Guests Josette Baïz - Groupe Grenade © Cécile Martini
... avec des jeunes d'origines et de cultures diverses (orientale, asiatique, africaine ou urbaine) qui l'ont amenée à repenser et à modifier sa démarche artistique inspirée par les techniques modern et post-modern de Limon, Graham et Cunningham, pour se confronter aux propositions de la break dance, du smurf, du hip-hop, des danses gitanes, indiennes ou orientales.
Et c'est en écoutant au Festival d'Aix les musiciens du Quatuor Béla interpréter des œuvres de Crumb, Oswald, Kurtag et Britten, qu'est née l'idée de ce spectacle intitulé "Spectres", qui se donne devant et avec ce prestigieux groupe d'instruments à cordes.
Les jeunes gens qui interprètent la chorégraphie de Josette Baïz (trois filles et quatre garçons) avec une étonnante fougue juvénile, nous entraînent dans un univers chaotique, difficilement supportable pour les puristes de la danse abstraite contemporaine. Pendant une heure, ils épousent l'esprit déroutant, hypnotisant de ces musiques ardues, aux coups d'archets stridents, en se démenant comme des forcenés pour célébrer la vacuité du mouvement, la fureur de pirouetter, de cabrioler ou de chuter dans la déraison absolue. Secoués de convulsions, se contorsionnant à l'extrême, les danseurs finissent par soulever les musiciens de leurs chaises pour les étreindre ou s'emparer de leurs instruments, avant de disparaître en procession de fantômes suscitée par la singularité des sons.
Appréciant la performance au coin de l'humour, une partie du public exulte, ce qui réjouit la chorégraphe et sa compagnie au moment des saluts.
Philippe Oualid
Et c'est en écoutant au Festival d'Aix les musiciens du Quatuor Béla interpréter des œuvres de Crumb, Oswald, Kurtag et Britten, qu'est née l'idée de ce spectacle intitulé "Spectres", qui se donne devant et avec ce prestigieux groupe d'instruments à cordes.
Les jeunes gens qui interprètent la chorégraphie de Josette Baïz (trois filles et quatre garçons) avec une étonnante fougue juvénile, nous entraînent dans un univers chaotique, difficilement supportable pour les puristes de la danse abstraite contemporaine. Pendant une heure, ils épousent l'esprit déroutant, hypnotisant de ces musiques ardues, aux coups d'archets stridents, en se démenant comme des forcenés pour célébrer la vacuité du mouvement, la fureur de pirouetter, de cabrioler ou de chuter dans la déraison absolue. Secoués de convulsions, se contorsionnant à l'extrême, les danseurs finissent par soulever les musiciens de leurs chaises pour les étreindre ou s'emparer de leurs instruments, avant de disparaître en procession de fantômes suscitée par la singularité des sons.
Appréciant la performance au coin de l'humour, une partie du public exulte, ce qui réjouit la chorégraphe et sa compagnie au moment des saluts.
Philippe Oualid