A l'occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, Faucon lui rendra hommage les 28 et 29 mai 2022, puis au cours de la troisième semaine de juillet. Nous irons à la rencontre de Violette prise de passion pour le village qu’elle découvre en 1961 par l’entremise de Thérèse Plantier. Évoquant ce coup de foudre, elle écrira notamment : « Faucon et ta dégringolade de toits, tu m'es indispensable »
Cette manifestation sera l’occasion d’approcher la personnalité d’une femme toute en contraste, torturée, parfois extravagante, clivante et attachante à la fois et de découvrir, sans préjugé, une autrice avant-gardiste qui a fait de sa vie la matière principale de son œuvre.
Notoirement connue dans le monde littéraire parisien où elle occupe une place singulière, ainsi qu’à l’étranger, elle vivra avec simplicité et discrétion ses relations avec les gens du village.
Son parcours en quelques mots
Violette Leduc naît le 7 avril 1907 à Arras.
Bâtarde comme elle ne cessera de le dire et de l’écrire, parce que issue d'une relation éphémère entre André Debaralle, fils d'une famille bourgeoise et de Berthe Leduc, leur domestique. Sa vie durant, Violette sera marquée par une lignée maternelle de femmes seules et flouées par les hommes.
Elle est élevée par une mère terriblement dure, parfois cruelle et méprisante qui voit en elle l'incarnation de sa « faute » originelle jamais acceptée. Sa grand-mère maternelle, tendre et attentionnée la sensibilisera à la beauté de la nature. Sa disparition à ses neuf ans, sera irréparable.
Sa vie, sa personnalité et son œuvre sont le reflet de cette souffrance, de cette mésestime d'elle-même, de ses amours impossibles, qu'elle dissèque à l'envie non sans une forme de masochisme, et qui la conduiront parfois au bord du gouffre.
Simone de Beauvoir, la première à reconnaître son talent, entre autres grands auteurs, est à l'origine de la publication en 1946, de son premier livre, l'Asphyxie.
Elle n'aura de cesse de la soutenir, par ses encouragements et le versement d'une pension sans laquelle Violette n'aurait pas été en mesure de survivre. Malgré la reconnaissance et l'estime de ses pairs, Jean Cocteau, Jean Genet, Marcel Jouhandeau, Nathalie Sarraute et Jean-Paul Sartre, elle n'aura connu que galères et misère de nombreuses années durant.
En grande souffrance psychologique et à bout, l'écrivaine, plusieurs fois censurée pour l'audace de ses écrits érotiques, séjournera six mois dans une clinique spécialisée, en 1957.
Apaisée, au milieu de la campagne provençale qu'elle observe et décrit magnifiquement dans ses derniers livres, Violette connaîtra le succès tardivement en 1964, grâce à une autobiographie romanesque préfacée par Simone de Beauvoir, La Bâtarde, qui lui vaudra de concourir au prix Goncourt.
Les gains engrangés, lui permettront d’acquérir enfin la maison de Faucon dont elle était locataire.
Cette manifestation sera l’occasion d’approcher la personnalité d’une femme toute en contraste, torturée, parfois extravagante, clivante et attachante à la fois et de découvrir, sans préjugé, une autrice avant-gardiste qui a fait de sa vie la matière principale de son œuvre.
Notoirement connue dans le monde littéraire parisien où elle occupe une place singulière, ainsi qu’à l’étranger, elle vivra avec simplicité et discrétion ses relations avec les gens du village.
Son parcours en quelques mots
Violette Leduc naît le 7 avril 1907 à Arras.
Bâtarde comme elle ne cessera de le dire et de l’écrire, parce que issue d'une relation éphémère entre André Debaralle, fils d'une famille bourgeoise et de Berthe Leduc, leur domestique. Sa vie durant, Violette sera marquée par une lignée maternelle de femmes seules et flouées par les hommes.
Elle est élevée par une mère terriblement dure, parfois cruelle et méprisante qui voit en elle l'incarnation de sa « faute » originelle jamais acceptée. Sa grand-mère maternelle, tendre et attentionnée la sensibilisera à la beauté de la nature. Sa disparition à ses neuf ans, sera irréparable.
Sa vie, sa personnalité et son œuvre sont le reflet de cette souffrance, de cette mésestime d'elle-même, de ses amours impossibles, qu'elle dissèque à l'envie non sans une forme de masochisme, et qui la conduiront parfois au bord du gouffre.
