Régis Perray, Balayage de la route occidentale, Gizeh Egypte, Mars 1999 (détail), 1999, Collection Frac Franche-Comté © Régis Perray
La Répétition. Du 15 février au 17 mai 2015 ouverture / vernissage samedi 14 février, 18h
Avec : Sachiko Abe, Marina Abramovic, Francis Alÿs, Claude Closky, Jimmie Durham, Esther Ferrer, Augustin Lesage, Steve McQueen, Bruce Nauman, Roman Opalka, Régis Perray, Magali Sanheira, Alain Séchas, Pierrick Sorin, Jana Sterbak
La répétition fait l’objet d’appréciations contradictoires voire ambivalentes et c’est sans doute la raison pour laquelle elle fascine et passionne autant. Outre les chercheurs en médecine, physique, psychologie, neurologie, elle passionne les philosophes comme les écrivains ou les chorégraphes et naturellement les artistes visuels qui s’en sont emparés avec une « fréquence croissante » depuis le début du XXe siècle.
Dans les œuvres présentées au sein de cette exposition – produites pour l’occasion ou issues pour la plupart de collections publiques – la répétition se manifeste dans une fréquence quasi mécanique. Le geste est fastidieux, laborieux, saccadé et monotone. Il semble souvent inutile, voire absurde… Pour autant, ces œuvres relèvent autant de la tragédie que du rituel voire du jeu d’enfant, du burlesque que de l’implacable discipline des arts martiaux. Elles sont révélatrices de la façon dont aujourd’hui dans notre société, nous considérons notre propre corps. Elles nous renvoient à notre propre condition. Elles disent enfin beaucoup de la fonction de l’art et du positionnement de l’artiste qui, faisant le choix de cette méthode, oscille entre autodérision, dépassement de soi et distanciation.
La répétition fait l’objet d’appréciations contradictoires voire ambivalentes et c’est sans doute la raison pour laquelle elle fascine et passionne autant. Outre les chercheurs en médecine, physique, psychologie, neurologie, elle passionne les philosophes comme les écrivains ou les chorégraphes et naturellement les artistes visuels qui s’en sont emparés avec une « fréquence croissante » depuis le début du XXe siècle.
Dans les œuvres présentées au sein de cette exposition – produites pour l’occasion ou issues pour la plupart de collections publiques – la répétition se manifeste dans une fréquence quasi mécanique. Le geste est fastidieux, laborieux, saccadé et monotone. Il semble souvent inutile, voire absurde… Pour autant, ces œuvres relèvent autant de la tragédie que du rituel voire du jeu d’enfant, du burlesque que de l’implacable discipline des arts martiaux. Elles sont révélatrices de la façon dont aujourd’hui dans notre société, nous considérons notre propre corps. Elles nous renvoient à notre propre condition. Elles disent enfin beaucoup de la fonction de l’art et du positionnement de l’artiste qui, faisant le choix de cette méthode, oscille entre autodérision, dépassement de soi et distanciation.
Bernard Piffaretti. Juste Retour (des choses et des mots), du 15 février au 17 mai 2015 ouverture / vernissage samedi 14 février, 18h
S’il est un peintre de la répétition, il s’agit sans conteste de Bernard Piffaretti. Sa méthode se résume en quelques mots : depuis le milieu des années 80, il duplique un même motif de part et d’autre d’un trait de partition central tracé
au préalable sur le tableau. Ce faisant, l’artiste s’impose une contrainte, une règle du jeu qui lui confère la distance nécessaire pour se consacrer à son véritable objet : la peinture en elle-même. Pour cette exposition, Bernard Piffaretti a choisi de regrouper pour la première fois un important ensemble de peintures réalisées entre 1986 et 2014. Toutes « thématisent la procédure du redoublement à l’aide, exclusive ou presque, de mots et de signes linguistiques ». Ces peintures l’artiste les nomme « Métapeintures », autrement dit des peintures sur la peinture, des peintures « parlant » de la peinture.
