Pencreac'h, Le naufragé (2011). Technique mixte et huile sur toile, 200 x 200 cm
La peinture est cette matière liquide, glissante, qui s’insinue, créant des courants, des tempêtes parfois. Elle est ici mise en scène, littéralement, dans un espace gigantesque devenant une mer, une plage, une île…
De grands tryptiques et dyptiques composent le cœur de l’exposition, dans la lignée des peintures d’histoire, tableaux de naufrages, référence au Radeau de la Méduse… Mêlant différents médiums, huile et encre de Chine notamment, dont la fluidité et les tourbillons sombres évoquent les ciels d’orages, l’artiste poursuit son travail avec les mannequins. Ils sont accrochés aux tableaux tels des naufragés, leur membres pourfendent les flots, leurs corps flottent et se métamorphosent, dieux marins ou noyés, pour devenir un peu plus loin sculptures dans l’espace en émergeant d’un sol liquéfié sous l’effet de la peinture. Une grande barque chargée de personnages, métaphore simple de notre condition, accueille les visiteurs sous la verrière. Fonds marins, animaux fantastiques, scènes aquatiques déferlent en peinture, des sculptures d’assemblages, radeaux ou bateaux de fortune, corps flottants, rythment l’exposition et conduisent à l’étage où sont présentés les travaux préparatoires, aquarelles, encres de Chine sur papier et petits tableaux d’études. Dans l’allée centrale une grande fresque mouvante et anamorphosée, éphémère, achèvera de déployer tout le vocabulaire formel de Stéphane Pencréac’h.
Cette exposition est bien sûr un constat poétique et littéral, presque désespéré, de notre fuite en avant, des orages qui s’accumulent au-dessus de nos têtes et de l’approche, inéluctable, de la Tempête…
Elle sera accompagnée de l’édition d’un catalogue avec un texte de Jean-Michel Foray.
De grands tryptiques et dyptiques composent le cœur de l’exposition, dans la lignée des peintures d’histoire, tableaux de naufrages, référence au Radeau de la Méduse… Mêlant différents médiums, huile et encre de Chine notamment, dont la fluidité et les tourbillons sombres évoquent les ciels d’orages, l’artiste poursuit son travail avec les mannequins. Ils sont accrochés aux tableaux tels des naufragés, leur membres pourfendent les flots, leurs corps flottent et se métamorphosent, dieux marins ou noyés, pour devenir un peu plus loin sculptures dans l’espace en émergeant d’un sol liquéfié sous l’effet de la peinture. Une grande barque chargée de personnages, métaphore simple de notre condition, accueille les visiteurs sous la verrière. Fonds marins, animaux fantastiques, scènes aquatiques déferlent en peinture, des sculptures d’assemblages, radeaux ou bateaux de fortune, corps flottants, rythment l’exposition et conduisent à l’étage où sont présentés les travaux préparatoires, aquarelles, encres de Chine sur papier et petits tableaux d’études. Dans l’allée centrale une grande fresque mouvante et anamorphosée, éphémère, achèvera de déployer tout le vocabulaire formel de Stéphane Pencréac’h.
Cette exposition est bien sûr un constat poétique et littéral, presque désespéré, de notre fuite en avant, des orages qui s’accumulent au-dessus de nos têtes et de l’approche, inéluctable, de la Tempête…
Elle sera accompagnée de l’édition d’un catalogue avec un texte de Jean-Michel Foray.