Pablo Picasso, Exposition Vallauris 1956, affiche originale, H. 99 x l. 66 cm, Collection Werner Röthlisberger © Succession Picasso, Paris, 2025
Dès les premières décennies du XXe siècle, Picasso s’intéresse à la question du multiple, notamment à travers les tirages en fonte de ses sculptures et ses gravures. Toutefois, loin de concevoir la reproduction comme un simple procédé technique, il en fait un outil de recherche et d’innovation. Ainsi, en 1914, la sculpture Verre d’absinthe est tirée à six exemplaires. Chacun est peint de manière unique par l’artiste.
Le multiple permet à Picasso d'explorer différentes variations d'un même thème, parfois sur différents médiums, offrant un moyen d’interrogation des potentialités plastiques d’un même sujet. Il ne s'agit pas d'une simple déclinaison, mais d'une véritable réflexion créatrice, chaque variation apportant une nouvelle dimension plastique à l'œuvre.
Après la Seconde Guerre mondiale, la question du multiple acquiert une nouvelle résonance dans l’œuvre de Picasso. Son engagement au sein du Parti communiste français et son désir de rendre l’art accessible au plus grand nombre influencent son approche de la reproduction artistique. Cette volonté est particulièrement manifeste à Vallauris. En 1949, il fait don à la ville d’un des trois tirages en bronze de L’Homme au mouton, sculpture créée en 1943, afin « qu’une de ses œuvres vive parmi la population de Vallauris », affirmant ainsi son souhait de voir l’art s’intégrer dans l’espace public. Dans cette cité potière, deux médiums en particulier lui permettent d’approfondir sa réflexion sur le multiple : les affiches et la céramique. À travers ces supports, Picasso conjugue accessibilité et expérimentation, exploitant les techniques de reproduction pour diffuser son art tout en en renouvelant les formes et les motifs.
Afin de sonder cette relation singulière entre Picasso et l’art du multiple, le musée Magnelli, musée de la céramique propose à l'été prochain deux expositions complémentaires : Picasso, ses affiches et Picasso céramiques, les techniques du multiple.
Le multiple permet à Picasso d'explorer différentes variations d'un même thème, parfois sur différents médiums, offrant un moyen d’interrogation des potentialités plastiques d’un même sujet. Il ne s'agit pas d'une simple déclinaison, mais d'une véritable réflexion créatrice, chaque variation apportant une nouvelle dimension plastique à l'œuvre.
Après la Seconde Guerre mondiale, la question du multiple acquiert une nouvelle résonance dans l’œuvre de Picasso. Son engagement au sein du Parti communiste français et son désir de rendre l’art accessible au plus grand nombre influencent son approche de la reproduction artistique. Cette volonté est particulièrement manifeste à Vallauris. En 1949, il fait don à la ville d’un des trois tirages en bronze de L’Homme au mouton, sculpture créée en 1943, afin « qu’une de ses œuvres vive parmi la population de Vallauris », affirmant ainsi son souhait de voir l’art s’intégrer dans l’espace public. Dans cette cité potière, deux médiums en particulier lui permettent d’approfondir sa réflexion sur le multiple : les affiches et la céramique. À travers ces supports, Picasso conjugue accessibilité et expérimentation, exploitant les techniques de reproduction pour diffuser son art tout en en renouvelant les formes et les motifs.
Afin de sonder cette relation singulière entre Picasso et l’art du multiple, le musée Magnelli, musée de la céramique propose à l'été prochain deux expositions complémentaires : Picasso, ses affiches et Picasso céramiques, les techniques du multiple.