Simone de Beauvoir, la première à reconnaître son talent, entre autres grands auteurs, est à l'origine de la publication en 1946, de son premier livre, l'Asphyxie.
Elle n'aura de cesse de la soutenir, par ses encouragements et le versement d'une pension sans laquelle Violette n'aurait pas été en mesure de survivre. Malgré la reconnaissance et l'estime de ses pairs, Jean Cocteau, Jean Genet, Marcel Jouhandeau, Nathalie Sarraute et Jean-Paul Sartre, elle n'aura connu que galères et misère de nombreuses années durant.
En grande souffrance psychologique et à bout, l'écrivaine, plusieurs fois censurée pour l'audace de ses écrits érotiques, séjournera six mois dans une clinique spécialisée, en 1957.
Apaisée, au milieu de la campagne provençale qu'elle observe et décrit magnifiquement dans ses derniers livres, Violette connaîtra le succès tardivement en 1964, grâce à une autobiographie romanesque préfacée par Simone de Beauvoir, La Bâtarde, qui lui vaudra de concourir au prix Goncourt.
Les gains engrangés, lui permettront d’acquérir enfin la maison de Faucon dont elle était locataire.
Programme de la manifestation
Faucon à la rencontre de Violette Leduc
A la bibliothèque municipale de Faucon
Samedi 28 mai
9h45 : Accueil du public, ouverture et présentation de l’événement
10h30 : Conférence de Carlo Jansiti et de René de Ceccatty. Échange avec le public
Pause méridienne
14h00 : Violette. Mémoires de Fauconnais. Un documentaire de Catherine Benzoni et Pierre Joly (40mn)
14h45 : Lectures par Manon Perraud de passages consacrés à Faucon dans l’œuvre de l’écrivaine
16h30 : Conférence de Jean-Claude Arrougé, qui évoquera Violette dans son dernier lieu de vie. Échanges avec le public
20h30 : Projection à Vaison la Romaine du film de Martin Provost Violette, (2013), au cinéma Le Florian
Dimanche 29 mai
9h30 : Dévoilement d'une plaque commémorative sur la tombe de Violette Leduc
10h00 : Lecture par Bernard Mondon, directeur de publication des Carnets du Ventoux, d’un extrait du dernier livre de son ami Jean Chalon
10h45 : Mireille Brioude, évoquera plus particulièrement le manuscrit de La Chasse à L’amour et des passages inédits du livre consacrés à Faucon
11h30 : Projection : Violette Leduc, une bâtarde adoptée par Faucon. Un documentaire de Diane Aragou, dans la série « Invitation au voyage » Arte (2022), tourné à Faucon en juin 2021
A retenir, du 18 au 21 juillet
Avec entre autres,
- Projection du film La chasse à l'amour de Esther Hoffenberg, en présence de la réalisatrice
- Inauguration du sentier Violette Leduc, lectures in situ
En savoir plus
Jean-Claude Arrougé, a bien connu Violette Leduc entre 1969 et 1972 à Faucon comme à Paris.
Auteur de nombreux articles sur l’écrivaine, il lui a consacré un blog :
https:// tresorsaprendre.wordpress.com/2014/11/03/mon-choc-nest-pas-unique/
Mireille Brioude préside l’association des amis de Violette Leduc. et gère le site htps:// violetteleduc.net/
Elle a consacré de très nombreuses années de sa vie à étudier l’œuvre de l’écrivaine à travers une thèse ainsi que de nombreuses conférences et articles.
René de Ceccatty, écrivain, traducteur et éditeur, scénariste, essayiste, auteur de Violette Leduc, Éloge de la Bâtarde, Stock (1994)
Esther Hoffenberg est une réalisatrice et productrice française de nombreux films documentaires, parmi lesquels Violette Leduc, la Chasse à l’Amour, tourné à Paris et à Faucon, récompensé par le prix Françoise Giroud, dans la catégorie Portrait audiovisuel en 2016.
Carlo Jansiti, journaliste et écrivain, spécialiste et biographe passionné de Violette Leduc, responsable du Fonds Violette Leduc à l’Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine-IMEC-, auteur de Violette Leduc, Une Vie Une Œuvre, Grasset (1999).
Bernard Mondon est journaliste et écrivain, directeur de publication des Carnets du Ventoux
Manon Perraud est agrégée de lettres. Elle rédige actuellement une thèse sur le journal de voyage de Violette Leduc
Violette. Mémoires de Fauconnais : Au paysage dessiné par la plume littéraire et poétique de Violette, à ses portraits croqués de paysans, ce documentaire propose un contrechamp. La parole est donnée aux Fauconnais qui l’ont rencontrée, côtoyée, aidée, aimée.
