INFO EUROPE 1
La Fnac et la grande distribution ne peuvent plus vendre de livres. C'est la décision prise ce vendredi lors d'une réunion de crise qui s'est tenue à Bercy en présence de représentants de la grande distribution, de la Fnac, de Cultura et de grands acteurs de la librairie, selon les informations d'Europe 1. Face à l'ampleur de l'épidémie de coronavirus qui touche tout le pays, le gouvernement a décidé de reconfiner la France, contraignant plusieurs secteurs, dont les libraires, à baisser le rideau de fer.
Des millions de livres en stock annonce le site d'Amazon !
La Fnac et la grande distribution ne peuvent plus vendre de livres. C'est la décision prise ce vendredi lors d'une réunion de crise qui s'est tenue à Bercy en présence de représentants de la grande distribution, de la Fnac, de Cultura et de grands acteurs de la librairie, selon les informations d'Europe 1. Face à l'ampleur de l'épidémie de coronavirus qui touche tout le pays, le gouvernement a décidé de reconfiner la France, contraignant plusieurs secteurs, dont les libraires, à baisser le rideau de fer.
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Merci qui ?
Paris, le 30 octobre 2020
"Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, ont réuni aujourd’hui au cours d’une conférence téléphonique les principaux représentants de la filière du livre et de la grande distribution.
A la suite de cet échange, il a été décidé, par souci d’équité entre grandes surfaces et les librairies indépendantes, que les rayons livres et culture des grandes surfaces alimentaires et spécialisées seraient momentanément fermés.
Cette décision sera mise en oeuvre dès ce soir.
Concernant les librairies, le système de click-and-collect est possible et sera encouragé par des aides spécifiques.
Enfin, Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot-Narquin réuniront la semaine prochaine l’ensemble des acteurs de la filière du livre pour étudier avec eux les modalités d’une éventuelle réouverture des librairies, dans la perspective du point d’étape fixé par le président de la République."
A la suite de cet échange, il a été décidé, par souci d’équité entre grandes surfaces et les librairies indépendantes, que les rayons livres et culture des grandes surfaces alimentaires et spécialisées seraient momentanément fermés.
Cette décision sera mise en oeuvre dès ce soir.
Concernant les librairies, le système de click-and-collect est possible et sera encouragé par des aides spécifiques.
Enfin, Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot-Narquin réuniront la semaine prochaine l’ensemble des acteurs de la filière du livre pour étudier avec eux les modalités d’une éventuelle réouverture des librairies, dans la perspective du point d’étape fixé par le président de la République."
Christian Estrosi aux côtés des libraires pour le maintien de leur activité
Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur :
« Le Syndicat National de l’Édition (SNE), le Conseil Permanent des Écrivains (CPE) et le Syndicat de la Librairie Française (SLF) ont appelé à maintenir l’activité des librairies pour que ce confinement social ne devienne pas aussi un isolement culturel. Je tiens à leur dire que je suis à leur côté et qu’ils auront tout mon soutien dans cette légitime mobilisation.
Depuis le 11 mai, les librairies se plient à un cahier des charges très strict, élaboré par la SLF avec l’aide de plusieurs libraires et d’associations françaises et européennes, et validé par le Ministère des Solidarités et de la Santé : masques, gel, vitres plexi, distanciation, jauge, circulation de la clientèle, gestion du passage en caisse et du retrait des commandes internet… Cette note va au-delà des directives générales de l’Etat et garantit une activité aux conditions sanitaires irréprochables. La majorité de nos librairies à Nice ont d’ailleurs obtenu le label sanitaire que j’ai souhaité mettre en place pour accompagner les commerçants dans leurs démarches de sécurité sanitaire et pour permettre aux clients d’être rassurés quand ils se rendent dans leurs commerces de proximité. Nos librairies sont donc aujourd’hui tout à fait préparées et équipées pour affronter cette crise sanitaire et accueillir sereinement les nombreux lecteurs.
