Expositions et visites à la Bambouseraie, Générargues, Gard, du 30 mars au 15 novembre 2013

La poésie numérique de Marie-Jésus Diaz
Marie-Jésus Diaz est une photographe exclusivement numérique, fascinée par les arbres et leur transformation au travers des saisons, dont elle capture l’évolution dans des images étonnantes. Elle nous offre ainsi une nouvelle « photo-synthèse » où le végétal prend vie à la fois au niveau des formes, des rythmes et des couleurs. Après une résidence en 2012 à la Bambouseraie, Marie-Jésus a étoffé sa série « Tapiz » qui sera dévoilée durant la saison, avec un vernissage le 20 avril 2013 !

« Phasmes du magnolia grandiflora » par la plasticienne Dominique Lonchampt
La rencontre du monde animal, végétal et minéral guide le travail de Dominique, qui entretient et interprète toutes les dualités de notre monde jusqu’au re-commencement. Pour la Bambouseraie, elle a imaginé la création de phasmes à partir des feuilles mortes du Magnolia, travaillées, assemblées puis de nouveau reliées à leurs branches. Elle donnera ainsi vie à d’étonnantes formes-insectes.

Le Cocon du sculpteur Ueno Masao
Architecte de formation, sculpteur, cet artiste japonais travaille le bambou et utilise l’informatique et les mathématiques pour concevoir une oeuvre. Un cas d’école passionnant et passionné...

Le bambou est un matériau hautement symbolique pour tout le continent asiatique. Ueno Masao le fend à de multiples reprises, jusqu’à obtenir des lanières souples de tailles variables qu’il tresse, pour donner forme à des sphères ou autres oeuvres. Cette année, il a nommé son oeuvre « Cocon » : elle se compose d’une structure verticale formée de grosses tiges de bambou au sommet desquelles se trouve une forme ovoïdale, composée de lames de bambou entrelacées de fins cordages, légère et torsadée qui tourne sur elle-même en fonction du vent. Cette structure très épurée offre un étonnant rapport entre élégance, fragilité et mobilité.