Quand la danse rejoint la musique...
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Si le cru 2011 avait été impressionnant du fait du lieu choisi, le Château Pastré chargé de tous ses souvenirs tant il est que cette demeure prestigieuse donnait une vraie dimension festivalière à l’événement.
Le choix pour l’édition 2012 de l’église Saint-Cannât (construite entre 1526 et 1719 dans un style baroque tardif, agrémenté par le sculpteur Duparc et inscrite aux Monuments Historiques) confère à la manifestation une grande solennité. D’autant plus impressionnant que devant le Maître Autel à baldaquin et un très grand tableau représentant Notre Dame de la Paix !!!
La phalange de l’Orchestre de la Garde Républicaine nous a offert deux heures de musique impressionnante sous la baguette du chaleureux Sébastien Billard.
Le choix pour l’édition 2012 de l’église Saint-Cannât (construite entre 1526 et 1719 dans un style baroque tardif, agrémenté par le sculpteur Duparc et inscrite aux Monuments Historiques) confère à la manifestation une grande solennité. D’autant plus impressionnant que devant le Maître Autel à baldaquin et un très grand tableau représentant Notre Dame de la Paix !!!
La phalange de l’Orchestre de la Garde Républicaine nous a offert deux heures de musique impressionnante sous la baguette du chaleureux Sébastien Billard.
Beaucoup de créations en France ou mondiales…
La soirée débute par une mise en oreille du Prélude pour Grand Orgue d’Aldo Finzi, interprété par Frédéric Isoletta, un jeu tout en legato qui nous emmène tout simplement vers deux œuvres lyriques de Franz Schreker. La première : De la Vie Eternelle sur des poèmes de Walt Whitman et la seconde comprenait Cinq Chants Profonds sur des poèmes d’adieux d’Edith Ronsperger.
Les interprètes que nous sommes heureux de retrouver après leurs prestations en 2011, la belle Emilie Pictet, toujours aussi professionnelle, très lyrique, aux aigus charmeurs ; le baryton autrichien Matthias Hausmann, très à l’aise tout en étant sombrement recueilli.
Accessit particulier au récitant Charles Berling donnant le ton juste à chaque poème avec en prime une sobre et bonne gestuelle.
Impressionnant Karol Beffa pour Nuit Obscure, sur des poèmes de Saint-Jean de La Croix. Un grand compositeur, un vrai génie contemporain.
La soirée se termina par Infinito, poème symphonique d’Aldo Finzi à réécouter rapidement.
Pour la soirée finale, nous attendions avec impatience la création mondiale « Le Château » de Franz Kafka. Une révélation de Karol Beffa, musique originale, direction et piano. Avec une mise en scène de Laurent Festas.
Un marathon chorégraphique sur une œuvre romanesque d’une grande intensité qui nous a pris au ventre du début à la fin de l’œuvre.
Déroulement comme les dernière images d’une vie, celle de Kafka en l’occurrence, ponctuées de textes chantés par deux soprani : Edeline Kaneva, Lisbeth Ochoa et un baryton Gyula Orendt eux-mêmes fondus dans la chorégraphie. Un petit bémol pour la diction de ces dames.
Pour les chorégraphes et les danseurs, nous retiendrons la présence de Laura Véra Esperanza, chorégraphe et professeur au Mexique, très grande spécialiste de la danse contemporaine, et de Tamas Bako, hongrois, primé de nombreuses fois et enfin de Francis Malovik, ayant lui dansé la plupart des ballets du répertoire ainsi que de nombreuses créations.
Sans oublier l’ensemble du corps de ballet d’une très belle justesse d’expression.
Une heure trente de grand plaisir pour nous et les danseurs, mais également grande souffrance pour l’ensemble du ballet qui a fini dans des vêtements détrempés.
Cette œuvre est à revoir très vite et à divulguer tant elle est simplement belle et captivante. Un plus, relire Kafka avant.
Le Septième Festival est mort, vivement le Huitième.
Gérard G. Leopold di Offite
Les interprètes que nous sommes heureux de retrouver après leurs prestations en 2011, la belle Emilie Pictet, toujours aussi professionnelle, très lyrique, aux aigus charmeurs ; le baryton autrichien Matthias Hausmann, très à l’aise tout en étant sombrement recueilli.
Accessit particulier au récitant Charles Berling donnant le ton juste à chaque poème avec en prime une sobre et bonne gestuelle.
Impressionnant Karol Beffa pour Nuit Obscure, sur des poèmes de Saint-Jean de La Croix. Un grand compositeur, un vrai génie contemporain.
La soirée se termina par Infinito, poème symphonique d’Aldo Finzi à réécouter rapidement.
Pour la soirée finale, nous attendions avec impatience la création mondiale « Le Château » de Franz Kafka. Une révélation de Karol Beffa, musique originale, direction et piano. Avec une mise en scène de Laurent Festas.
Un marathon chorégraphique sur une œuvre romanesque d’une grande intensité qui nous a pris au ventre du début à la fin de l’œuvre.
Déroulement comme les dernière images d’une vie, celle de Kafka en l’occurrence, ponctuées de textes chantés par deux soprani : Edeline Kaneva, Lisbeth Ochoa et un baryton Gyula Orendt eux-mêmes fondus dans la chorégraphie. Un petit bémol pour la diction de ces dames.
Pour les chorégraphes et les danseurs, nous retiendrons la présence de Laura Véra Esperanza, chorégraphe et professeur au Mexique, très grande spécialiste de la danse contemporaine, et de Tamas Bako, hongrois, primé de nombreuses fois et enfin de Francis Malovik, ayant lui dansé la plupart des ballets du répertoire ainsi que de nombreuses créations.
Sans oublier l’ensemble du corps de ballet d’une très belle justesse d’expression.
Une heure trente de grand plaisir pour nous et les danseurs, mais également grande souffrance pour l’ensemble du ballet qui a fini dans des vêtements détrempés.
Cette œuvre est à revoir très vite et à divulguer tant elle est simplement belle et captivante. Un plus, relire Kafka avant.
Le Septième Festival est mort, vivement le Huitième.
Gérard G. Leopold di Offite