Nous entrons dans une période vitale pour les librairies. Les mois de novembre et de décembre représentent en moyenne un quart de leur activité annuelle, le livre étant, depuis plusieurs années, le cadeau le plus offert par les Français à Noël. La seule vente en ligne ne suffira pas à sauver leur activité. Et il est pour moi inacceptable que le marché du livre revienne exclusivement aux grands groupes et à Amazon durant cette période cruciale de l’année.
Au-delà du seul aspect économique, il est de notre devoir, en cette période si morose, de maintenir un accès à la culture pour tous. Alors que les salles de spectacle, cinémas ou encore musées sont actuellement fermés, il est essentiel de maintenir ce point d’accès à la culture que sont les librairies et de favoriser la lecture. C’est un commerce essentiel, au même titre que l’alimentation ou les soins. C’est notre esprit que la culture soigne en cette période si particulière. Nous avons tous besoin d’évasion, de partage et de communication. Cet isolement social ne doit jamais devenir un isolement de l’esprit.
Aux côtés de mon adjoint à l’Education, au Livre et à la Lutte contre l’Illettrisme, Jean-Luc Gagliolo, je réitère tout mon soutien aux libraires de France et de Nice. Je serai à leurs côtés dans cette lutte légitime pour le maintien de leur activité.»
« Le Syndicat National de l’Édition (SNE), le Conseil Permanent des Écrivains (CPE) et le Syndicat de la Librairie Française (SLF) ont appelé à maintenir l’activité des librairies pour que ce confinement social ne devienne pas aussi un isolement culturel. Je tiens à leur dire que je suis à leur côté et qu’ils auront tout mon soutien dans cette légitime mobilisation.
Depuis le 11 mai, les librairies se plient à un cahier des charges très strict, élaboré par la SLF avec l’aide de plusieurs libraires et d’associations françaises et européennes, et validé par le Ministère des Solidarités et de la Santé : masques, gel, vitres plexi, distanciation, jauge, circulation de la clientèle, gestion du passage en caisse et du retrait des commandes internet… Cette note va au-delà des directives générales de l’Etat et garantit une activité aux conditions sanitaires irréprochables. La majorité de nos librairies à Nice ont d’ailleurs obtenu le label sanitaire que j’ai souhaité mettre en place pour accompagner les commerçants dans leurs démarches de sécurité sanitaire et pour permettre aux clients d’être rassurés quand ils se rendent dans leurs commerces de proximité. Nos librairies sont donc aujourd’hui tout à fait préparées et équipées pour affronter cette crise sanitaire et accueillir sereinement les nombreux lecteurs.
Nous entrons dans une période vitale pour les librairies. Les mois de novembre et de décembre représentent en moyenne un quart de leur activité annuelle, le livre étant, depuis plusieurs années, le cadeau le plus offert par les Français à Noël. La seule vente en ligne ne suffira pas à sauver leur activité. Et il est pour moi inacceptable que le marché du livre revienne exclusivement aux grands groupes et à Amazon durant cette période cruciale de l’année.
Au-delà du seul aspect économique, il est de notre devoir, en cette période si morose, de maintenir un accès à la culture pour tous. Alors que les salles de spectacle, cinémas ou encore musées sont actuellement fermés, il est essentiel de maintenir ce point d’accès à la culture que sont les librairies et de favoriser la lecture. C’est un commerce essentiel, au même titre que l’alimentation ou les soins. C’est notre esprit que la culture soigne en cette période si particulière. Nous avons tous besoin d’évasion, de partage et de communication. Cet isolement social ne doit jamais devenir un isolement de l’esprit.
Aux côtés de mon adjoint à l’Education, au Livre et à la Lutte contre l’Illettrisme, Jean-Luc Gagliolo, je réitère tout mon soutien aux libraires de France et de Nice. Je serai à leurs côtés dans cette lutte légitime pour le maintien de leur activité.»