Monologue d'un danseur gay qui égrène ses souvenirs d'absorption de médicaments et de drogues au bord du gouffre de la mort.
Evoluant entre un tréteau où se préparent d'affreuses mixtures et une multitude de flacons et de fioles rangées au sol, arborant un bonnet pointu de Polichinelle, déclamant son texte avec un fort accent de speaker américain ou une voix nasillarde, Rizzi se présente tantôt comme un esclave du mouvement et de la danse, tantôt comme une pharmacie dansante et tient le plus souvent des propos incohérents ou impudiques sur sa sexualité, en vantant publicitairement les vertus de certaines lessives. Il lui arrive aussi de se poser de temps à autre la question de savoir s'il est malade, mais qu'à cela ne tienne, il pétille d'insolence et de dynamisme dans l'ivresse de se sentir toujours vivant.
La performance, impressionnante, se termine dans une scénographie spectaculaire de nuages de mousse et de bulles de savon, ponctuée de coups de tonnerre annonciateurs d'une apothéose ou d'une catastrophe imminente...
Philippe Oualid
Evoluant entre un tréteau où se préparent d'affreuses mixtures et une multitude de flacons et de fioles rangées au sol, arborant un bonnet pointu de Polichinelle, déclamant son texte avec un fort accent de speaker américain ou une voix nasillarde, Rizzi se présente tantôt comme un esclave du mouvement et de la danse, tantôt comme une pharmacie dansante et tient le plus souvent des propos incohérents ou impudiques sur sa sexualité, en vantant publicitairement les vertus de certaines lessives. Il lui arrive aussi de se poser de temps à autre la question de savoir s'il est malade, mais qu'à cela ne tienne, il pétille d'insolence et de dynamisme dans l'ivresse de se sentir toujours vivant.
La performance, impressionnante, se termine dans une scénographie spectaculaire de nuages de mousse et de bulles de savon, ponctuée de coups de tonnerre annonciateurs d'une apothéose ou d'une catastrophe imminente...
Philippe Oualid