Tombé dans la peinture un peu par hasard, Claude Viallat fait ses classes à l’École des Beaux-arts de Montpellier puis à celle de Paris. Entre les deux, il peint des taureaux sur des boîtes de fromage, met ses peintures à l’épreuve du feu et s’inspire de Matisse sur des planches de récupération, le tout durant son service militaire en Algérie. Devenu professeur à son tour, Claude Viallat incite ses élèves à trouver leurs propres signatures. La sienne, il la trouve en 1966 au détour d’une expérimentation à l’éponge. C’est une forme aux contours souples, oblongue, qui ressemble pour certains à un haricot, pour d’autre à l’empègue qui décore les maisons du sud, mais surtout qui ne signifie rien. Depuis, Claude Viallat la conjugue à l’infini, la maltraite, la travaille sans relâche.
« J'ai trouvé la manière dont les peintres en bâtiment peignaient les cuisines dans le sud de la France. Ils chaulaient les murs en blancs, puis trempaient des éponges ou des tissus dans de la chaux bleue ou rose et tamponnaient régulièrement les murs, de manière à avoir une espèce de papier peint du pauvre en répétition. Et cette technique de répétition était très importante pour moi. Il me fallait trouver un véhicule pour pouvoir marquer une image et c'est une éponge corrodée par la javel qui me l'a donné et qui a donné la forme que j'emploie encore actuellement. »
Dans ses œuvres, on croise des draps, des velours, frappés ou ras, des toiles de bâche, des rideaux à fleurs, des foulards, des tentes, des toiles à coussins, à dossiers, à matelas mais aussi des portes, bois flottés, cordes, filets de pêche ou cercles de barrique... Autant de matériaux, tantôt seuls, tantôt montés ensemble, qui ont leur propre manière de faire réagir la couleur et de jouer des variations chromatiques.
Extraits des entretiens entre Claude Viallat et Arnaud Laporte, lors de l’émission « Affaires Culturelles » diffusée en février 2021 sur France Culture
« J'ai trouvé la manière dont les peintres en bâtiment peignaient les cuisines dans le sud de la France. Ils chaulaient les murs en blancs, puis trempaient des éponges ou des tissus dans de la chaux bleue ou rose et tamponnaient régulièrement les murs, de manière à avoir une espèce de papier peint du pauvre en répétition. Et cette technique de répétition était très importante pour moi. Il me fallait trouver un véhicule pour pouvoir marquer une image et c'est une éponge corrodée par la javel qui me l'a donné et qui a donné la forme que j'emploie encore actuellement. »
Dans ses œuvres, on croise des draps, des velours, frappés ou ras, des toiles de bâche, des rideaux à fleurs, des foulards, des tentes, des toiles à coussins, à dossiers, à matelas mais aussi des portes, bois flottés, cordes, filets de pêche ou cercles de barrique... Autant de matériaux, tantôt seuls, tantôt montés ensemble, qui ont leur propre manière de faire réagir la couleur et de jouer des variations chromatiques.
Extraits des entretiens entre Claude Viallat et Arnaud Laporte, lors de l’émission « Affaires Culturelles » diffusée en février 2021 sur France Culture
Info+
Le quai 294M9/ la gare
140 route de la gare
71740 Saint-Maurice-lès-Châteauneuf
Tél :03 85 84 35 97
esoxlucius.art@gmail.com
http://esoxlucius-art.blogspot.com
Exposition Claude Viallat
Jusqu'au dimanche 25 août 2024
Les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14:30 à 19:00 ou sur rendez-vous
Entrée libre
Renseignements au 07 68 02 24 17 / 03 85 84 35 97
Avec le soutien de la galerie Ceysson & Bénetière.
140 route de la gare
71740 Saint-Maurice-lès-Châteauneuf
Tél :03 85 84 35 97
esoxlucius.art@gmail.com
http://esoxlucius-art.blogspot.com
Exposition Claude Viallat
Jusqu'au dimanche 25 août 2024
Les jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14:30 à 19:00 ou sur rendez-vous
Entrée libre
Renseignements au 07 68 02 24 17 / 03 85 84 35 97
Avec le soutien de la galerie Ceysson & Bénetière.