Théâtre 16 au 24 janvier : Autour de Gabo à la Chapelle Gély, Montpellier

«Autour de Gabo» est la dernière escale de notre grande fresque autour du romancier Gabriel Garcia
Marquez avant Soledad.
Soledad sera l’adaptation théâtralisée de sera l’adaptation théâtralisée de Cent ans de solitude, roman incontournable de la littérature latino-américaine.


En attendant que l’on vous raconte l’incroyable épopée de la famille Buendia de Cent ans de solitude, nous vous offrons afin de patienter, de vous mettre en appétit, Autour de Gabo :
un avant goût de l’histoire de ces Cent ans de solitude.
Elle ne dure que 36472 jours, 5196 semaines, 1200 mois…
Les 16, 17, 23 et 24 janvier nous allons vous plonger, dans l’univers baroque de L’Astrolabe et de Gabriel
Garcia Marquez : entre théâtre épique et théâtre d’action, à la frontière du cabaret et du cirque.
L’espagnol et le français s’y côtoient en permanence sans que cela apparaisse comme une barrière mais
plutôt comme une ouverture aux multiples poésies du langage et à ses richesses, à un métissage des
cultures.
Nous tentons de ressembler à ces gens du voyage qui se posent pour un instant en n’importe quel lieu et
qui racontent des histoires aux autochtones avides de rêves et de récits extraordinaires. Nous sommes
des passeurs, des colporteurs d’histoires venues d’ailleurs...

La Compagnie de l’Astrolabe
Notre équipage est formé d’anciens membres de la Compagnie Pourquoi pas? (Natacha Rabër, Tony
Bruneau, Nicolas Pichot ) et de l’un de ses fondateurs: Sébastien Lagord, auxquels sont venus se rallier
d’autres compagnons de voyage (Evelyne Torroglosa et Marc Pastor).
Un désir de renouveau, de vitalité, de création, nous a poussé à quitter notre ancienne carapace
devenue étriquée, pour nous envoler vers d’autres horizons avec la Compagnie de l’Astrolabe. Nous ne
renions rien, emportant dans nos bagages nos chers amis Rabelais, Goldoni, Botho Strauss, Molière,
Koltes, Monty Pythons, Kusturica, Chaplin, Fellini, Cervantes, Gabriel Garcia Marquez...
Rue de la Croix d’or, nous avons fait vivre Les Thélémites, un lieu de vie et de création dans lequel nous
avions lancé le concept d’Auberge théâtrale.
Aujourd’hui nous sommes sans théâtre fi xe mais qu’à cela ne tienne, nous allons de lieu en lieu,
proposant des spectacles souples, légers, adaptables à tout terrain et pour tout public. Nous nous
arrêtons dans des espaces à dimensions humaines, transportant avec nous l’âme fondatrice des
Thélémites, pour créer un espace dans lequel le sacré et le profane se retrouvent et se confondent. Un
endroit de théâtre où le public est pris en compte. Où il est l’invité de la soirée... Et où nous construisons
ensemble, artistes et spectateurs, un moment éphémère, unique et vivant... Et nous jouons.

Autour de Gabo
A la Chapelle Gély
Les 16, 17, 23 et 24 janvier 09 à 19h
D’après Cent ans de solitude
de Gabriel Garcia Marquez
Cie de l'Astrolabe
14 rue Dom Vaissette
34000 Montpellier
TEL. 06 80 64 10 33 / 04.67.41.19.83
compagnie.astrolabe@gmail.com

Gabriel Garcia Marquez digest

Naissance: 6 mars 1927
Activité: romancier, novelliste, journaliste.
Nationalité: colombienne.
Genre: merveilleux, fabuleux, historique, humoristique, satirique, dramatique.
Sujet: histoire du continent latino-américain et de la Colombie.
Mouvement: réalisme magique.
Infl uences: G.K. Chesterton, Fedor Dostoïevski, William Faulkner, Günter Grass, Franz Kafka, Vladimir Nabokov, Juan Rulfo, Sophocle, Virginia Woolf, James Joyce.
A influencé: Michael Chabon, Toni Morrison, Salman Rushdie, Will Self, T. Coraghessan Boyle.
Œuvres principales: Cent ans de solitude, Chronique d’une mort annoncée, L’Amour au temps du
choléra.
Éditeurs: Editorial Sudamérica, Point Seuil.
Récompenses: prix Rómulo Gallegos et prix Nobel de littérature en 1982 pour Cent ans de solitude.

Enfant, Garcia Mârquez a entendu de la bouche de sa grand-mère les légendes, les fables, les prestigieux mensonges par lesquels l’imagination populaire évoquait l’antique splendeur de la région; il a revécu aux côtés de son grand-père, un vétéran des guerres civiles, les épisodes les plus explosifs et sanglants de la violence colombienne. Son grand-père est mort quand il avait huit ans. «Depuis lors, il ne m’est rien arrivé d’intéressant», a-t-il déclaré à un journaliste. Pourtant bien des choses lui arrivent: il est
journaliste à Bogota; en 1954, El Espectador l’envoie en Italie couvrir la mort de Pie XII et, comme ce
décès prend plusieurs années, il se débrouille en attendant pour étudier le cinéma à Rome et voyager
à travers toute l’Europe. Un jour il se retrouve en rade à Paris, sans travail et sans argent; là, dans un
petit hôtel du Quartier latin où il vit à crédit, il récrit onze fois une œuvre courte et magistrale: Pas de
lettre pour le colonel.
1956 voit son retour fugace en Colombie: il se marie avec une belle jeune fi lle aux traits égyptiens,
Mercedes, puis il se rend au Venezuela où il travaille deux ans dans des revues et des journaux. En
1959, il ouvre le bureau de Prensa latina à Bogota, et l’année suivante le voit correspondant à New
York de cette agence cubaine. En 1960, il fait un voyage homérique par la route à travers Deep South,
les livres de Faulkner sous le bras. «Réentendre parler espagnol et manger chaud nous a décidé à
rester à México». Depuis il vit dans la capitale mexicaine, écrivant des scénarios. Ses troisième et
quatrième livres, Les Funérailles de la Grande Mémé et La mala hora paraissent en 1962, en même
temps que les éditions Julliard lancent (en 1963) à Paris la version française de Pas de lettre pour le
colonel.
Un jour de 1965, alors qu’il se rend de México à Acapulco, Garcia Màrquez « voit» soudain le roman
auquel il travaille mentalement depuis son adolescence. «Il était si mûr que j’aurais pu dicter sur-lechamp
le premier chapitre, mot à mot, à une dactylo», déclare-t-il. Il s’enferme alors dans son bureau,
pourvu de grandes réserves de papier et de cigarettes, et ordonne qu’on ne le dérange sous aucun
prétexte pendant six mois.

pierre aimar
Mis en ligne le Mercredi 7 Janvier 2009 à 19:35 | Lu 780 fois
pierre aimar
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