Six sublimes interprètes et des postures inédites pour une tragédie de l’humanité vertigineuse ! À la façon d’un rituel, une beauté prend forme, infiniment gracieuse sur le flanc de la difformité. Incroyable défi au chef-d’œuvre de Béjart, l’ex-dramaturge de Pina Bausch, Raimund Hoghe, nous livre une interprétation du Boléro de Ravel qui bouleverse la vision du corps. Une pièce géante acclamée depuis deux ans sur les plus grandes scènes !
Musique de ballet écrite par Maurice Ravel en 1928 comme une expérience musicale au succès inattendu, danse espagnole du XVIIIe siècle, style musical hérité de l'Amérique du Sud, chansons telles que Besame mucho ou Somos novios ? Le Boléro est tout cela à la fois, un espace foisonnant et extraordinairement libre dont Raimund Hoghe fait un lieu dédié à ses propres souvenirs et à des moments affectifs fascinants. L’artiste allemand fut journaliste, dramaturge, il est aussi un improbable et merveilleux danseur affublé d’une bosse dans le dos. Quand il déploie son corps hors norme sur scène, il dégage l’humain dans ce qu’il a de saisissant et de palpitant, de fragile et d’incertain. L’effet est époustouflant. Faisant éclater le standard de Ravel et le modèle chorégraphique de Béjart, Raimund Hoghe crée une pièce qui part en explorer les parages musicaux et mentaux, faisant surgir de nouveaux possibles. Sur le plateau, un espace chorégraphique minutieusement organisé. Avec des pas économes, des écarts légers et des trajectoires souples, les corps se mettent en mouvement. Sur des axes rectilignes à section perpendiculaire, Raimund Hoghe et les danseurs évoluent et les perspectives s'inversent. Grimpée des émotions et maintien subtil des tensions, l’intensité est là d’une présence suffocante. Elle se diffuse à la façon d’un parfum dans toutes ses nuances. Un moment de poésie magistral dont on ressort médusé.
jeudi 8 et vendredi 9 avril à 20h30
dans la petite salle
tarif B durée 2h20 avec entracte
Musique de ballet écrite par Maurice Ravel en 1928 comme une expérience musicale au succès inattendu, danse espagnole du XVIIIe siècle, style musical hérité de l'Amérique du Sud, chansons telles que Besame mucho ou Somos novios ? Le Boléro est tout cela à la fois, un espace foisonnant et extraordinairement libre dont Raimund Hoghe fait un lieu dédié à ses propres souvenirs et à des moments affectifs fascinants. L’artiste allemand fut journaliste, dramaturge, il est aussi un improbable et merveilleux danseur affublé d’une bosse dans le dos. Quand il déploie son corps hors norme sur scène, il dégage l’humain dans ce qu’il a de saisissant et de palpitant, de fragile et d’incertain. L’effet est époustouflant. Faisant éclater le standard de Ravel et le modèle chorégraphique de Béjart, Raimund Hoghe crée une pièce qui part en explorer les parages musicaux et mentaux, faisant surgir de nouveaux possibles. Sur le plateau, un espace chorégraphique minutieusement organisé. Avec des pas économes, des écarts légers et des trajectoires souples, les corps se mettent en mouvement. Sur des axes rectilignes à section perpendiculaire, Raimund Hoghe et les danseurs évoluent et les perspectives s'inversent. Grimpée des émotions et maintien subtil des tensions, l’intensité est là d’une présence suffocante. Elle se diffuse à la façon d’un parfum dans toutes ses nuances. Un moment de poésie magistral dont on ressort médusé.
jeudi 8 et vendredi 9 avril à 20h30
dans la petite salle
tarif B durée 2h20 avec entracte