Version abrégée de la Grande Duchesse de Gerolstein d’Offenbach. Concert du 11 janvier salle Pleyel à Paris. Par Michel Finck

Avec Anne Sophie von Otter, des interprètes de l’opéra de Bâle, le Kammerorchester de Bâle dirigés par Hervé Niquet.


Anne Sofie von Otter © DR
Les soirées se suivent et malheureusement ne se ressemblent pas toujours…Tout présageait une réussite : l’ouvrage fort connu et agréable, la version abrégée avec des costumes prêtés par l’opéra suisse, la magnifique Anne Sophie von Otter dans le rôle titre. Et bien non ! Des textes de liaison en allemand alors que l’opéra est chanté en français (je devrais dire en volapuk ! à part la cantatrice…), c’est bien à Bâle, pour que les germanophones comprennent, mais à Paris mieux aurait valu carrément les supprimer ! Quant aux chanteurs ! Pas désagréables si on les avait entendus : Offenbach par des mimes presque. Y compris pour Madame Otter qui pourtant lorsqu’elle n’était pas couverte par l’orchestre nous faisait entendre un chant très distingué, mais il y a beaucoup d’orchestre dans Offenbach !.. Justement, l’orchestre est parfait, très bien et très vivement dirigé. Malheureusement on a eu l’idée saugrenue de faire présenter l’ouvrage par le chef à mesure et ce n’est pas son métier ! Sa voix ne porte pas, il va trop vite et, comme pour les chanteurs, ne s’exprime que pour les trois premiers rangs d’orchestre.
Soirée donc très décevante et qui doit inciter à l’avenir à ne plus choisir ce genre de spectacle dans un lieu qui n’est pas dédié au théâtre. En effet le manque de décor participe sûrement à la piètre projection des chanteurs surtout avec un texte à débiter sur un rythme très rapide ne leur permettant pas d’appuyer les sons.
Heureusement il y avait le très bon orchestre !
mcfinck@yahoo.fr

pierre aimar
Mis en ligne le Samedi 23 Janvier 2010 à 05:41 | Lu 1054 fois
pierre aimar
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