La pourpre impériale est bien loin du rouge écarlate des prélats ou de celui de la légion d'honneur © P.A.
A Alba, on pense romain, on respire romain et cette année on s’habille à la romaine. Après avoir reconstitué et redressé une statue de 500 kg, celle d’un empereur, Trajan, ou Hadrien, on a regroupé le musée autour de cette découverte emblématique.
Et on a même assisté à un défilé de mode romaine. Regroupant vêtements et accessoires en lien avec la thématique Mode pourpre, grâce à la collaboration avec les élèves et enseignants de l’ENSATT de Lyon et aux prêts du musée des Antiques de Toulouse.
Et on a même assisté à un défilé de mode romaine. Regroupant vêtements et accessoires en lien avec la thématique Mode pourpre, grâce à la collaboration avec les élèves et enseignants de l’ENSATT de Lyon et aux prêts du musée des Antiques de Toulouse.
Des tissus, des étoffes, des couleurs, des tissages,
voilà de quoi rendre vraiment vivant un monde lointain dont on nous parle sans cesse, connu et pourtant pas si familier En effet hormis les fresques, Pompei et la statuaire, peu de traces des étoffes.
Avec l’exposition Mode Pourpre, ces couleurs et ces vêtements, portés sur des mannequins certes, mais visibles, tout s’anime. J’avoue avoir touché toutes ces étoffes dont le tissage artisanal faisait très vrai ; et observé ces couleurs, à la fois déjà vues et nouvelles, dans des tons sourds, - je dirais même graves-, des mélanges inconnus de notre temps, avec grande curiosité.
Avec l’exposition Mode Pourpre, ces couleurs et ces vêtements, portés sur des mannequins certes, mais visibles, tout s’anime. J’avoue avoir touché toutes ces étoffes dont le tissage artisanal faisait très vrai ; et observé ces couleurs, à la fois déjà vues et nouvelles, dans des tons sourds, - je dirais même graves-, des mélanges inconnus de notre temps, avec grande curiosité.
Ainsi c’était comme ça la mode à Rome ? Ces tissus-là et ces couleurs ?
Du coton, rugueux, irrégulier, du lin épais parfois râpeux mais dont la fibre en relief fait rêver par son air naturel ; des laines, fines ou plus denses ; c’est bien ainsi qu’on imaginait le tissu. Peut-être un brin moins confortable que les nôtres. Et les couleurs ?
La couleur pourpre, luxueuse et prestigieuse était l’apanage des gens du pouvoir; et cette teinte, d’où vient-elle ? animale ou végétale ? la pourpre, matière rouge foncé était autrefois tirée d’un coquillage ; et donnait le pourpre, couleur d’un beau rouge violacé. J’avais cru le pourpre beaucoup plus rouge; là je découvre qu’il ne l’est pas ; c’est un violet doux à base de rouge et de mauve, une couleur d’origine animale que notre époque ignore presque.
La couleur pourpre, luxueuse et prestigieuse était l’apanage des gens du pouvoir; et cette teinte, d’où vient-elle ? animale ou végétale ? la pourpre, matière rouge foncé était autrefois tirée d’un coquillage ; et donnait le pourpre, couleur d’un beau rouge violacé. J’avais cru le pourpre beaucoup plus rouge; là je découvre qu’il ne l’est pas ; c’est un violet doux à base de rouge et de mauve, une couleur d’origine animale que notre époque ignore presque.
Et la mode alors ?
Elle existait c’est certain, moins définie sans doute que les nôtres. Car le corps revêtu d’un vêtement et paré de bijoux, portant coiffures, est déjà un véritable outil de communication, et raconte la société, le pouvoir en société. « Associé aux gestes, aux attitudes, au langage et à la couleur, le vêtement désigne le sexe de l’individu, son âge, ses fonctions, son rang et son statut dans la société ».
La mode « univers mystérieux et sensible » s’avère difficile à définir tant elle est chargée de symboles et le plus simple drapé sur le corps peut porter un sens. On découvre ainsi une superbe robe de mariée, blanche et toute entière en petites vagues de plis, des plissotis irréguliers, devant lesquels la couturière s’émerveille et dont on se demande comment ils ont pu être faits… et tenir.
L’histoire du vêtement offre des champs d’observation et de recherches très vastes bien que le passage du temps, le peu de traces des tissus, mal conservés, rendent la tâche difficile ; mais l’exposition la Mode pourpre lève habilement une grande partie du voile… sur cette façon de se vêtir et de se parer à Rome proposant un vrai regard et une belle plongée dans l’Antique, au meilleur sens du terme.
Jacqueline Aimar
La mode « univers mystérieux et sensible » s’avère difficile à définir tant elle est chargée de symboles et le plus simple drapé sur le corps peut porter un sens. On découvre ainsi une superbe robe de mariée, blanche et toute entière en petites vagues de plis, des plissotis irréguliers, devant lesquels la couturière s’émerveille et dont on se demande comment ils ont pu être faits… et tenir.
L’histoire du vêtement offre des champs d’observation et de recherches très vastes bien que le passage du temps, le peu de traces des tissus, mal conservés, rendent la tâche difficile ; mais l’exposition la Mode pourpre lève habilement une grande partie du voile… sur cette façon de se vêtir et de se parer à Rome proposant un vrai regard et une belle plongée dans l’Antique, au meilleur sens du terme.
Jacqueline Aimar
Pratique
MuséAl
Quartier Saint-Pierre
07400 Alba-la-Romaine
Tél. 04 75 52 45 15
Mail : museal@ardeche.fr
+ d'infos museal.ardeche.fr
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