Nous avons pu commencer à découvrir l’univers kanak : nous « avons fait la coutume » : offrande composée de petits cadeaux de bienvenue suivie de courts discours de part et d’autre ; de mon côté en qualité de doyen du groupe et, du côté kanak, de la part du chef de tribu ou du chef de clan qui répondait à mes propos.
La coutume prévoit que lorsque l’on quitte la tribu, celle–ci offre un petit présent pour remercier ceux/celles qui lui ont rendu visite ; échange de discours, les kanaks mettant l’accent sur le respect, le partage. Nous aussi bien évidemment !
Nous avons donné concert en fin d’après-midi dans chacune des tribus ; à vrai dire, il faisait nuit et nous avons constaté que le public assistant au concert était bien plus important que celui qui nous voyions nous écouter ; une partie conséquente du public se tenait à l’écart, hors de notre vue…
Après le concert, nous étions conviés à dîner ; repas de belle qualité préparé par les femmes de la tribu qui, dans deux tribus sur trois, ne sont pas venues dîner avec nous, se tenant en retrait dans l’espace réservé à la cuisine. Enfin nous avons dormi dans un espace collectif de la tribu…
Il semble que notre musique ait été appréciée par les membres de la tribu présents à en juger par les réactions d’après-concert; bien évidemment la musique d’Akpé Motion est très différente du Kaneka joué ici ; néanmoins, nous avons pu écouter et jouer avec les musiciens d’une tribu qui se sont produits après nous jeudi soir. J’ai plaisir à préciser que Ian notre technicien-son appointé par l’AFMI (association pour la formation des musiciens intervenants en Nouvelle Calédonie), a été plus que parfait ; disposant d’ un excellent matériel, il nous a assuré, dans toutes les tribus, un son superbe.
Passer une journée entière dans une tribu kanak permet bien évidemment d’échanger, de « toucher du doigt » les problèmes du peuple kanak dont il nous est apparu qu’il était très majoritairement désireux de vivre en paix et en bonne entente avec les autres communautés. Pour autant cette belle et grande terre pourra-t-elle un jour sortir du communautarisme actuel ?
Bernard, notre chauffeur kanak, nous a fait découvrir une part conséquente de la côte ouest et de la côte est de Nouvelle Calédonie ; nous avons même emprunté, entre Canala et Thio, la route dite à horaire, route en terre rouge qui est, en fonction des heures de la journée, dans un sens ou dans l’autre ; les distances s’apprécient plus en heures qu’en kilomètres : nous avons mis 5h pour aller de la tribu Konoyes-Shaoué à Kaouaoua à celle de Caco à Canala.
Après notre concert hier soir vendredi 1er novembre à la tribu Winané de Boulouparis, nous avons dîné avec certains membres de la tribu dont le président des représentants des clans, puis nous sommes allés dormir à La Foa chez Zhor et André Gable qui sont à l’origine de notre venue en Nouvelle Calédonie. Ainsi prenait fin Jazz en tribu en Province Nord, opération initiée par l’AFMI, que nous remercions bien sincèrement.
Un week-end reposant avant de nouvelles aventures à Nouméa la semaine prochaine. A noter que Romain n’a rien perdu dans les tribus, ce qui relève presque de l’exploit !
La coutume prévoit que lorsque l’on quitte la tribu, celle–ci offre un petit présent pour remercier ceux/celles qui lui ont rendu visite ; échange de discours, les kanaks mettant l’accent sur le respect, le partage. Nous aussi bien évidemment !
Nous avons donné concert en fin d’après-midi dans chacune des tribus ; à vrai dire, il faisait nuit et nous avons constaté que le public assistant au concert était bien plus important que celui qui nous voyions nous écouter ; une partie conséquente du public se tenait à l’écart, hors de notre vue…
Après le concert, nous étions conviés à dîner ; repas de belle qualité préparé par les femmes de la tribu qui, dans deux tribus sur trois, ne sont pas venues dîner avec nous, se tenant en retrait dans l’espace réservé à la cuisine. Enfin nous avons dormi dans un espace collectif de la tribu…
Il semble que notre musique ait été appréciée par les membres de la tribu présents à en juger par les réactions d’après-concert; bien évidemment la musique d’Akpé Motion est très différente du Kaneka joué ici ; néanmoins, nous avons pu écouter et jouer avec les musiciens d’une tribu qui se sont produits après nous jeudi soir. J’ai plaisir à préciser que Ian notre technicien-son appointé par l’AFMI (association pour la formation des musiciens intervenants en Nouvelle Calédonie), a été plus que parfait ; disposant d’ un excellent matériel, il nous a assuré, dans toutes les tribus, un son superbe.
Passer une journée entière dans une tribu kanak permet bien évidemment d’échanger, de « toucher du doigt » les problèmes du peuple kanak dont il nous est apparu qu’il était très majoritairement désireux de vivre en paix et en bonne entente avec les autres communautés. Pour autant cette belle et grande terre pourra-t-elle un jour sortir du communautarisme actuel ?
Bernard, notre chauffeur kanak, nous a fait découvrir une part conséquente de la côte ouest et de la côte est de Nouvelle Calédonie ; nous avons même emprunté, entre Canala et Thio, la route dite à horaire, route en terre rouge qui est, en fonction des heures de la journée, dans un sens ou dans l’autre ; les distances s’apprécient plus en heures qu’en kilomètres : nous avons mis 5h pour aller de la tribu Konoyes-Shaoué à Kaouaoua à celle de Caco à Canala.
Après notre concert hier soir vendredi 1er novembre à la tribu Winané de Boulouparis, nous avons dîné avec certains membres de la tribu dont le président des représentants des clans, puis nous sommes allés dormir à La Foa chez Zhor et André Gable qui sont à l’origine de notre venue en Nouvelle Calédonie. Ainsi prenait fin Jazz en tribu en Province Nord, opération initiée par l’AFMI, que nous remercions bien sincèrement.
Un week-end reposant avant de nouvelles aventures à Nouméa la semaine prochaine. A noter que Romain n’a rien perdu dans les tribus, ce qui relève presque de l’exploit !