En quête d’affirmation de soi, il aspire à une vie nouvelle, mais ce lieu mortifère et des révélations sur le suicide de sa femme vont vite peser sur cette illusion. » (Eloi Recoing)
Freud ne s’y est pas trompé quand il a choisi d’analyser dans un long article le personnage de Rebekka West : Ibsen écrit avec Rosmersholm sa plus belle œuvre. C’est avec un humour cinglant et un ton iconoclaste qu’il montre ce combat entre la vie et la mort, entre la bêtise tyrannique et la quête de Liberté. Rosmer et Rebekka sont deux idéalistes dans un monde barbare qui crée des monstres et des dépressifs. Ecrasés par les regards sévères des ancêtres qui règnent sur les murs de Rosmersholm, et envoûtés par les chevaux blancs qui rôdent autour du domaine, les deux héros préféreront mourir plutôt que de se résigner à une vie de compromis et de vils calculs. Ibsen, qui prônait l’individualisme comme morale de l’accomplissement de soi, en perçoit avec terreur, sur la fin de sa vie, les dérives libérales et capitalistes. Nous sommes les héritiers de Rosmer, et si Ibsen nous atteint si profondément, c’est que les mécanismes d’écrasement de l’être sont toujours à l’oeuvre aujourd’hui. (Julie Timmerman)
Durée du spectacle : 2h20 sans entracte
Rosmersholm de Henrik Ibsen
texte français Eloi Recoing. mise en scène Julie Timmerman
avec : Marc Berman, Marc Brunet, Dominique Jayr, Xavier de Guillebon, Philippe Risler, Julie Timmerman
Du 5 au 16 février
Théâtre de l’Opprimé
78 rue du Charolais 75012 PARIS
mercredi et vendredi 20h30, jeudi et samedi 16h et 20h30, dimanche 17h + matinée le mercredi 12 février à 16h
M° Gare de Lyon
20 et 21 février - 21h
L’Atelier à spectacle (Vernouillet)
6 et 7 mars -20h30
Fontenay en Scènes (Fontenay-sous-Bois)
12 au 15 mars
Gare au Théâtre (Vitry-sur-Seine) 19h30 + matinée le samedi 15 mars à 15h
Freud ne s’y est pas trompé quand il a choisi d’analyser dans un long article le personnage de Rebekka West : Ibsen écrit avec Rosmersholm sa plus belle œuvre. C’est avec un humour cinglant et un ton iconoclaste qu’il montre ce combat entre la vie et la mort, entre la bêtise tyrannique et la quête de Liberté. Rosmer et Rebekka sont deux idéalistes dans un monde barbare qui crée des monstres et des dépressifs. Ecrasés par les regards sévères des ancêtres qui règnent sur les murs de Rosmersholm, et envoûtés par les chevaux blancs qui rôdent autour du domaine, les deux héros préféreront mourir plutôt que de se résigner à une vie de compromis et de vils calculs. Ibsen, qui prônait l’individualisme comme morale de l’accomplissement de soi, en perçoit avec terreur, sur la fin de sa vie, les dérives libérales et capitalistes. Nous sommes les héritiers de Rosmer, et si Ibsen nous atteint si profondément, c’est que les mécanismes d’écrasement de l’être sont toujours à l’oeuvre aujourd’hui. (Julie Timmerman)
Durée du spectacle : 2h20 sans entracte
Rosmersholm de Henrik Ibsen
texte français Eloi Recoing. mise en scène Julie Timmerman
avec : Marc Berman, Marc Brunet, Dominique Jayr, Xavier de Guillebon, Philippe Risler, Julie Timmerman
Du 5 au 16 février
Théâtre de l’Opprimé
78 rue du Charolais 75012 PARIS
mercredi et vendredi 20h30, jeudi et samedi 16h et 20h30, dimanche 17h + matinée le mercredi 12 février à 16h
M° Gare de Lyon
20 et 21 février - 21h
L’Atelier à spectacle (Vernouillet)
6 et 7 mars -20h30
Fontenay en Scènes (Fontenay-sous-Bois)
12 au 15 mars
Gare au Théâtre (Vitry-sur-Seine) 19h30 + matinée le samedi 15 mars à 15h