1- Tanin Torabi, 2-Abiniel João nascimento, 3- nysædition. crédits photos : © Jean-Christophe Lett
Poursuivant une ambition d’ouverture sur le monde, la Villa Arson continue de développer des échanges internationaux afin d’accueillir tout au long de l’année universitaire, des artistes, enseignants, chercheurs, commissaires d’exposition, critiques d’art et professionnels de l’art contemporain d'horizons divers, permettant à ses étudiants d’être en relation permanente avec les acteurs et actrices du milieu professionnel.
Villa Arson © Jean-Christophe Lett
La Villa Arson accueille en résidence la chorégraphe, danseuse et réalisatrice iranienne, Tanin Torabi, du 2 septembre 2024 au au 31 août 2025.
Réalisée avec le soutien du Collège de France, cette résidence permettra à Tanin Torabi de poursuivre ses recherches chorégraphiques à travers des projets de performances et de films. Elle collaborera avec Caroline Challan-Belval dans le cadre de son cours Dessin et architecture en tant qu'artiste invitée, et proposera le cours Movement in Focus : A Playground aux étudiant·es de la Villa Arson. Tout au long de sa résidence, elle proposera également des workshops autour de la réalisation de films de danse et des projections de films.
Réalisée avec le soutien du Collège de France, cette résidence permettra à Tanin Torabi de poursuivre ses recherches chorégraphiques à travers des projets de performances et de films. Elle collaborera avec Caroline Challan-Belval dans le cadre de son cours Dessin et architecture en tant qu'artiste invitée, et proposera le cours Movement in Focus : A Playground aux étudiant·es de la Villa Arson. Tout au long de sa résidence, elle proposera également des workshops autour de la réalisation de films de danse et des projections de films.
La Villa Arson accueille l'artiste plasticien et chercheur, Abiniel João Nascimento du 16 septembre au 13 décembre 2024, premier lauréat du programme de résidence croisée initié entre la Villa Arson et Pivô, centre d’art et résidence de recherche artistique à São Paulo, avec le soutien du Consulat général de France à São Paulo et Impactart.
Abiniel João Nascimento (né en 1996 à Carpina, Brésil) est membre du Collectif Alfazema Braba, qui développe des actions éducatives dans les territoires autochtones.
Il fait également partie du Collectif d’art noir et autochtone CARNI, créé en 2016 dans l’État du Pernambouc, dont les actions visent à démocratiser l’accès des artistes noirs aux biens culturels et à favoriser leur autonomie financière et créative.
Abiniel João Nascimento (né en 1996 à Carpina, Brésil) est membre du Collectif Alfazema Braba, qui développe des actions éducatives dans les territoires autochtones.
Il fait également partie du Collectif d’art noir et autochtone CARNI, créé en 2016 dans l’État du Pernambouc, dont les actions visent à démocratiser l’accès des artistes noirs aux biens culturels et à favoriser leur autonomie financière et créative.
Lauréats de la Bourse Matière(s) 2024 du Fonds de dotation Verrecchia, Charles Guerlain et Marion Saxod, sont accueillis à la Villa Arson du 23 septembre au 20 décembre 2024.
Charles Guerlain est jardinier-paysagiste et Marion Saxod est designer. Ensemble, ils fondent nysædition, un atelier-laboratoire de recherche en design au sein duquel ils créent des jardins singuliers, des scénographies et surtout des pièces destinées au jardin.
La rencontre de ces deux parcours complémentaires, l’un très ancré dans la terre et le végétal et l’autre dans l’espace, la composition et la technicité a donné vie à des œuvres et des processus de fabrication multiples avec comme point de départ les odeurs et le parfum.
Charles Guerlain est jardinier-paysagiste et Marion Saxod est designer. Ensemble, ils fondent nysædition, un atelier-laboratoire de recherche en design au sein duquel ils créent des jardins singuliers, des scénographies et surtout des pièces destinées au jardin.
La rencontre de ces deux parcours complémentaires, l’un très ancré dans la terre et le végétal et l’autre dans l’espace, la composition et la technicité a donné vie à des œuvres et des processus de fabrication multiples avec comme point de départ les odeurs et le parfum.
