Le point de vue de Christian Avocat, Président de Grand Roanne Agglomération
Répondre aux attentes des Roannais et contribuer à la notoriété du territoire
L’accueil de spectacles et manifestations culturelles est la réponse à une attente exprimée par les habitants de l’agglomération : voir, entendre, apprécier des artistes en tournée à Roanne.
Avec le Scarabée, l’agglomération pourra accueillir des spectateurs venus des régions voisines. On le voit déjà avec le concert de Charles Aznavour le 6 décembre 2008 ou avec Francis Cabrel en 2009 qui attirent un public régional.
Le Scarabée permet ainsi de positionner Roanne parmi le réseau de villes pouvant accueillir des manifestations de cette envergure ; cela contribue à la notoriété de l’agglomération et à son rayonnement. Le territoire roannais se situe à la rencontre de trois régions, Rhône-Alpes, Bourgogne,
et Auvergne. Dans ce paysage aux multiples facettes régionales, c’est une façon d’affirmer notre positionnement fort et reconnu.
Contribuer à la notoriété du territoire et valoriser l’économie roannaise
Le Scarabée fera venir des publics de la France entière dans la cas d’accueil de conventions d’entreprises, de congrès, de séminaires, de salons.
Cela génèrera de l’activité pour Roanne et pour tous les professionnels concernés : restaurateurs, hôteliers, commerçants… Les participants à ces événements économiques pourront découvrir la richesse et la diversité de l’économie locale, ce qui contribuera au renouvellement de son image.
C’est bien cette double intention qui a motivé la création du Scarabée. Et c’est pour y répondre que nous avons engagé une démarche partenariale avec GL events.
Il s’agit maintenant de réussir pleinement la gestion et l’exploitation de cet équipement. C’est la mission confiée à GL events. Aussi je lui souhaite la plus belle des réussites. Celle de l’inauguration évidemment. Mais également une réussite qui s’inscrive dans le temps, et qui, par la diversité des fonctions du Scarabée, démontre que ce nouvel équipement prend bien sa place dans le projet de développement durable que porte l’agglomération.
Répondre aux attentes des Roannais et contribuer à la notoriété du territoire
L’accueil de spectacles et manifestations culturelles est la réponse à une attente exprimée par les habitants de l’agglomération : voir, entendre, apprécier des artistes en tournée à Roanne.
Avec le Scarabée, l’agglomération pourra accueillir des spectateurs venus des régions voisines. On le voit déjà avec le concert de Charles Aznavour le 6 décembre 2008 ou avec Francis Cabrel en 2009 qui attirent un public régional.
Le Scarabée permet ainsi de positionner Roanne parmi le réseau de villes pouvant accueillir des manifestations de cette envergure ; cela contribue à la notoriété de l’agglomération et à son rayonnement. Le territoire roannais se situe à la rencontre de trois régions, Rhône-Alpes, Bourgogne,
et Auvergne. Dans ce paysage aux multiples facettes régionales, c’est une façon d’affirmer notre positionnement fort et reconnu.
Contribuer à la notoriété du territoire et valoriser l’économie roannaise
Le Scarabée fera venir des publics de la France entière dans la cas d’accueil de conventions d’entreprises, de congrès, de séminaires, de salons.
Cela génèrera de l’activité pour Roanne et pour tous les professionnels concernés : restaurateurs, hôteliers, commerçants… Les participants à ces événements économiques pourront découvrir la richesse et la diversité de l’économie locale, ce qui contribuera au renouvellement de son image.
C’est bien cette double intention qui a motivé la création du Scarabée. Et c’est pour y répondre que nous avons engagé une démarche partenariale avec GL events.
Il s’agit maintenant de réussir pleinement la gestion et l’exploitation de cet équipement. C’est la mission confiée à GL events. Aussi je lui souhaite la plus belle des réussites. Celle de l’inauguration évidemment. Mais également une réussite qui s’inscrive dans le temps, et qui, par la diversité des fonctions du Scarabée, démontre que ce nouvel équipement prend bien sa place dans le projet de développement durable que porte l’agglomération.
3 questions à Laurence Bussière, Directeur général du Scarabée
Quel est selon vous le principal atout du Scarabée ?