Regards croisés sur le village qu’elle avait épousé.
A la bibliothèque municipale de Faucon
Samedi 28 mai
9h45 : Accueil du public, ouverture et présentation de l’événement
10h30 : Conférence de Carlo Jansiti et de René de Ceccatty. Échange avec le public
Pause méridienne
14h00 : Violette. Mémoires de Fauconnais. Un documentaire de Catherine Benzoni et Pierre Joly (40mn)
14h45 : Lectures par Manon Perraud de passages consacrés à Faucon dans l’œuvre de l’écrivaine
16h30 : Conférence de Jean-Claude Arrougé, qui évoquera Violette dans son dernier lieu de vie. Échanges avec le public
20h30 : Projection à Vaison la Romaine du film de Martin Provost Violette, (2013), au cinéma Le Florian
Dimanche 29 mai
9h30 : Dévoilement d'une plaque commémorative sur la tombe de Violette Leduc
10h00 : Lecture par Bernard Mondon, directeur de publication des Carnets du Ventoux, d’un extrait du dernier livre de son ami Jean Chalon
10h45 : Mireille Brioude, évoquera plus particulièrement le manuscrit de La Chasse à L’amour et des passages inédits du livre consacrés à Faucon
11h30 : Projection : Violette Leduc, une bâtarde adoptée par Faucon. Un documentaire de Diane Aragou, dans la série « Invitation au voyage » Arte (2022), tourné à Faucon en juin 2021
A retenir, du 18 au 21 juillet
Avec entre autres,
- Projection du film La chasse à l'amour de Esther Hoffenberg, en présence de la réalisatrice
- Inauguration du sentier Violette Leduc, lectures in situ
En savoir plus
Jean-Claude Arrougé, a bien connu Violette Leduc entre 1969 et 1972 à Faucon comme à Paris.
Auteur de nombreux articles sur l’écrivaine, il lui a consacré un blog :
https:// tresorsaprendre.wordpress.com/2014/11/03/mon-choc-nest-pas-unique/
Mireille Brioude préside l’association des amis de Violette Leduc. et gère le site htps:// violetteleduc.net/
Elle a consacré de très nombreuses années de sa vie à étudier l’œuvre de l’écrivaine à travers une thèse ainsi que de nombreuses conférences et articles.
René de Ceccatty, écrivain, traducteur et éditeur, scénariste, essayiste, auteur de Violette Leduc, Éloge de la Bâtarde, Stock (1994)
Esther Hoffenberg est une réalisatrice et productrice française de nombreux films documentaires, parmi lesquels Violette Leduc, la Chasse à l’Amour, tourné à Paris et à Faucon, récompensé par le prix Françoise Giroud, dans la catégorie Portrait audiovisuel en 2016.
Carlo Jansiti, journaliste et écrivain, spécialiste et biographe passionné de Violette Leduc, responsable du Fonds Violette Leduc à l’Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine-IMEC-, auteur de Violette Leduc, Une Vie Une Œuvre, Grasset (1999).
Bernard Mondon est journaliste et écrivain, directeur de publication des Carnets du Ventoux
Manon Perraud est agrégée de lettres. Elle rédige actuellement une thèse sur le journal de voyage de Violette Leduc
Violette. Mémoires de Fauconnais : Au paysage dessiné par la plume littéraire et poétique de Violette, à ses portraits croqués de paysans, ce documentaire propose un contrechamp. La parole est donnée aux Fauconnais qui l’ont rencontrée, côtoyée, aidée, aimée.
Regards croisés sur le village qu’elle avait épousé.
Info+
Réservations à la mairie pour la manifestation du mois de mai
Pour toutes informations complémentaires :
mairie de Faucon : 04 90 46 40 25
e.mail secretaire.faucon84@orange.fr
site web www.mairiedefaucon.fr
Horaires d’ouverture :
le lundi et le vendredi de 14h00 à 18h00 - le mercredi de 8h30 à 12h30
Pour toutes informations complémentaires :
mairie de Faucon : 04 90 46 40 25
e.mail secretaire.faucon84@orange.fr
site web www.mairiedefaucon.fr
Horaires d’ouverture :
le lundi et le vendredi de 14h00 à 18h00 - le mercredi de 8h30 à 12h30