La Villa Arson, pôle de résidences internationales
Inaugurée en 1972, la Villa Arson est dès l’origine conçue comme un établissement innovant associant différentes activités – la formation et la recherche, les expositions du centre d'art et les résidences à vocation internationale – dont les actions s’entrecroisent et enrichissent les expériences.
Poursuivant une ambition d’ouverture sur le monde, l’établissement développe des échanges internationaux afin d’accueillir tout au long de l’année universitaire des artistes, enseignants, chercheurs, commissaires d’exposition, critiques d’art et professionnels de l’art contemporain d'horizons divers.
Depuis 2021, des liens privilégiés ont été établis avec les scènes artistiques de diverses régions du monde, à travers des partenariats sur mesure visant à :
- faciliter l’accueil en résidence d’artistes et de chercheurs sélectionnés sur un projet à partir de critères d’expérimentation, de diversité et d’originalité pour des séjours de 2 à 4 mois ;
- développer des projets internationaux avec des lieux de création, de recherche et d’expérimentation artistique à l’étranger (voyages d’étude, résidences croisées favorisant la mobilité des diplômés).
Des artistes ou chercheurs en exil ou en situation d’urgence du fait de la guerre ou de l’instabilité politique et sociale dans leur pays d’origine sont également accueillis en résidence pour de plus longues périodes, notamment avec l'appui du programme PAUSE porté par le Collège de France.
Poursuivant une ambition d’ouverture sur le monde, l’établissement développe des échanges internationaux afin d’accueillir tout au long de l’année universitaire des artistes, enseignants, chercheurs, commissaires d’exposition, critiques d’art et professionnels de l’art contemporain d'horizons divers.
Depuis 2021, des liens privilégiés ont été établis avec les scènes artistiques de diverses régions du monde, à travers des partenariats sur mesure visant à :
- faciliter l’accueil en résidence d’artistes et de chercheurs sélectionnés sur un projet à partir de critères d’expérimentation, de diversité et d’originalité pour des séjours de 2 à 4 mois ;
- développer des projets internationaux avec des lieux de création, de recherche et d’expérimentation artistique à l’étranger (voyages d’étude, résidences croisées favorisant la mobilité des diplômés).
Des artistes ou chercheurs en exil ou en situation d’urgence du fait de la guerre ou de l’instabilité politique et sociale dans leur pays d’origine sont également accueillis en résidence pour de plus longues périodes, notamment avec l'appui du programme PAUSE porté par le Collège de France.
Et aussi, les expositions en cours à la Villa Arson :
Sweet days of discipline © Jean-Christophe Lett
Sweet days of discipline. Jusqu'au 2 février 2025
« Comment vous sentiez-vous un an après avoir quitté l’école ? À quoi ressemblait votre vie ? Que peuvent avoir en commun 44 artistes diplômés il y a tout juste un an ? ». Partant de ces questions posées par l'équipe d'octopus notes, commissaires et organisateurs de l'exposition, les œuvres présentées reflètent certaines des préoccupations immédiates des jeunes diplômés.
Elles disent les difficultés économiques, le désir de se distinguer, de trouver des outils d’expression personnels, le besoin de créer du vide en réponse aux injonctions sociales du milieu de l’art, et celui de mieux comprendre comment faire coïncider l’idée qu’ils se font d’une vie d’artiste avec les moyens qui sont les leurs. Mais toutes ces difficultés ne viennent jamais à bout d’une nostalgie légère et optimiste, celle d’une énergie désinvolte que le titre de l’exposition, Sweet days of discipline, emprunté au roman de Fleur Jaeggy, devrait faire voir ici.
« Comment vous sentiez-vous un an après avoir quitté l’école ? À quoi ressemblait votre vie ? Que peuvent avoir en commun 44 artistes diplômés il y a tout juste un an ? ». Partant de ces questions posées par l'équipe d'octopus notes, commissaires et organisateurs de l'exposition, les œuvres présentées reflètent certaines des préoccupations immédiates des jeunes diplômés.