Le Scarabée est une salle complètement modulable. Elle permet d’accueillir aussi bien des foires et salons que des spectacles. Le concept architectural répond parfaitement à cette volonté de l’agglomération d’offrir aux roannais un véritable lieu de rencontre et au territoire un outil de rayonnement à vocation plus économique.
En termes d’exploitation, le Scarabée est équipé de toutes les composantes d’un site d’exception : les loges pour l’accueil des artistes sont nombreuses et confortables, l’espace restauration permet de servir 1 000 couverts en simultané. Quant à la salle principale, le « clou du spectacle », c’est un espace qui permet d’accueillir 3 000 spectateurs en place assises, ce qui est une jauge parfaite pour la zone de chalandise de l’agglomération.
En configuration « nue », le Scarabée dispose d’une surface de 5 000 m2 bruts d’exposition, ce qui augure de beaux salons à venir.
Quelles synergies prévoyez-vous avec les autres sites du groupe GL events ?
En étant dans le réseau des sites GL events, le Scarabée bénéficie d’interactions avec d’autres salles régionales. Le Zenith d’Auvergne en est un bon exemple. La connaissance des producteurs nous permet de faire venir à Roanne des spectacles de qualité, avec de véritables têtes d’affiche dès l’année d’ouverture. Aujourd’hui, nous avons une demande forte des tourneurs et producteurs pour organiser des concerts et représentations à Roanne.
Et puis nous nous basons également sur une expertise, un savoir faire qui a fait ses preuves. L’objectif est pour nous – et quand je dis nous, je pense à tous les acteurs de l’agglomération – de professionnaliser l’accueil de manifestations pour en garantir la qualité et s’assurer du plaisir de nos publics.
Quelles sont les perspectives pour l’année à venir ?
Nous nous étions donné un objectif d’une trentaine de manifestations en 2009. A ce jour, nous sommes assurés de le dépasser. 9 spectacles ont déjà été programmés sur le premier semestre, avec de nombreux salons et autres événements ! Nous avons donc de bonnes raisons d’être optimistes.
Mais ne crions pas victoire trop vite. Il ne faut pas oublier que ce qui fera le succès du Scarabée, c’est la présence et le soutien de ses publics, et plus particulièrement des Roannais.
Le Scarabée est une salle complètement modulable. Elle permet d’accueillir aussi bien des foires et salons que des spectacles. Le concept architectural répond parfaitement à cette volonté de l’agglomération d’offrir aux roannais un véritable lieu de rencontre et au territoire un outil de rayonnement à vocation plus économique.
En termes d’exploitation, le Scarabée est équipé de toutes les composantes d’un site d’exception : les loges pour l’accueil des artistes sont nombreuses et confortables, l’espace restauration permet de servir 1 000 couverts en simultané. Quant à la salle principale, le « clou du spectacle », c’est un espace qui permet d’accueillir 3 000 spectateurs en place assises, ce qui est une jauge parfaite pour la zone de chalandise de l’agglomération.
En configuration « nue », le Scarabée dispose d’une surface de 5 000 m2 bruts d’exposition, ce qui augure de beaux salons à venir.
Quelles synergies prévoyez-vous avec les autres sites du groupe GL events ?
En étant dans le réseau des sites GL events, le Scarabée bénéficie d’interactions avec d’autres salles régionales. Le Zenith d’Auvergne en est un bon exemple. La connaissance des producteurs nous permet de faire venir à Roanne des spectacles de qualité, avec de véritables têtes d’affiche dès l’année d’ouverture. Aujourd’hui, nous avons une demande forte des tourneurs et producteurs pour organiser des concerts et représentations à Roanne.
Et puis nous nous basons également sur une expertise, un savoir faire qui a fait ses preuves. L’objectif est pour nous – et quand je dis nous, je pense à tous les acteurs de l’agglomération – de professionnaliser l’accueil de manifestations pour en garantir la qualité et s’assurer du plaisir de nos publics.
Quelles sont les perspectives pour l’année à venir ?
Nous nous étions donné un objectif d’une trentaine de manifestations en 2009. A ce jour, nous sommes assurés de le dépasser. 9 spectacles ont déjà été programmés sur le premier semestre, avec de nombreux salons et autres événements ! Nous avons donc de bonnes raisons d’être optimistes.
