Je suis un artiste expansionniste après tout !
Basserode, Distorsion, 2006-2007
L'oeuvre de Basserode se nourrit de ses fréquents voyages, d'un goût prononcé pour le nomadisme comme mode de vie et de pensée, et tend à dépasser les cloisonnements temporels, géographiques ou culturels.
En effet, depuis le début des années quatre-vingt, l'artiste remplit des carnets de notes, de croquis, exécute des sculptures, des photographies, des environnements, des installations. Son oeuvre multiforme porte essentiellement sur le nomadisme, la mémoire, le langage et le temps ; Mémoire mobile vivante ; Hécatée/Bateau-mémoire,
Ses recherches sémantiques font appel tant à la littérature qu’à la musique ou aux mathématiques. Il met
en forme choses et êtres hybrides : clavecins à quelques touches (Partition) ; arbres (La Forêt qui court). Pour ses constructions, il utilise le plus souvent des éléments naturels comme le bois, la terre, les graines, les os, les oeufs, l’huile, la cire ou la paraffine, comme par exemple pour un grand carrousel qui se veut un espace critique sur l’apport des connaissances entre l’Orient et l’Occident (Quel est l’imbécile qui a quitté le siècle des Lumières sans éteindre l’interrupteur ?).
Il imagine également des performances (Conversations critiques). Depuis 1994, son travail se complète d’une collaboration avec des écrivains, des poètes, des musiciens et des scientifiques. Puis il travaille sur les rapports entre l’art et la science et sur la notion des non-temps, entreprenant en 2003 un nouveau modèle de recherche à Stanford Université, Philadelphie.
« Dès que j’ai abordé la sculpture j’ai eu peur. Alors que je ne travaillais qu’avec du kraft et du rotin ! Petit à petit, on accepte la fragilité de sa position, parce qu’on pense pouvoir aller plus loin. Je suis un artiste expansionniste, après tout ! »
Jacqueline Aimar
En effet, depuis le début des années quatre-vingt, l'artiste remplit des carnets de notes, de croquis, exécute des sculptures, des photographies, des environnements, des installations. Son oeuvre multiforme porte essentiellement sur le nomadisme, la mémoire, le langage et le temps ; Mémoire mobile vivante ; Hécatée/Bateau-mémoire,
Ses recherches sémantiques font appel tant à la littérature qu’à la musique ou aux mathématiques. Il met
en forme choses et êtres hybrides : clavecins à quelques touches (Partition) ; arbres (La Forêt qui court). Pour ses constructions, il utilise le plus souvent des éléments naturels comme le bois, la terre, les graines, les os, les oeufs, l’huile, la cire ou la paraffine, comme par exemple pour un grand carrousel qui se veut un espace critique sur l’apport des connaissances entre l’Orient et l’Occident (Quel est l’imbécile qui a quitté le siècle des Lumières sans éteindre l’interrupteur ?).
Il imagine également des performances (Conversations critiques). Depuis 1994, son travail se complète d’une collaboration avec des écrivains, des poètes, des musiciens et des scientifiques. Puis il travaille sur les rapports entre l’art et la science et sur la notion des non-temps, entreprenant en 2003 un nouveau modèle de recherche à Stanford Université, Philadelphie.
« Dès que j’ai abordé la sculpture j’ai eu peur. Alors que je ne travaillais qu’avec du kraft et du rotin ! Petit à petit, on accepte la fragilité de sa position, parce qu’on pense pouvoir aller plus loin. Je suis un artiste expansionniste, après tout ! »
Jacqueline Aimar
Pratique
Exposition du 18 mars au 22 mai 2010
Galerie Georges VERNEY-CARRON
45 quai Rambaud – 69002 Lyon
Tram T1 – Montrochet
Ouvert du mardi au vendredi de 14h à 19h
Le samedi de 14h à 19h
galerie@art-entreprise.com
www.galerie-verney-carron.com
Galerie Georges VERNEY-CARRON
45 quai Rambaud – 69002 Lyon
Tram T1 – Montrochet
Ouvert du mardi au vendredi de 14h à 19h
Le samedi de 14h à 19h
galerie@art-entreprise.com
www.galerie-verney-carron.com