Salagon, Alpes de Haute-Provence, Musée de préhistoire des Gorges du Verdon : Mastodontes, une histoire de famille

Le mot déjà, mastodonte, fait gros. Il est long, il pèse lourd. Quand on pense musée de préhistoire, on ne peut s’empêcher de visualiser la bête, haute et large, impressionnante et vite si l’on s’approche, terrifiante.


Le rêve de tous les enfants : avoir bien peur tandis qu’on serre une main protectrice… Qui est ce lointain cousin du mammouth ?
Déjà, c’est un Proboscidien -cela veut dire qu’il a une trompe- apparu en Afrique il y a plus de 50 millions d’années. Dans sa catégorie, l’emblématique mammouth laineux et de nos jours l’éléphant ; ils constituent une famille méconnue et cependant familière.

Mastodontes une histoire de famille raconte l’histoire et l’évolution fantastique et florissante des mastodontes qui ont vécu sur tous les continents aidée par une quinzaine de moulages exceptionnels de crâne, défense, fémur..
Des reproductions que le public peut enfin toucher -avec précautions bien sûr- ce qui met en plus proche familiarité avec l’animal. On trouve aussi des reproductions miniatures de mastodontes d’Auvergne et de mastodonte américain. Jusqu’au 12 novembre

Céramiques et Bai Ming
20 ans que sont installés les vitraux de l’église de Salagon !
Et l’artiste chinois Bai Ming vient jouer avec la lumière rouge d’Aurélie Nemours, disparue en 2005, et qui s'était engagée dans la voie de l'abstraction à partir de 1949, développant une peinture abstraite, à partir de couleurs pures et de formes géométriques ; à qui André Lhote aurait appris tout ce qui «pouvait être transmis en matière de peinture. »
Quant à Bai Ming, il est l’un des acteurs les plus importants du renouveau de la porcelaine en Chine depuis les années 1990. Professeur, théoricien et céramiste, il concourt avec d’autres artistes de sa génération à refonder la tradition des officines de Jingdezhen après plus d’un siècle de déclin. Peintre, il déploie sur la toile ou le papier la même attention au mariage de l’ancien et du moderne, à la synthèse de l’Est et de l’Ouest.
Contempler les œuvres de Bai Ming, c’est pour le public français, à la fois découvrir l’un des pans de plus en plus admirés de l’art contemporain chinois et la capacité de la tradition de l’Asie à se renouveler sans se renier.
Jacqueline Aimar

Jusqu’au 28 octobre

[Au cours de l’été interviendront les 26es Journées de la Préhistoire , les 22 et 23 juillet (entrée gratuite au village préhistorique), les Journées du Patrimoine, les 17 et 18 septembre et la Fête de la Science les 13 et 14 octobre (entrée gratuite)]

Y aller


Jacqueline Aimar
Mis en ligne le Mercredi 4 Juillet 2018 à 09:49 | Lu 233 fois
Jacqueline Aimar
Dans la même rubrique :