Elles disent les difficultés économiques, le désir de se distinguer, de trouver des outils d’expression personnels, le besoin de créer du vide en réponse aux injonctions sociales du milieu de l’art, et celui de mieux comprendre comment faire coïncider l’idée qu’ils se font d’une vie d’artiste avec les moyens qui sont les leurs. Mais toutes ces difficultés ne viennent jamais à bout d’une nostalgie légère et optimiste, celle d’une énergie désinvolte que le titre de l’exposition, Sweet days of discipline, emprunté au roman de Fleur Jaeggy, devrait faire voir ici.
The Anointing © Jean-Christophe Lett
The Anointing, Jusqu'au 2 février 2025
Que sont devenues les vacances à l'ère du capitalisme tardif ? C'est la question qui anime le travail pictural et sculptural de Lukas Meir, lorsque ce dernier observe les plages bondées de corps, véritables temples dans lesquels semble se dérouler cet étrange rituel profane, ou "presque religieux", comme le dit l'artiste. Un rituel qui "promet la rédemption des souffrances terrestres", et qui se manifeste notamment par l'heureuse acceptation d'une blessure : le coup de soleil. Lukas Meir y voit un acte de foi, l’autopunition d’une société-martyre, "prête à mourir pour sa croyance en une croissance éternelle". Dans l’économie ironique et délibérément exagérée de cette métaphore, un rôle fondamental est joué par la crème solaire : une tentative de protection et de guérison, une "extrême-onction FPS 50". Cette crème solaire apparaît sur les peaux blessées des baigneurs d’une façon grotesque et troublante : parfois maquillage de clown, parfois étalée jusqu’à couvrir entièrement les visages, la grossièreté de ces taches blanches rentre en contraste avec le pinceau autrement réaliste et très fin de l’artiste, capable de citer certains grands maîtres du passé tout en les désacralisant.
Cette exposition bénéficie du soutien de la Francis Bacon MB Art Foundation. Créée par Majid Boustany en 2014, la Fondation conduit, parmi ses diverses missions, une politique de soutien à la création artistique et aux artistes émergents. Depuis 2017, la Fondation attribue, tous les deux ans, une bourse à un·e jeune artiste diplômé·e de la Villa Arson, lui permettant de se doter de moyens pour développer et concrétiser ses projets artistiques tout en l’accompagnant vers une professionnalisation de sa pratique artistique. Lukas Meir est lauréat de la Bourse 2023 de la Francis Bacon MB Art Foundation.
Que sont devenues les vacances à l'ère du capitalisme tardif ? C'est la question qui anime le travail pictural et sculptural de Lukas Meir, lorsque ce dernier observe les plages bondées de corps, véritables temples dans lesquels semble se dérouler cet étrange rituel profane, ou "presque religieux", comme le dit l'artiste. Un rituel qui "promet la rédemption des souffrances terrestres", et qui se manifeste notamment par l'heureuse acceptation d'une blessure : le coup de soleil. Lukas Meir y voit un acte de foi, l’autopunition d’une société-martyre, "prête à mourir pour sa croyance en une croissance éternelle". Dans l’économie ironique et délibérément exagérée de cette métaphore, un rôle fondamental est joué par la crème solaire : une tentative de protection et de guérison, une "extrême-onction FPS 50". Cette crème solaire apparaît sur les peaux blessées des baigneurs d’une façon grotesque et troublante : parfois maquillage de clown, parfois étalée jusqu’à couvrir entièrement les visages, la grossièreté de ces taches blanches rentre en contraste avec le pinceau autrement réaliste et très fin de l’artiste, capable de citer certains grands maîtres du passé tout en les désacralisant.
Cette exposition bénéficie du soutien de la Francis Bacon MB Art Foundation. Créée par Majid Boustany en 2014, la Fondation conduit, parmi ses diverses missions, une politique de soutien à la création artistique et aux artistes émergents. Depuis 2017, la Fondation attribue, tous les deux ans, une bourse à un·e jeune artiste diplômé·e de la Villa Arson, lui permettant de se doter de moyens pour développer et concrétiser ses projets artistiques tout en l’accompagnant vers une professionnalisation de sa pratique artistique. Lukas Meir est lauréat de la Bourse 2023 de la Francis Bacon MB Art Foundation.