Photographe de rue à l'ancienne avec sa Street Box © Pierre Aimar
Arles - 10 juillet.
Elle se dresse en décor de toute une grande histoire ; celle de la photographie qu’elle est maintenant la seule ou presque à retenir enchevêtrée entre ses vastes jupes provençales et son superbe passé romain, monuments et souvenirs de pierres : théâtre, arènes, Alyscamps et tout proche, le rêve de pierre de Glanum. Jusqu’à son tout nouveau et splendide musée gallo-romain, entouré de ses jardins et enrichi presque sans cesse des trésors que livre le Rhône.
Telle est Arles aux marches de la Camargue voisine et de ses manades nichées au creux des salines, proche aussi des grands lieux de la Provence, la massive abbaye de Montmajour qui dresse son vaisseau de pierre sur la plaine et le moulin de Daudet sous ses grandes ailes immobiles. Peut-être faut-il ne pas omettre le massif rocailleux des Baux-de-Provence, couronné de son village de pierre, les Carrières des Baux et leur spectacle d’art en magie renouvelée, le regard de Brayer retrouvé dans le paysage environnant et la fuite bleue des oliviers le long des collines.
Quel pays à lui seul que ce coin de Provence !
Et Arles en est le cœur, partagée entre mer et terre, entre passé et présent, en équilibre aux bords du temps grâce à la photographie qui chaque année avec ses cinquante expositions (on ne parvient pas à tout voir), fait de la ville un vaste atelier, très international, autour du souvenir de Lucien Clergue ; il ouvre boutiques et vieilles maisons, beaux lieux, églises et chapelles, donnant au visiteur l’occasion de voir ou revoir ce décor d’art partout présent. De plus avec Van Gogh qui n’est jamais très loin, au Café (la nuit), dans le cloître et dans son jardin de jaunes divers, Arles se fait véritable creuset d’art.
Alors que voir, qui voir ?
On pourrait dire peu importe ;-David Bailey à l’église Sainte-Anne, et Vincent Perez, à Montmajour, les collections Safia Belmenouar et Marc Combier au Bureau des Lices et l’Eglise des Frères Prêcheurs pour Depardon ; et diverses visions de jeunes talents, au Couvent Saint-Césaire, galerie Aréna, et salle Henri Comte.
La liste serait longue et si votre passion photo l’emporte, il faut au moins trois jours ; et ne pas oublier le Musée Réattu et son vieux cadre charmant avec Lucien Clergue.
Jacqueline Aimar
Elle se dresse en décor de toute une grande histoire ; celle de la photographie qu’elle est maintenant la seule ou presque à retenir enchevêtrée entre ses vastes jupes provençales et son superbe passé romain, monuments et souvenirs de pierres : théâtre, arènes, Alyscamps et tout proche, le rêve de pierre de Glanum. Jusqu’à son tout nouveau et splendide musée gallo-romain, entouré de ses jardins et enrichi presque sans cesse des trésors que livre le Rhône.
Telle est Arles aux marches de la Camargue voisine et de ses manades nichées au creux des salines, proche aussi des grands lieux de la Provence, la massive abbaye de Montmajour qui dresse son vaisseau de pierre sur la plaine et le moulin de Daudet sous ses grandes ailes immobiles. Peut-être faut-il ne pas omettre le massif rocailleux des Baux-de-Provence, couronné de son village de pierre, les Carrières des Baux et leur spectacle d’art en magie renouvelée, le regard de Brayer retrouvé dans le paysage environnant et la fuite bleue des oliviers le long des collines.
Quel pays à lui seul que ce coin de Provence !
Et Arles en est le cœur, partagée entre mer et terre, entre passé et présent, en équilibre aux bords du temps grâce à la photographie qui chaque année avec ses cinquante expositions (on ne parvient pas à tout voir), fait de la ville un vaste atelier, très international, autour du souvenir de Lucien Clergue ; il ouvre boutiques et vieilles maisons, beaux lieux, églises et chapelles, donnant au visiteur l’occasion de voir ou revoir ce décor d’art partout présent. De plus avec Van Gogh qui n’est jamais très loin, au Café (la nuit), dans le cloître et dans son jardin de jaunes divers, Arles se fait véritable creuset d’art.
Alors que voir, qui voir ?
On pourrait dire peu importe ;-David Bailey à l’église Sainte-Anne, et Vincent Perez, à Montmajour, les collections Safia Belmenouar et Marc Combier au Bureau des Lices et l’Eglise des Frères Prêcheurs pour Depardon ; et diverses visions de jeunes talents, au Couvent Saint-Césaire, galerie Aréna, et salle Henri Comte.
La liste serait longue et si votre passion photo l’emporte, il faut au moins trois jours ; et ne pas oublier le Musée Réattu et son vieux cadre charmant avec Lucien Clergue.
Jacqueline Aimar