Sound of Music © Sebastien Monachon
Produit par la Fondation Suisse pour la Culture (Prohelvetia), ce spectacle en anglais, chanté et dansé, qui s'inspire des débuts de la comédie musicale de Broadway dans les jours difficiles de la crise de 1929, nous raconte, sans aucune dramaturgie, mais à travers une série de clichés, des situations paniques de notre temps comme, par exemple, le crash d'un avion de ligne, le suicide d'un jeune internaute, le réchauffement climatique ou la disparition exponentielle d'espèces animales et végétales.
Avec un cynisme surprenant, chanteurs et danseurs s'exhibent dans des postures provocantes, prennent la pose pour des photos de groupe, improvisent des figures de break dance, ou sourient béatement au public comme s'il s'agissait de vivre un cauchemar réjouissant dans un navire en perdition. Dans l'ensemble, le ton parodique est adopté pour rire de choses consternantes.
Le tableau final, en forme de défilé de mode, avec la marche rapide et saccadée avant-arrière de toute la troupe autour d'un rideau de franges scintillantes et de papier aluminium doré, dans des effets de lumière aveuglants, suscite dans la salle un enthousiasme communicatif qui fait oublier quelque peu l'agaçante litanie des sujets angoissants traités de manière ludique pendant plus d'une heure.
Philippe Oualid
Avec un cynisme surprenant, chanteurs et danseurs s'exhibent dans des postures provocantes, prennent la pose pour des photos de groupe, improvisent des figures de break dance, ou sourient béatement au public comme s'il s'agissait de vivre un cauchemar réjouissant dans un navire en perdition. Dans l'ensemble, le ton parodique est adopté pour rire de choses consternantes.
Le tableau final, en forme de défilé de mode, avec la marche rapide et saccadée avant-arrière de toute la troupe autour d'un rideau de franges scintillantes et de papier aluminium doré, dans des effets de lumière aveuglants, suscite dans la salle un enthousiasme communicatif qui fait oublier quelque peu l'agaçante litanie des sujets angoissants traités de manière ludique pendant plus d'une heure.
Philippe Oualid