Mais ne crions pas victoire trop vite. Il ne faut pas oublier que ce qui fera le succès du Scarabée, c’est la présence et le soutien de ses publics, et plus particulièrement des Roannais.
Le point de vue d’Alain Sarfati, architecte, agence Sarea
Un tapis d’or s’est posé sur un objet périphérique non identifié.
Tombé du ciel, il est venu envelopper le Scarabée de Roanne, une salle ‘‘caméléon’’ aux multiples visages.
Le projet de l’agglomération roannaise était d’avoir une salle multifonctionnelle, à la fois culturelle et économique, qui puisse accueillir tous les publics. Les intentions de ce projet se sont concrétisées dans une réalisation singulière, ce que j’ai appelé « un objet périphérique non identifié » : on est un peu en-dehors de la ville, avec un objet qui a un pouvoir d’attraction, avec une forme suffisamment intrigante pour qu’elle donne envie d’aller voir. L’architecture a un rôle important à jouer. Ça passe par des formes, des matériaux, des évocations, l’utilisation de métaphores. Dès la présentation de ce projet, on a dit « c’est une forme animale ». Pour moi, plus qu’un Scarabée, ce bâtiment est un caméléon. Il change de couleur suivant la lumière, en fonction des activités.
Le principe architectural est d’abord fondé sur une fonctionnalité : c’est un outil qui doit fonctionner dans toutes les circonstances. Puisque c’est un outil culturel, il faut que tout le monde puisse assister aux spectacles dans de bonnes conditions. C’est aussi un outil économique, qui doit pouvoir accueillir des stands, des expositions. Il faut également pouvoir l’exploiter un peu à la manière d’un palais des congrès avec ses congressistes, ses réceptions, ses salles de commissions…
En même temps, c’est de l’architecture. C’est un bâtiment qui doit permettre la meilleure exploitation possible. Les considérations acoustiques ont induit l’utilisation de parois en béton. Les considérations thermiques ont amené à ajouter une sorte d’écorce, de double peau au bâtiment… et c’est à ce moment là que le bâtiment devient significatif et que le projet prend vie. C’est à partir de cette écorce que l’on plie, que l’on fait onduler, que l’on apporte une notion animale, une dimension aquatique. Peut-être qu’une nouvelle forme de mise en rapport entre architecture et nature est en train de naître… et peut-être que l’inauguration du Scarabée inaugure également une nouvelle relation entre architecture et ville.
Oser l’or, c’est choisir l’optimisme
Dans un monde qui prône l’austérité, le minimalisme, oser l’or est audacieux, particulièrement pour une collectivité. L’or n’est pas une couleur, c’est une matière. C’est selon moi un moyen d’endiguer le sentiment de morosité ambiant. A l’intérieur du Scarabée, il y a d’ailleurs beaucoup de couleurs. Dans les bureaux, les loges, dans le hall qui est rouge. Si la salle de spectacle est entièrement noire -ce qui ouvre le plus grand champ des possibles au niveau scénographique- ce hall est à la couleur des acclamations qui termineront tous les spectacles et événements du Scarabée.
Je suis un optimiste… utopiste d’une certaine manière. Et je crois qu’il faut aller de l’avant, que c’est une manière de montrer qu’il y a du changement possible, que la vie, c’est aussi du plaisir. J’aimerais que l’on puisse dire : « c’est un magnifique vaisseau ». On va lui souhaiter la plus belle des traversées et le plus grand succès pour cette agglomération roannaise qui a osé mettre un tel vaisseau à flots.
Tombé du ciel, il est venu envelopper le Scarabée de Roanne, une salle ‘‘caméléon’’ aux multiples visages.
Le projet de l’agglomération roannaise était d’avoir une salle multifonctionnelle, à la fois culturelle et économique, qui puisse accueillir tous les publics. Les intentions de ce projet se sont concrétisées dans une réalisation singulière, ce que j’ai appelé « un objet périphérique non identifié » : on est un peu en-dehors de la ville, avec un objet qui a un pouvoir d’attraction, avec une forme suffisamment intrigante pour qu’elle donne envie d’aller voir. L’architecture a un rôle important à jouer. Ça passe par des formes, des matériaux, des évocations, l’utilisation de métaphores. Dès la présentation de ce projet, on a dit « c’est une forme animale ». Pour moi, plus qu’un Scarabée, ce bâtiment est un caméléon. Il change de couleur suivant la lumière, en fonction des activités.
