L’empereur Napoléon Ier et ses neveux et nièces sur la terrasse du château de Saint-Cloud. Louis Ducis (1775-1847) 1810 Huile sur toile
Cet accrochage permet, en amont du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte (5 mai 1821), de mettre en valeur la collection d’œuvres napoléoniennes du château de Versailles, souvent méconnue et pourtant la plus importante au monde.
La galerie de portraits présentée au sein de l’accrochage « Un air impérial » permet de traverser la vie et le règne de Napoléon, depuis les origines des Bonaparte, de Corse en France, jusqu’à leur accession aux trônes d’Europe... Elle révèle l’ambition de l’Empereur de créer une quatrième dynastie succédant aux Bourbons.
En effet Napoléon Bonaparte comprend très tôt le pouvoir de l’image et du portrait en particulier. Dès la première campagne d’Italie et son portrait au Pont d’Arcole, il se fait régulièrement représenter dans l’attitude, dans la tenue et avec les accessoires de la situation. Ses portraits sont largement diffusés par des répliques, copies et gravures en France et dans toute l’Europe. Sa mère et ses frères et sœurs, ayant participé à sa prise de pouvoir et à la création de l’Empire, bénéficient à leur tour du talent des plus grands portraitistes de l’époque.
Les tableaux rassemblés ici sont l’œuvre des grands portraitistes de l’époque : Robert Lefèvre, François Gérard, Anne-Louis Girodet, Guillaume Guillon-Lethière, Charles Meynier, Jean-Baptiste Wicar, François Kinson et même Louise-Elisabeth Vigée-Le Brun, portraitiste de Marie-Antoinette, qui fut rappelée par le nouveau régime. La présentation est complétée par quelques bustes, œuvres de Joseph Chinard, Pierre Cartellier et des ateliers de Carrare. Au début du XIXe siècle, ces œuvres illustrent l’évolution du portrait d’apparat, dont les codes ont été sensiblement bouleversés par la Révolution.
Restaurés pour la plupart d’entre eux ces dernières années, ces portraits souvent commandés par Napoléon lui-même durant son règne ont servi au décor des résidences impériales (palais des Tuileries, châteaux de Saint-Cloud, Fontainebleau, Compiègne, etc.). Ils sont présentés ici quelques mois avant de reprendre place dans les salles des attiques Chimay et du Midi.
Commissariat
Frédéric Lacaille
Conservateur en chef du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
La galerie de portraits présentée au sein de l’accrochage « Un air impérial » permet de traverser la vie et le règne de Napoléon, depuis les origines des Bonaparte, de Corse en France, jusqu’à leur accession aux trônes d’Europe... Elle révèle l’ambition de l’Empereur de créer une quatrième dynastie succédant aux Bourbons.
En effet Napoléon Bonaparte comprend très tôt le pouvoir de l’image et du portrait en particulier. Dès la première campagne d’Italie et son portrait au Pont d’Arcole, il se fait régulièrement représenter dans l’attitude, dans la tenue et avec les accessoires de la situation. Ses portraits sont largement diffusés par des répliques, copies et gravures en France et dans toute l’Europe. Sa mère et ses frères et sœurs, ayant participé à sa prise de pouvoir et à la création de l’Empire, bénéficient à leur tour du talent des plus grands portraitistes de l’époque.
Les tableaux rassemblés ici sont l’œuvre des grands portraitistes de l’époque : Robert Lefèvre, François Gérard, Anne-Louis Girodet, Guillaume Guillon-Lethière, Charles Meynier, Jean-Baptiste Wicar, François Kinson et même Louise-Elisabeth Vigée-Le Brun, portraitiste de Marie-Antoinette, qui fut rappelée par le nouveau régime. La présentation est complétée par quelques bustes, œuvres de Joseph Chinard, Pierre Cartellier et des ateliers de Carrare. Au début du XIXe siècle, ces œuvres illustrent l’évolution du portrait d’apparat, dont les codes ont été sensiblement bouleversés par la Révolution.
Restaurés pour la plupart d’entre eux ces dernières années, ces portraits souvent commandés par Napoléon lui-même durant son règne ont servi au décor des résidences impériales (palais des Tuileries, châteaux de Saint-Cloud, Fontainebleau, Compiègne, etc.). Ils sont présentés ici quelques mois avant de reprendre place dans les salles des attiques Chimay et du Midi.
Commissariat
Frédéric Lacaille
Conservateur en chef du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon