Né en 1954 à Cracovie en Pologne, Jacek Wozniak est le fils de Julian Wozniak, journaliste et écrivain de renom. L’artiste baigne dès son plus jeune âge dans le milieu de l’art et de la presse . Au lycée, Jacek fonde un journal satirique, «Tegoryjec », et suit des cours aux Beaux-Arts. Ses premières expositions de dessins et de peintures naissent à Cracovie et à Buffalo (Etats-Unis). Il enchaine alors les collaborations aussi diverses que variées : mises en scène, costumes et affiches réalisés pour des troupes de théâtre, expos-concerts pour un groupe de jazz, etc.
En 1980, alors que les pays de l’Est souffrent sous le joug communiste, Wozniak s’implique en publiant des bulletins de presse pour « Solidarnosc » (fédération de syndicats polonais) et en signant des affiches de soutien aux grévistes. A cette même époque est fondé le journal satirique indépendant « Wryj » (traduction : « Dans ta gueule ») dans lequel il publie articles et caricatures. Mais Wozniak dérange : arrêté en 1981, il sera emprisonné trois mois. Il ne recouvrera la liberté que contre la promesse de quitter son pays.
La presse française & Wozniak
Arrivé en France en 1982 comme réfugié politique, Wozniak a su imposer ses idées fortes et son coup de crayon dans la presse hexagonale. En 1986 il intègre la rédaction du journal satirique « Le Canard Enchaîné », pour lequel il illustre la rubrique cinéma mais aussi l’actualité politique. Par la suite, ses dessins seront aussi présents dans les colonnes des plus grands journaux et magazines comme Le Monde, Le Monde Diplomatique, Le Nouvel Observateur, Témoignage Chrétien ou encore Courrier International.
D’Archie Shepp à Manu Chao
Artiste engagé, Jacek Wozniak est un hyper créatif présent sur tous les fronts : auteur d’affiches pour le Conseil de l’Europe ou des festivals de jazz, il soutient de la pointe de son crayon magique de nombreux combats (DAL, No a la Mina, Aides), collabore à la réalisation de clips musicaux, signe des pochettes de disques ou des films d’animation, ou illustre de nombreux livres comme ceux de Ramon Chao .
Sa rencontre en 2000 avec le maitre du free jazz Archie Shepp marque une nouvelle étape dans la carrière de Wozniak. Après leur collaboration pour la réalisation d’un film d’animation commandé par l’association AIDES s’ensuivent de nombreux projets dont un film d’animation intitulé « Ceremonia » dédié au cycle de la vie … et de la mort. Les deux hommes collaborent aussi sur scène à l’occasion de concerts animés spectaculaires combinant musique et images (un concept qu’il décline aussi avec le batteur Ramon Lopez). Wozniak est souvent associé à l’artiste Manu Chao dont il colorie l’univers. Du livre-CD « Sibérie m’était contée » au tout récent « Manu&Chao, il y a la mer là-bas au loin », des clips aux tableaux créés à quatre mains par les deux amis sous le pseudonyme de ManWoz, les échanges entre les deux artistes sont toujours aussi créatifs.
Du 27 mars au 13 avril La Galerie Oblique ouvre une fenêtre sur le monde merveilleux de Wozniak à travers des oeuvres jamais dévoilées, qui raviront les yeux et l’âme des visiteurs. Des dessins aux couleurs chaudes et aux idées fortes qui traduisent l’univers d’un artiste aussi attachant qu’intrigant.
En 1980, alors que les pays de l’Est souffrent sous le joug communiste, Wozniak s’implique en publiant des bulletins de presse pour « Solidarnosc » (fédération de syndicats polonais) et en signant des affiches de soutien aux grévistes. A cette même époque est fondé le journal satirique indépendant « Wryj » (traduction : « Dans ta gueule ») dans lequel il publie articles et caricatures. Mais Wozniak dérange : arrêté en 1981, il sera emprisonné trois mois. Il ne recouvrera la liberté que contre la promesse de quitter son pays.
La presse française & Wozniak
Arrivé en France en 1982 comme réfugié politique, Wozniak a su imposer ses idées fortes et son coup de crayon dans la presse hexagonale. En 1986 il intègre la rédaction du journal satirique « Le Canard Enchaîné », pour lequel il illustre la rubrique cinéma mais aussi l’actualité politique. Par la suite, ses dessins seront aussi présents dans les colonnes des plus grands journaux et magazines comme Le Monde, Le Monde Diplomatique, Le Nouvel Observateur, Témoignage Chrétien ou encore Courrier International.
D’Archie Shepp à Manu Chao
Artiste engagé, Jacek Wozniak est un hyper créatif présent sur tous les fronts : auteur d’affiches pour le Conseil de l’Europe ou des festivals de jazz, il soutient de la pointe de son crayon magique de nombreux combats (DAL, No a la Mina, Aides), collabore à la réalisation de clips musicaux, signe des pochettes de disques ou des films d’animation, ou illustre de nombreux livres comme ceux de Ramon Chao .
Sa rencontre en 2000 avec le maitre du free jazz Archie Shepp marque une nouvelle étape dans la carrière de Wozniak. Après leur collaboration pour la réalisation d’un film d’animation commandé par l’association AIDES s’ensuivent de nombreux projets dont un film d’animation intitulé « Ceremonia » dédié au cycle de la vie … et de la mort. Les deux hommes collaborent aussi sur scène à l’occasion de concerts animés spectaculaires combinant musique et images (un concept qu’il décline aussi avec le batteur Ramon Lopez). Wozniak est souvent associé à l’artiste Manu Chao dont il colorie l’univers. Du livre-CD « Sibérie m’était contée » au tout récent « Manu&Chao, il y a la mer là-bas au loin », des clips aux tableaux créés à quatre mains par les deux amis sous le pseudonyme de ManWoz, les échanges entre les deux artistes sont toujours aussi créatifs.
Du 27 mars au 13 avril La Galerie Oblique ouvre une fenêtre sur le monde merveilleux de Wozniak à travers des oeuvres jamais dévoilées, qui raviront les yeux et l’âme des visiteurs. Des dessins aux couleurs chaudes et aux idées fortes qui traduisent l’univers d’un artiste aussi attachant qu’intrigant.
Pratique
Galerie Oblique
Village Saint Paul
17 Rue Saint-Paul
75004 Paris
M° Saint Paul, Bastille (Ligne 1, ligne 5)
Tel : 01 40 27 01 51
www.galerieoblique.com
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