Dog and Badman. Technique mixte sur toile 140 x 200 cm
Disséquer la spontanéité ne rimerait à rien. Le dessein de ces dessins est de se laisser guider, de sentir le moment favorable où on sait qu’on fait exactement ce qu’on a à faire. Pour Toma-L, le papier, c’est vraiment un lâcher. Il n’en jette aucun, pas de frein, pas de repentir, direct from the soul. Une condition : « Une gueule ne sort pas de l’atelier si elle ne me plaît pas ». Aussi, Toma-L arrive à se prendre par surprise. Alors, sans doute, il voit ce que l’homme a cru voir… avec la clairvoyance et les millions d’yeux visés par Dubuffet. Éric Landau
Oui. Il y a bien un moment décisif où, sur le papier, la tête entre en relation avec le corps, où les membres prennent sens, où l’enfant
réalise, peut-être dans un effort surhumain, à travers ces éléments maladroitement reconstitués : « C’est moi ! ».
Et si la vérité était en effet avant cet apprentissage de l’ego ?
Peut-être n’est-on pas si bien rangé que ça ? Moins sages que notre image…
Cependant comme chez Picasso, Dubuffet ou Tapiès, « Ceci n’est pas un dessin d’enfant ».
Oui. Il y a bien un moment décisif où, sur le papier, la tête entre en relation avec le corps, où les membres prennent sens, où l’enfant
réalise, peut-être dans un effort surhumain, à travers ces éléments maladroitement reconstitués : « C’est moi ! ».
Et si la vérité était en effet avant cet apprentissage de l’ego ?
Peut-être n’est-on pas si bien rangé que ça ? Moins sages que notre image…
Cependant comme chez Picasso, Dubuffet ou Tapiès, « Ceci n’est pas un dessin d’enfant ».