au préalable sur le tableau. Ce faisant, l’artiste s’impose une contrainte, une règle du jeu qui lui confère la distance nécessaire pour se consacrer à son véritable objet : la peinture en elle-même. Pour cette exposition, Bernard Piffaretti a choisi de regrouper pour la première fois un important ensemble de peintures réalisées entre 1986 et 2014. Toutes « thématisent la procédure du redoublement à l’aide, exclusive ou presque, de mots et de signes linguistiques ». Ces peintures l’artiste les nomme « Métapeintures », autrement dit des peintures sur la peinture, des peintures « parlant » de la peinture.
chez-robert du 20 mars au 17 mai 2015 ; vendredi 20 mars 2015 : table-ronde à 17h30 / vernissage à 18h30
Avec : Patrice Ferrasse, Helen Pynor, Julien Cadoret, Vincent Ganivet, Cécile Meynier, Kiss Me Dealdly (École Nationale Supérieure d’Arts Paris-Cergy), Pierre-Yves Freund, Emmanuel Régent, Pierre Fischer, Jean Dupuy, Béatrice Duport, Josué Rauscher, Ivan Fayard, Vincent Carlier, Renaud Patard, Matthieu Clainchard, Jean Denant, Romain Métivier, Pierre Ardouvin, Stéphanie Lefebvre, Thomas Benard, Marion Robin, Simon Nicaise, Isabelle Giovacchini, Michelle Theureau, Matthieu Martin, Tineke Bruijnzeels, Iouri Camicas, Marjorie Le Berre, Fabien Léaustic, Fanny Paldacci, Maude Maris, Benoît Tremsal, Emmanuelle Sanson, Thierry Millotte, Aurélie Menaldo, David Renaud, Nicolas Muller... et Marcel Duchamp en guest star pour boucler la boucle.
Le Frac consacre une exposition rétrospective à La Galerie d’art chez-robert fondée en 2007 par mdlx/michel delacroix, artiste vivant et travaillant en Franche-Comté. Les propositions de plus de 40 artistes font l’histoire de chez-robert, un « espace d’exposition aux contraintes spatiales très particulières, pour lequel les artistes élaborent des propositions spécifiques » précise son concepteur et directeur sur le site internet de la galerie www.chez-robert.com. Bien plus qu’une vitrine, ce site internet constitue le seul et unique moyen de découvrir les expositions.
Pour mdlx « chez-robert invente de nouveaux possibles, crée une zone de rencontre, permet des projets hors de toute contrainte matérielle forte, joue avec le marché. C’est un geste d’artiste, une réflexion en œuvre sur et autour de la production, de la création et de l’exposition ». C’est sur ce principe généreux et exigeant que les projets et expérimentations se sont succédés dans la Galerie.
Le Frac consacre une exposition rétrospective à La Galerie d’art chez-robert fondée en 2007 par mdlx/michel delacroix, artiste vivant et travaillant en Franche-Comté. Les propositions de plus de 40 artistes font l’histoire de chez-robert, un « espace d’exposition aux contraintes spatiales très particulières, pour lequel les artistes élaborent des propositions spécifiques » précise son concepteur et directeur sur le site internet de la galerie www.chez-robert.com. Bien plus qu’une vitrine, ce site internet constitue le seul et unique moyen de découvrir les expositions.
Pour mdlx « chez-robert invente de nouveaux possibles, crée une zone de rencontre, permet des projets hors de toute contrainte matérielle forte, joue avec le marché. C’est un geste d’artiste, une réflexion en œuvre sur et autour de la production, de la création et de l’exposition ». C’est sur ce principe généreux et exigeant que les projets et expérimentations se sont succédés dans la Galerie.
Pratique
Frac Franche-Comté Cité des arts
2, passage des arts
25000 Besançon
+33 (0)3 81 87 87 00
www.frac-franche-comte.fr
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