Attitude clando nous a ébranlés l’année dernière tel un cri pour le droit d’exister, beau et puissant. Écrivain-acteur-metteur en scène, Dieudonné Niangouna revient en compagnie de l’accordéoniste Pascal Contet dans une pièce à impact, présentée en étape de travail pendant extra-09 et créée cet été à Avignon. Les Inepties volantes ou comment traverser miraculeusement les guerres du Congo avec une parole provocante, drôle et joueuse.
« Le pare-chocs collé au nez et le flingue sur la tempe », on se fait mal à chercher le sens de l’insensé, des atrocités avouées, d’années de guerres vécues en Afrique. Dieudonné Niangouna frappe et débite en mots, des bribes de vie cruelles. Pascal Contet traque les non-dits et l’invisible à l’accordéon. Entre les deux artistes ? Une intuition furtive, des dialogues improbables et une entrée directe dans l’entendement. Auto-censurées pour cause d’excès de hargne et d’absence de distance, Les Inepties volantes s’attaquent au cerveau jusqu’au rire, qui dit la révolte et défend l’existence. C’est le temps des barricades où l’on cherche « la différence entre le pain et la carabine ». C’est le lieu des « sottes de peurs », de la vie qui se débine en fiction parce qu’elle est insupportable. La réflexion a disjoncté. Où est passé le réel ? Il a pris ses jambes à son cou devant la terreur de la guerre. Alors, place aux confidences ! « Suis même pas vrai, comment voulez-vous que mon histoire le soit ? », observe Dieudonné Niangouna. Une poésie au vitriol dont on revient époustouflé par le miracle de la pensée en état d’urgence.
jeudi 19 et vendredi 20 novembre à 20h30
dans la petite salle
tarif C
durée 1h15
« Le pare-chocs collé au nez et le flingue sur la tempe », on se fait mal à chercher le sens de l’insensé, des atrocités avouées, d’années de guerres vécues en Afrique. Dieudonné Niangouna frappe et débite en mots, des bribes de vie cruelles. Pascal Contet traque les non-dits et l’invisible à l’accordéon. Entre les deux artistes ? Une intuition furtive, des dialogues improbables et une entrée directe dans l’entendement. Auto-censurées pour cause d’excès de hargne et d’absence de distance, Les Inepties volantes s’attaquent au cerveau jusqu’au rire, qui dit la révolte et défend l’existence. C’est le temps des barricades où l’on cherche « la différence entre le pain et la carabine ». C’est le lieu des « sottes de peurs », de la vie qui se débine en fiction parce qu’elle est insupportable. La réflexion a disjoncté. Où est passé le réel ? Il a pris ses jambes à son cou devant la terreur de la guerre. Alors, place aux confidences ! « Suis même pas vrai, comment voulez-vous que mon histoire le soit ? », observe Dieudonné Niangouna. Une poésie au vitriol dont on revient époustouflé par le miracle de la pensée en état d’urgence.
jeudi 19 et vendredi 20 novembre à 20h30
dans la petite salle
tarif C
durée 1h15