D'après nature. Céret, une géographie, de Maud Faivre, exposition du 2 au 19 novembre 2016, à La Capelleta
Vernissage : vendredi 4 novembre à partir de 18h30.
Travail photographique réalisé lors de la résidence d'artiste de Lumière d’Encre entre septembre 2015 et mai 2016 :
« On parlait de la forêt. Cette forêt n’était pas comme les autres. Elle offrait un aspect pittoresque, singulier, voire exotique, mais en tout cas lugubre. Elle regorgeait d’une sorte de lichen moussu, elle en était toute tapissée, tout enveloppée ; en longues barbes incolores, le tissu feutré de la branche parasite pendait, de branches capitonnées et enserrées dans ce réseau, on ne voyait presque plus les aiguilles, on ne voyait que des guirlandes de mousse, et cela défigurait pesamment et bizarrement la forêt qui offrait un aspect maladif et enchanté. La forêt ne se portait pas bien, elle souffrait d’une rogne luxuriante, qui menaçait de l’étouffer, telle était l’opinion générale, tandis que la petite troupe avançait sur le sentier couvert d’aiguilles, ayant dans l’oreille le bruit de la cascade dont on s’approchait, ce vacarme et ce sifflement qui devenait peu à peu un véritable fracas [...] »
Thomas Mann, La Montagne Magique
La Capelleta
rue Pierre Rameil
66400 Céret
Travail photographique réalisé lors de la résidence d'artiste de Lumière d’Encre entre septembre 2015 et mai 2016 :
« On parlait de la forêt. Cette forêt n’était pas comme les autres. Elle offrait un aspect pittoresque, singulier, voire exotique, mais en tout cas lugubre. Elle regorgeait d’une sorte de lichen moussu, elle en était toute tapissée, tout enveloppée ; en longues barbes incolores, le tissu feutré de la branche parasite pendait, de branches capitonnées et enserrées dans ce réseau, on ne voyait presque plus les aiguilles, on ne voyait que des guirlandes de mousse, et cela défigurait pesamment et bizarrement la forêt qui offrait un aspect maladif et enchanté. La forêt ne se portait pas bien, elle souffrait d’une rogne luxuriante, qui menaçait de l’étouffer, telle était l’opinion générale, tandis que la petite troupe avançait sur le sentier couvert d’aiguilles, ayant dans l’oreille le bruit de la cascade dont on s’approchait, ce vacarme et ce sifflement qui devenait peu à peu un véritable fracas [...] »
Thomas Mann, La Montagne Magique
La Capelleta
rue Pierre Rameil
66400 Céret
Days of gray, de Benjamin Teissèdre, exposition du 2 au 26 novembre 2016 à la Galerie Lumière d'Encre :
Vernissage : Samedi 5 novembre à partir de 11H30.
L’Islande, ce n’est pas un hasard si Benjamin Teissèdre y a mis les pieds, sans y poser son « pied photo » : Road trip=mouvement. C’est un choix instinctif, une quête sensible pour trouver des paysages à l ‘image de ceux, intérieurs, qui le gouvernent : oxymore, mélancolie, goût pour le « soleil noir » de Nerval, tremblement de terre, volcans.
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », dit le Petit Prince. Voilà ce que tout bon photographe se doit de comprendre, car il n’est pas question d’objectivité sous prétexte que l’on a un objectif vissé sur son appareil, mais plutôt de saisir au vol les « splendeurs invisibles » de notre monde.
Galerie Lumière d’Encre
47 rue de la République
66400 Céret
L’Islande, ce n’est pas un hasard si Benjamin Teissèdre y a mis les pieds, sans y poser son « pied photo » : Road trip=mouvement. C’est un choix instinctif, une quête sensible pour trouver des paysages à l ‘image de ceux, intérieurs, qui le gouvernent : oxymore, mélancolie, goût pour le « soleil noir » de Nerval, tremblement de terre, volcans.
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », dit le Petit Prince. Voilà ce que tout bon photographe se doit de comprendre, car il n’est pas question d’objectivité sous prétexte que l’on a un objectif vissé sur son appareil, mais plutôt de saisir au vol les « splendeurs invisibles » de notre monde.
Galerie Lumière d’Encre
47 rue de la République
66400 Céret
Les paysages cérétans font-ils rêver ? de Jean-Philippe Astolfi. Rencontre et débat le 2 novembre 2016 à 19h, au cinéma Le Cérétan
Travail photographique réalisé lors d’une résidence artistique à la Galerie Lumière d’Encre à Céret dans les Pyrénées orientales. Cette résidence de 3 mois s’est déroulée entre novembre 2015 et févier 2016 :
La relation qui lie l’image de Céret à la beauté de ses paysages n’est plus à faire, son musée et son histoire regorgent des références élogieuses des plus grands artistes du siècle dernier.
Mais qu’en est-il aujourd’hui ?
Jean-Philippe Astolfi vous invite par l’usage de la photographie contemporaine à poser la question : Les paysages cérétans sont-ils encore beaux, peuvent-ils encore nourrir la création artistique ?
Cinéma Le Cérétan
Boulevard Georges Clémenceau
66400 Céret
La relation qui lie l’image de Céret à la beauté de ses paysages n’est plus à faire, son musée et son histoire regorgent des références élogieuses des plus grands artistes du siècle dernier.
Mais qu’en est-il aujourd’hui ?
Jean-Philippe Astolfi vous invite par l’usage de la photographie contemporaine à poser la question : Les paysages cérétans sont-ils encore beaux, peuvent-ils encore nourrir la création artistique ?
Cinéma Le Cérétan
Boulevard Georges Clémenceau
66400 Céret
Joies et peines des associations entre photographes. Table ronde le jeudi 3 novembre 2016 à 19h à la Galerie Lumière d'Encre
Rencontre et débats avec Philippe Deblauwe (fondateur de la coopérative PictureTank), le collectif La Grotte, le collectif La Fenêtre et Lumière d'Encre… autour de la question des associations de photographes pour produire, diffuser, s’entraider, construire et développer des projets communs…
Galerie Lumière d’Encre
47 rue de la République
66400 Céret
Galerie Lumière d’Encre
47 rue de la République
66400 Céret