est en 1910 que la société Invicta Film fonde une infrastructure ambitieuse comprenant des studios et des laboratoires qui se développent jusqu’en 1924. Pour jeter les bases d’une industrie cinématographique au Portugal, elle engage des réalisateurs et des techniciens français. Ils s’inspirent du modèle du Film d'Art et adaptent de grands classiques de la littérature portugaise du XIXème siècle, interprétés par les acteurs de théâtre portugais. De somptueuses reconstitutions de l'époque sont tournées en studio tel le film A Rosa do adro, réalisé en 1919 par le cinéaste Georges Pallu, et qui est le premier long métrage du cinéma portugais.
Dans le même registre, en 1921, il réalise une somptueuse fresque de plus de 3 heures, Amor de Perdição. Il s’agit de la première adaptation du roman éponyme de Camilo Castelo Branco. En 1978, Manoel de Oliveira adaptera également le roman et reprendra plan par plan la fameuse séquence de parade nuptiale présente dans le film muet.
Un pays qui attire les cinéastes étrangers
Le cinéaste italien Rino Lupo a réalisé plusieurs films dans les régions montagneuses du centre du Portugal avec des acteurs amateurs qu’il forme lui-même. En transcrivant la connexion entre paysage et intrigue propre au cinéma scandinave, il crée une rupture avec Invicta Film, malgré la présence du drame pittoresque et régionaliste dans Mulheres da beira et Os Lobos qu’il réalise en 1922.
Des pépites du cinéma retrouvées
Dans les années 1930, Félix Ribeiro mène, en parallèle de son poste de fonctionnaire au sein des services de propagande cinématographiques du régime de Salazar, une méticuleuse collecte du cinéma muet portugais. En 1948, quand la dictature crée la Cinemateca Nacional, il en devient le directeur. La Cinemateca poursuivra son œuvre et restaurera les titres emblématiques du cinéma muet sur plusieurs périodes, en fonction des avancées techniques en matière de conservation et de restauration de films. Aujourd’hui, le catalogue est riche et la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé a choisi d’en présenter une partie à ses spectateurs.
Les débuts du cinéma muet portugais
C’est en 1910 que la société Invicta Film fonde une infrastructure ambitieuse comprenant des studios et des laboratoires qui se développent jusqu’en 1924. Pour jeter les bases d’une industrie cinématographique au Portugal, elle engage des réalisateurs et des techniciens français. Ils s’inspirent du modèle du Film d'Art et adaptent de grands classiques de la littérature portugaise du XIXème siècle, interprétés par les acteurs de théâtre portugais. De somptueuses reconstitutions de l'époque sont tournées en studio tel le film A Rosa do adro, réalisé en 1919 par le cinéaste Georges Pallu, et qui est le premier long métrage du cinéma portugais.
Dans le même registre, en 1921, il réalise une somptueuse fresque de plus de 3 heures, Amor de Perdição. Il s’agit de la première adaptation du roman éponyme de Camilo Castelo Branco. En 1978, Manoel de Oliveira adaptera également le roman et reprendra plan par plan la fameuse séquence de parade nuptiale présente dans le film muet.
Un pays qui attire les cinéastes étrangers
Le cinéaste italien Rino Lupo a réalisé plusieurs films dans les régions montagneuses du centre du Portugal avec des acteurs amateurs qu’il forme lui-même. En transcrivant la connexion entre paysage et intrigue propre au cinéma scandinave, il crée une rupture avec Invicta Film, malgré la présence du drame pittoresque et régionaliste dans Mulheres da beira et Os Lobos qu’il réalise en 1922.
Info+
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
73 avenue des Gobelins
75013 Paris
www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com
Tarifs :
Billet couplé 1 séance de cinéma + accès aux espaces d'exposition : Tarif plein : 7 € ; Tarif réduit : 5,50 € ; Moins de 14 ans : 4,50 €
Tarif partenaire (pour les abonnés du Libre Pass de la Cinémathèque française et le CinéPass Pathé Gaumont) : 4 €
Carte 5 places valable 3 mois : 20 €
Carte 5 places à retirer sur place
73 avenue des Gobelins
75013 Paris
www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com
Tarifs :
Billet couplé 1 séance de cinéma + accès aux espaces d'exposition : Tarif plein : 7 € ; Tarif réduit : 5,50 € ; Moins de 14 ans : 4,50 €
Tarif partenaire (pour les abonnés du Libre Pass de la Cinémathèque française et le CinéPass Pathé Gaumont) : 4 €
Carte 5 places valable 3 mois : 20 €
Carte 5 places à retirer sur place