Ce spectacle met en scène le premier des liens humains et sociaux, le lien fondateur qui unit deux générations : enfants et parents. Le texte raconte par la voix de comédiens plus vrais que nature des situations diverses délicatement extraites de la réalité. Tout se dit et résonne de manière universelle, parfois même le manque d’amour ou le trop plein de haine.
Et si l’amour parental et l’amour filial n’allaient pas de soi ? Dans “notre meilleur des mondes” habité par des gens parfaits, l’idée dérange. Dans la vraie vie de n’importe quel foyer, elle percute, ricoche et révèle toutes les tensions en œuvre dans le lien élémentaire entre les êtres. Composition jazzy pour six musiciens jouant en live, séquences brèves à intensité extrême pour six comédiens surgissant sur scène : Joël Pommerat a recueilli et recomposé les paroles des habitants d’une cité du Calvados en une matière sonore, lumineuse et charnelle. La relation parents-enfants est déshabillée et livrée nue sans jugement, avec toute sa complexité. Sur le plateau, elle remue sous une lumière entre chien et loup, ambiguë et violente. On pourrait croire qu’il s’agit d’un monde paranormal, c’est notre quotidien. Il y a la jeune mère exténuée qui écoute sa maman se désolant de la voir dans cet état, devant l’enfant à peine né. L’adolescent qui crible d’insultes le père chômeur. La maman dépressive tentant de retenir auprès d’elle le fils qui doit partir à l’école. Jeu de décalage et ajustement de distance, les enfants sont joués par des adultes, la parole est libérée de tout enjeu. Ce sont les corps qui parlent et le paysage scénique qui ressent. Sociologie plastique ou théâtre du réel ? Joël Pommerat applique une pièce d’art radicale sur l’une des fissures les plus profondes du lien social.
mercredi 7 et jeudi 8 avril à 20h30
dans la grande salle
tarif B durée 1h10
Et si l’amour parental et l’amour filial n’allaient pas de soi ? Dans “notre meilleur des mondes” habité par des gens parfaits, l’idée dérange. Dans la vraie vie de n’importe quel foyer, elle percute, ricoche et révèle toutes les tensions en œuvre dans le lien élémentaire entre les êtres. Composition jazzy pour six musiciens jouant en live, séquences brèves à intensité extrême pour six comédiens surgissant sur scène : Joël Pommerat a recueilli et recomposé les paroles des habitants d’une cité du Calvados en une matière sonore, lumineuse et charnelle. La relation parents-enfants est déshabillée et livrée nue sans jugement, avec toute sa complexité. Sur le plateau, elle remue sous une lumière entre chien et loup, ambiguë et violente. On pourrait croire qu’il s’agit d’un monde paranormal, c’est notre quotidien. Il y a la jeune mère exténuée qui écoute sa maman se désolant de la voir dans cet état, devant l’enfant à peine né. L’adolescent qui crible d’insultes le père chômeur. La maman dépressive tentant de retenir auprès d’elle le fils qui doit partir à l’école. Jeu de décalage et ajustement de distance, les enfants sont joués par des adultes, la parole est libérée de tout enjeu. Ce sont les corps qui parlent et le paysage scénique qui ressent. Sociologie plastique ou théâtre du réel ? Joël Pommerat applique une pièce d’art radicale sur l’une des fissures les plus profondes du lien social.
mercredi 7 et jeudi 8 avril à 20h30
dans la grande salle
tarif B durée 1h10