Distribution
François Morel
Olivier Saladin
et la voix de Jean Rochefort
Calendrier des représentations
Du mardi 12 au mercredi 20 janvier 2010 à 20H30, sauf mercredis 13 et 20 janvier à 19H00
[Relâche dimanche et lundi]
Prix des places
Tarif de 8 à 34 €
Réservations
0 820 000 422
www.lestheatres.net
Olivier Saladin
et la voix de Jean Rochefort
Calendrier des représentations
Du mardi 12 au mercredi 20 janvier 2010 à 20H30, sauf mercredis 13 et 20 janvier à 19H00
[Relâche dimanche et lundi]
Prix des places
Tarif de 8 à 34 €
Réservations
0 820 000 422
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L'histoire
Les Rouchon* écrivent aux Brochon** mais quelquefois aussi les Brochon qui ne veulent pas être en reste écrivent aux Rouchon. Cela donne une correspondance abondante, volumineuse, fourmillante, postée de partout, de Venise, de Caracas, de Colombey les deux Eglises… Chez soi, on rêve de croisières, d’azur et de palmiers.
Là-bas, si loin, on a la nostalgie de ses chaussons. Les points de vue se mêlent aux images du monde. Bien sûr, les clichés se trouvent souvent de chaque côté de la carte mais le goût de l’ailleurs reste intact. L’aventure qui se trouve parfois au coin de la rue ne peut être partout en même temps.
*Roger et Madeleine
**Robert et Janine
J’ai pensé ça comme des dessins d’humour, des vignettes, quelque chose dans le style d’un Chaval, par exemple. François Morel
« Pensées d’Alexandrie », « Bises du Caire »... C’est l’été. Ils ont pris leur voiture, roulé dans des autocars, volé dans des avions et visité appareil photo en bandoulière quelques contrées lointaines hérissées de monuments et autres « choses à voir », telles l’Egypte, la Grèce, l’Inde ou le Bordelais. Alors comme ils s’ennuient un peu loin de leur home sweet home, les Rouchon écrivent aux Brochon et réciproquement – on est polis tout de même !
Ils s’envoient des cartes postales pas piquées des hannetons.
Dans ces lettres du front de la société des loisirs, François Morel en « moqueur mélancomique » s’amuse avec un humour souvent tendre, parfois mordant, de ce besoin irrépressible de changer de décor pour finalement lorgner d’un oeil lassé les pyramides et tous ces siècles qui vous contemplent en songeant au repas du soir (le vin y est gratuit et à volonté) et aux amis restés au pays. En plus, rien n’est pareil sous ces lointaines latitudes, il fait trop chaud, la climatisation du car fonctionne mal et il y a ces enfants pauvres qui vous réclament « un sou, une bouteille de Coca-cola ou un sourire ». Mais comme disent nos voyageurs : « Malheureusement, on ne peut pas donner à tout le monde ».
Hugues Le Tanneur
Là-bas, si loin, on a la nostalgie de ses chaussons. Les points de vue se mêlent aux images du monde. Bien sûr, les clichés se trouvent souvent de chaque côté de la carte mais le goût de l’ailleurs reste intact. L’aventure qui se trouve parfois au coin de la rue ne peut être partout en même temps.
*Roger et Madeleine
**Robert et Janine
J’ai pensé ça comme des dessins d’humour, des vignettes, quelque chose dans le style d’un Chaval, par exemple. François Morel
« Pensées d’Alexandrie », « Bises du Caire »... C’est l’été. Ils ont pris leur voiture, roulé dans des autocars, volé dans des avions et visité appareil photo en bandoulière quelques contrées lointaines hérissées de monuments et autres « choses à voir », telles l’Egypte, la Grèce, l’Inde ou le Bordelais. Alors comme ils s’ennuient un peu loin de leur home sweet home, les Rouchon écrivent aux Brochon et réciproquement – on est polis tout de même !
Ils s’envoient des cartes postales pas piquées des hannetons.
Dans ces lettres du front de la société des loisirs, François Morel en « moqueur mélancomique » s’amuse avec un humour souvent tendre, parfois mordant, de ce besoin irrépressible de changer de décor pour finalement lorgner d’un oeil lassé les pyramides et tous ces siècles qui vous contemplent en songeant au repas du soir (le vin y est gratuit et à volonté) et aux amis restés au pays. En plus, rien n’est pareil sous ces lointaines latitudes, il fait trop chaud, la climatisation du car fonctionne mal et il y a ces enfants pauvres qui vous réclament « un sou, une bouteille de Coca-cola ou un sourire ». Mais comme disent nos voyageurs : « Malheureusement, on ne peut pas donner à tout le monde ».
Hugues Le Tanneur