Durham 2016, tirage lambda sur papier photo 180 x 230 cm, Collection Galerie RX, Paris © Adagp, Paris 2018
« L’utopie est simplement ce qui n’a pas encore été essayé ! », souligne Théodore Monod. Passer d’un projet illusoire à sa concrétisation, donner un sens à une ambition, prolonger la notion d’utopie à un réel moteur de création, fut le pari réussi. Cet anniversaire donne lieu à l’invitation du plasticien photographe Georges Rousse pour créer une nouvelle anamorphose à l’intérieur du musée, (image déformée par effet d'optique) pour transformer une installation faite dans les trois dimensions de l’espace (mur, sol, plafond) en une pièce placée au centre de l’image. Celle-ci fait écho avec les deux précédemment réalisées avant la transformation du lieu en 2011. Une grande sculpture pérenne en forme d’étoile argentée sera également réalisée par l’artiste et installée sur la façade et le toit du musée avant fin 2018. Cette exposition présente des pièces emblématiques de Georges Rousse qui ont marqué ses trente années de création dans le monde entier, dont une partie de sa série UtopiA.
UtopiA – Vivre l’anamorphose dans sa réalité tridimensionnelle
Georges Rousse n’a eu de cesse d’arpenter le monde en quête de lieux tantôt désaffectés, tantôt patrimoniaux, tantôt destinés à disparaître, visant à composer avec leur histoire, voire avec leur mémoire pour les charger d’une dynamique inédite. Mêlant architecture, forme, inscription, peinture et photographie, il métamorphose l’espace vide, magnifie l’architecture et les proportions imposantes, exploite la lumière, pour y créer une œuvre provisoire et unique. Il joue des lois de la perspective établies à la Renaissance. À la frontière entre le réel et l’illusion, l’œuvre est un jeu de superposition entre le plan et la profondeur, l’artiste donnant à voir la perception des volumes.
Certaines de ses œuvres se singularisent par des inscriptions sur les différents plans d’un espace, rétablies ensuite par la perspective sur le plan bidimensionnel de la photographie. On pourra y découvrir des phrases poétiques placées en suspension dans l’espace, ou y relever des mots aux signifiants forts, comme : Utopia, Réel, Irréel, Air, Vox, Gaïa (Terre), Eros, Eau, Soif, Memory, Icône, Ordre, Rêve, Mère, Eos, (Aurore)… La perspective est une utopie, l’anamorphose est une utopie, la photographie est une utopie, l’art est une utopie.
Cette exposition a donné lieu à la création d’une nouvelle anamorphose Utopia autour de l’escalier de la salle d’exposition, qui pourra être vue dans sa réalité spatiale, le spectateur n’étant plus devant la photographie de la réalisation mais devant le travail tridimensionnel à partir duquel il pourra se déplacer et apprécier les différents points de vue qui feront apparaître les déformations et la réunification des éléments éclatés dans l’espace.
Cette œuvre qui sera photographiée, restera en l’état, et offerte au public le temps de l’exposition pour lui proposer de vivre l’espace en se déplaçant d’un point à un autre afin d’éprouver les sensations spatiales que peuvent procurer les déformations de l’anamorphose. Le spectateur pourra comprendre le processus de création de l’artiste et se sentir privilégié à cet instant d’avoir accès à une part du mystère. S’aventurer dans l’espace, recomposer les fragments disjoints, s’engager dans le processus de création pour être le sujet d’une « re/création », et en cela être, un moment, un moment seulement, l’auteur, par procuration, de l’œuvre…
Voir l’anamorphose in situ, c’est être en immersion dans ce qui a constitué l’œuvre en photo. Cette rencontre éphémère permettra de mieux appréhender le travail de l’artiste dans ce qui est une permanence récurrente de son œuvre, puisque toutes ses photos s’organisent autour de cette réinvention de l’espace mis en perspective, et en « perspective de questions », en « perspective d’immersion méditative ».
UtopiA – Vivre l’anamorphose dans sa réalité tridimensionnelle
Georges Rousse n’a eu de cesse d’arpenter le monde en quête de lieux tantôt désaffectés, tantôt patrimoniaux, tantôt destinés à disparaître, visant à composer avec leur histoire, voire avec leur mémoire pour les charger d’une dynamique inédite. Mêlant architecture, forme, inscription, peinture et photographie, il métamorphose l’espace vide, magnifie l’architecture et les proportions imposantes, exploite la lumière, pour y créer une œuvre provisoire et unique. Il joue des lois de la perspective établies à la Renaissance. À la frontière entre le réel et l’illusion, l’œuvre est un jeu de superposition entre le plan et la profondeur, l’artiste donnant à voir la perception des volumes.
Certaines de ses œuvres se singularisent par des inscriptions sur les différents plans d’un espace, rétablies ensuite par la perspective sur le plan bidimensionnel de la photographie. On pourra y découvrir des phrases poétiques placées en suspension dans l’espace, ou y relever des mots aux signifiants forts, comme : Utopia, Réel, Irréel, Air, Vox, Gaïa (Terre), Eros, Eau, Soif, Memory, Icône, Ordre, Rêve, Mère, Eos, (Aurore)… La perspective est une utopie, l’anamorphose est une utopie, la photographie est une utopie, l’art est une utopie.
Cette exposition a donné lieu à la création d’une nouvelle anamorphose Utopia autour de l’escalier de la salle d’exposition, qui pourra être vue dans sa réalité spatiale, le spectateur n’étant plus devant la photographie de la réalisation mais devant le travail tridimensionnel à partir duquel il pourra se déplacer et apprécier les différents points de vue qui feront apparaître les déformations et la réunification des éléments éclatés dans l’espace.
Cette œuvre qui sera photographiée, restera en l’état, et offerte au public le temps de l’exposition pour lui proposer de vivre l’espace en se déplaçant d’un point à un autre afin d’éprouver les sensations spatiales que peuvent procurer les déformations de l’anamorphose. Le spectateur pourra comprendre le processus de création de l’artiste et se sentir privilégié à cet instant d’avoir accès à une part du mystère. S’aventurer dans l’espace, recomposer les fragments disjoints, s’engager dans le processus de création pour être le sujet d’une « re/création », et en cela être, un moment, un moment seulement, l’auteur, par procuration, de l’œuvre…
Voir l’anamorphose in situ, c’est être en immersion dans ce qui a constitué l’œuvre en photo. Cette rencontre éphémère permettra de mieux appréhender le travail de l’artiste dans ce qui est une permanence récurrente de son œuvre, puisque toutes ses photos s’organisent autour de cette réinvention de l’espace mis en perspective, et en « perspective de questions », en « perspective d’immersion méditative ».
Pratique
Musée Regards de Provence
Avenue Vaudoyer
13002 Marseille
04 96 17 40 45
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