Samson et Dalila, de Camille Saint-Saëns, Grand Théâtre de Genève, du 7 au 21 novembre 2012

Samson et Dalila. Opéra en 3 actes et 4 tableaux de Camille Saint-Saëns. Livret de Ferdinand Lemaire. Œuvre dédiée à Pauline Viardot-Garcia. Créé en langue allemande à Weimar, au Hoftheater, le 2 décembre 1877. Créé en version originale à Rouen, au Théâtre des Arts, le 3 mars 1890. Chanté en français avec surtitres anglais et français


Samson et Dalila

Camille Saint-Saëns voulait écrire un oratorio dans le style de Haendel ou Mendelssohn. C’est un grand opéra à la française qui est sorti de sa plume, rempli de musiques voluptueuses, de chœurs sismiques et de ballets qui font la bacchanale. Mais sur un thème biblique… Ce qui compliqua un peu les premières représentations de l’opéra, car la pruderie bigote héritée du Second Empire ne tolérait pas d’aborder un thème sacré sur la scène très profane de l’opéra. Dans cette mise en scène du créateur visuel britannique Patrick Kinmonth, l’histoire est transposée à l’époque même de la création de l’œuvre, la « Belle Époque », avec des images de la guerre franco-prusse de 1870 pour refléter le conflit entre le peuple d’Israël et les Philistins, où Samson et Dalila sont instrumentalisés par les forces de l’oppression et de la persécution.

Samson et Dalila
Au chapitre XVI du Livre des Juges, nous lisons que Samson est un guerrier consacré à Dieu, dont la force et le charisme ont permis au peuple d’Israël de résister à l’oppression païenne des Philistins. Les chefs des Philistins décident alors de déployer l’arme la plus redoutable et efficace pour découvrir le secret de l’invincible Samson : ils envoient Dalila, la plus belle femme de leur peuple, aveugler le héros des Israélites de ses charmes enivrants. Le sort des enfants d’Israël est pris dans les boucles de la chevelure de Samson, que Dalila enroule avec tendresse autour de ses longs doigts.

Pratique

Distribution :
Direction musicale : Michel Plasson
Mise en scène : Patrick Kinmonth
Décors et costumes : Patrick Kinmonth | Darko Petrovic
Lumières : Manfred Voss
Chorégraphie : Jonathan Lunn
Chœur : Ching-Lien Wu
Samson : Aleksandrs Antonenko
Dalila : Malgorzata Walewska
Le Grand Prêtre de Dagon : Alain Vernhes
Abimélech : Jean Teitgen
Un vieillard hébreu : Brian Bannatyne-Scott
Le Messager : Fabrice Farina
Le 1er Philistin : Rémi Garin
Le 2ème Philistin : Khachik Matevosyan
Avec l'Orchestre de la Suisse Romande et le Chœur du Grand Théâtre
2h30 (incluant un entracte)
Grand Théâtre de Genève

Dates
07.11.2012 | 19h30
10.11.2012 | 19h30 Offre touristique - Passion de l'Opéra*
13.11.2012 | 19h30
16.11.2012 | 19h30
19.11.2012 | 19h30
21.11.2012 | 19h30

Pierre Aimar
Mis en ligne le Mercredi 24 Octobre 2012 à 20:50 | Lu 849 fois
Pierre Aimar
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