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Editions de l’aube. Le silence des bois, Maureen Martineau - Natalia Sylvester. C’était le jour des morts - Samuel Zaoui, Humaine machine.


Natalia Sylvester. C’était le jour des morts. Editions de l’aube. Collection Mikrós Littérature. En librairie le 3 mars

1981. Omar et Elda fuient le Mexique pour les États-Unis. Mais il n’y a pas que la traversée de la frontière qui s’avère dangereuse… et ils ne sortiront pas indemnes de ce périple clandestin.

2012. Isabel épouse Martin, le jour de la Fête des morts. Lui apparaît alors le fantôme d’un homme qu’elle n’a jamais rencontré. Il lui dit être le père de son mari. Il souhaite qu’elle l’aide à renouer le contact avec les siens, qui l’ont tellement rejeté qu’il n’arrive pas à les atteindre. Par la suite, Omar apparaît ce jour-là à Isabel, et se livre à elle.
Dans le monde des vivants, la jeune femme tâche de dénouer les noeuds, de recoller les morceaux, afin que chaque membre de cette famille meurtrie puisse trouver un certain apaisement… y compris ceux qui sont morts depuis longtemps.



Natalia Sylvester est née à Lima (Pérou), avant de venir aux États-Unis à l’âge de quatre ans. Elle a grandi dans la vallée du Rio Grande, au Texas, où elle vit toujours. C’était le jour des morts est son premier roman traduit en français.

- Lauréat du International Latino Book Award.
- Lauréat du Jesse H. Jones Award for Best Work of Fiction.
- Nommé « Meilleur Livre » par le magazine Real Simple

Natalia Sylvester. C’était le jour des morts
éditions de l’aube
Collection Mikrós Littérature
traduit de l’anglais (États-Unis) par Benoîte Dauvergne
120 x 180 / 536 pages / 15 €
978-2-8159-4842-5 /

Samuel Zaoui, Humaine machine. Editions de l’aube, Collection Regards Croisés. En librairie le 7 avril

Une machine, éduquée et socialisée, peut-elle devenir humaine ? Et est-ce bien ce qu’on peut lui souhaiter ?

Dans un futur proche, la contre révolution conservatrice l’a emporté, la laïcité et le féminisme ne sont même plus répertoriés dans les encyclopédies en ligne. Les « délatrices » de Me Too sont emprisonnées, les Femen sont les gibiers favoris des chasses du vieux Poutine et le fėminicide est dépénalisė. Les quotas F. limitent l’accès des femmes aux espaces de pouvoir. Le mariage et la prostitution sont les seules issues pour celles qui ont de l’ambition. Tokiko voit le jour dans ce monde.
Elle est programmée dès la naissance pour devenir geisha. Son corps et ses compétences lui assurent un avenir radieux. Elle connaît sa valeur. À l’achat, elle est le produit de consommation le plus cher du monde. Seulement, Tokiko n’est pas une femme comme les autres, elle n’a ni parents ni famille, juste un créateur, Malenki Krum.
Produites en séries, les sœurs de Tokiko pourraient assurer la fortune des financiers du projet de Krum. Mais Malenki a conçu sa Tokiko comme un modèle unique, émancipé et libre. C’est cette errance vers l’humanité qu’elle nous raconte. Une errance dans laquelle Tokiko n’est jamais seule. D’autres
femmes l’accompagnent, de vraies femmes, esclaves ou dissidentes, mais aussi toutes les autres, celles qui vivent en elle dans ses mémoires de machine, et qui guident ses pas.

Samuel Zaoui, Humaine machine
143 x 220
380 pages
23 €
978-2-8159-4765-7

Au-delà de la question des machines et de leur hypothétique humanité, Samuel Zaoui pose un regard implacable sur la domination masculine.
Une écriture précise et juste.
Un roman d’une originalité rare et d’une intelligence redoutable.

Maureen Martineau, Le silence des bois. Editions de l’aube, Collection Mikrós Noir. En librairie le 7 avril

Entre les chasseurs et les proies se déroule une histoire aussi noire qu’une nuit sans lune...

Haute-Mauricie, Québec. Le train avance lentement entre lacs et forêts.
A la gare de Rapide-Blanc, la vieille Mikona Awashish en descend pour rejoindre sa fille, qui l’attend sur le quai.

Par la fenêtre du wagon, l’agent de protection de la faune André Chillas épie les deux Atikamekw, persuadé qu’elles sont là pour braconner. Mais c’est à un autre type de chasse que les femmes ont l’intention de s’adonner. Et elles entraîneront dans leur sombre dessein la jeune Lorie, venue se recueillir au bord du lac à Matte, sur le site de camping où sa mère a été assassinée l’été précédent. Un paradis où, la nuit venue, rôdent toutes sortes de prédateurs…

Maureen Martineau est comédienne, metteure en scène et auteure. Elle vit à Tingwick, dans le Centre-du-Québec. Elle publie, chez le même éditeur, Une église pour les oiseaux.

Le silence des bois
Maureen Martineau

Collection Mikrós Noir
120 x 180
176 pages
9,90 €
978-2-8159-4865-4

Pierre Aimar
Mis en ligne le Vendredi 28 Janvier 2022 à 01:32 | Lu 188 fois

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