Vicente Campos à la trompette et Gabriele Pezone à l’orgue © Pierre Aimar
Elle propose cet après-midi du 24 juillet, un concert alliant Vicente Campos à la trompette et Gabriele Pezone à l’orgue dans une église trop petite pour l’occasion avec Vicente Campos le public va à la rencontre d’un trompettiste d’abord formé à l’Ecole de musique de Monserrat en Catalogne puis au Conservatoire de Valencia.
Quant à Gabriele Pezone, après de brillantes études de pianoforte et de composition en Italie, il a suivi les cours d’animation liturgique du diocèse de Rome avant de diriger la Traviata, Tosca, puis Madame Butterfly.
Deux interprètes de choix donc pour ce concert qui devrait allier musique sereine et grandiose.
Au programme d’abord Albinoni chez qui la trompette sonne haut et clair dans un allegro vif en appels successifs avant un autre allegro lentement rythmé qui s’achève en ritournelle dansante.
Avec Zipoli, les versets et chants d’offertoire pour orgue seul traduisent une méditation faite de petites phrases graves et profondes. Nous avons découvert la musique de Zipoli, toute en réflexions qui s’enroulent sur elles-mêmes. Comme on s’y attendait lors d’un concert pour trompette et orgue, on espérait de la musique de gloire: la suite en ré de Haendel, contant un retour de guerre, au rythme vif et gai répond à ce désir.
Arrivent les deux grands offertoires de Donizetti. On connaissait le compositeur pour ses opéras aux grands airs célèbres : Lucia de Lamermoor, ou l’Elixir d’Amour. La première œuvre ce dimanche, assemble de charmants air d’opéras légers allant même jusqu’à évoquer les rythmes du French Cancan. Le second offertoire se veut plus tendre et plus dramatique ; on s’y sent toujours à l’opéra, proche de Rossini ou peut-être Verdi. On se dit qu’il pourrait y avoir aussi une voix ou un duo avec cette musique.
C’est avec Tartini que s’achève ce moment de musique si plaisant ; par un concerto pour trompette et orgue : après un andante calme et tendre éclate un allegro grandiose ; le compositeur y fait alterner orgue et trompette en écho, la trompette très brodée et brillante.
En finale dans le chœur de l’église, la trompette sonne aux quatre vents à l’antique et de façon spectaculaire.
Les deux brillants interprètes ont trouvé place au cœur de la cathédrale de Saint-Paul (redevenue église) et y ont apporté l’hommage de musiques différentes, solennelle ou glorieuse, apaisante ou joyeuse. Pour que la musique soit toujours un plaisir.
Jacqueline Aimar
Quant à Gabriele Pezone, après de brillantes études de pianoforte et de composition en Italie, il a suivi les cours d’animation liturgique du diocèse de Rome avant de diriger la Traviata, Tosca, puis Madame Butterfly.
Deux interprètes de choix donc pour ce concert qui devrait allier musique sereine et grandiose.
Au programme d’abord Albinoni chez qui la trompette sonne haut et clair dans un allegro vif en appels successifs avant un autre allegro lentement rythmé qui s’achève en ritournelle dansante.
Avec Zipoli, les versets et chants d’offertoire pour orgue seul traduisent une méditation faite de petites phrases graves et profondes. Nous avons découvert la musique de Zipoli, toute en réflexions qui s’enroulent sur elles-mêmes. Comme on s’y attendait lors d’un concert pour trompette et orgue, on espérait de la musique de gloire: la suite en ré de Haendel, contant un retour de guerre, au rythme vif et gai répond à ce désir.
Arrivent les deux grands offertoires de Donizetti. On connaissait le compositeur pour ses opéras aux grands airs célèbres : Lucia de Lamermoor, ou l’Elixir d’Amour. La première œuvre ce dimanche, assemble de charmants air d’opéras légers allant même jusqu’à évoquer les rythmes du French Cancan. Le second offertoire se veut plus tendre et plus dramatique ; on s’y sent toujours à l’opéra, proche de Rossini ou peut-être Verdi. On se dit qu’il pourrait y avoir aussi une voix ou un duo avec cette musique.
C’est avec Tartini que s’achève ce moment de musique si plaisant ; par un concerto pour trompette et orgue : après un andante calme et tendre éclate un allegro grandiose ; le compositeur y fait alterner orgue et trompette en écho, la trompette très brodée et brillante.
En finale dans le chœur de l’église, la trompette sonne aux quatre vents à l’antique et de façon spectaculaire.
Les deux brillants interprètes ont trouvé place au cœur de la cathédrale de Saint-Paul (redevenue église) et y ont apporté l’hommage de musiques différentes, solennelle ou glorieuse, apaisante ou joyeuse. Pour que la musique soit toujours un plaisir.
Jacqueline Aimar