Le principe architectural est d’abord fondé sur une fonctionnalité : c’est un outil qui doit fonctionner dans toutes les circonstances. Puisque c’est un outil culturel, il faut que tout le monde puisse assister aux spectacles dans de bonnes conditions. C’est aussi un outil économique, qui doit pouvoir accueillir des stands, des expositions. Il faut également pouvoir l’exploiter un peu à la manière d’un palais des congrès avec ses congressistes, ses réceptions, ses salles de commissions…
En même temps, c’est de l’architecture. C’est un bâtiment qui doit permettre la meilleure exploitation possible. Les considérations acoustiques ont induit l’utilisation de parois en béton. Les considérations thermiques ont amené à ajouter une sorte d’écorce, de double peau au bâtiment… et c’est à ce moment là que le bâtiment devient significatif et que le projet prend vie. C’est à partir de cette écorce que l’on plie, que l’on fait onduler, que l’on apporte une notion animale, une dimension aquatique. Peut-être qu’une nouvelle forme de mise en rapport entre architecture et nature est en train de naître… et peut-être que l’inauguration du Scarabée inaugure également une nouvelle relation entre architecture et ville.
Oser l’or, c’est choisir l’optimisme
Dans un monde qui prône l’austérité, le minimalisme, oser l’or est audacieux, particulièrement pour une collectivité. L’or n’est pas une couleur, c’est une matière. C’est selon moi un moyen d’endiguer le sentiment de morosité ambiant. A l’intérieur du Scarabée, il y a d’ailleurs beaucoup de couleurs. Dans les bureaux, les loges, dans le hall qui est rouge. Si la salle de spectacle est entièrement noire -ce qui ouvre le plus grand champ des possibles au niveau scénographique- ce hall est à la couleur des acclamations qui termineront tous les spectacles et événements du Scarabée.
Je suis un optimiste… utopiste d’une certaine manière. Et je crois qu’il faut aller de l’avant, que c’est une manière de montrer qu’il y a du changement possible, que la vie, c’est aussi du plaisir. J’aimerais que l’on puisse dire : « c’est un magnifique vaisseau ». On va lui souhaiter la plus belle des traversées et le plus grand succès pour cette agglomération roannaise qui a osé mettre un tel vaisseau à flots.
Technologie et esthétisme au service d’un équipement haut de gamme
Le Scarabée en chiffres
Le bâtiment
• 103 m de long, 68 m de large et 21 m de hauteur
• 6 600 m² de bâtiment dont :
Plateau pluri fonctionnel : 3100 m²
Espace d’accueil : 1 050 m²
Salles de conférences et d’expositions : 350 m²
Gradins fixes : 654 m²
Zone logistique pour les événements : 320 m²
Zone administrative et de service : 125 m²
Espace bar - zone traiteur : 222 m²
Locaux annexes : 425 m²
Locaux techniques : 641 m²
Sa capacité
• 5 500 personnes en configuration maximale (3 000 personnes assises)
• 1 000 places en gradins fixes
• 1 500 places en gradins mobiles
• 400 m² de plateau de scène
L’extérieur
• 45 000 m² de surfaces extérieures
• 1 000 places de parking
• 20 places d’autobus
• 12 000 m² d’espaces d’exposition extérieurs
Le bâtiment
• 103 m de long, 68 m de large et 21 m de hauteur
• 6 600 m² de bâtiment dont :
Plateau pluri fonctionnel : 3100 m²
Espace d’accueil : 1 050 m²
Salles de conférences et d’expositions : 350 m²
Gradins fixes : 654 m²
Zone logistique pour les événements : 320 m²
Zone administrative et de service : 125 m²
Espace bar - zone traiteur : 222 m²
Locaux annexes : 425 m²
Locaux techniques : 641 m²
Sa capacité
• 5 500 personnes en configuration maximale (3 000 personnes assises)
• 1 000 places en gradins fixes
• 1 500 places en gradins mobiles
• 400 m² de plateau de scène
L’extérieur
• 45 000 m² de surfaces extérieures
• 1 000 places de parking
• 20 places d’autobus
• 12 000 m² d’espaces d’exposition extérieurs