... mais qui mettent davantage en valeur la compétence et la virtuosité de nouveaux danseurs recrutés à l'Ecole supérieure de Danse de Cannes, à l'Ecole nationale supérieure de Danse de Marseille, et pour les breakers, à l'Ecole du spectacle de Paris"Juste Debout".
Aussi les spectateurs de la création, présentée à l'occasion du sixième Forum mondial de l'Eau, le 12 Mars 2012, au Palais des Congrès du Parc Chanot, n'y verront plus des corps indifférenciés, asexués, métaphores de molécules d'atomes d'hydrogène et d'oxygène, mais des corps sans visages, embaumés maintenant dans la lumière fluorescente de l'eau, qui accèdent progressivement à l'individualité et à la subjectivité pour s'incarner dans des figures de divinités en se dévêtant de leurs seyantes combinaisons à cagoule, et magnifier ainsi leur nudité.
Dans les tableaux spectaculaires de la deuxième partie, sous le regard effrayant du Masque doré de la Mémoire du Temps, qui brodent sur la réapparition de sculptures romaines immergées dans Le Rhône depuis des siècles, le chorégraphe a retranché les apparitions des deux Mercure, d'Apollon, et suite au départ précipité de deux grands danseurs de la Compagnie, Erik Odriozola-Soraluce et Pierre Henrion, celles de Bacchus accompagné de son Ephèbe, qui apportaient à la Bacchanale l'esprit libertin du Satyricon. Deux magiciens de l'Image, Dominik Barbier et Anne Van den Steen inscrivent enfin, grâce à la vidéo scénographique, une nouvelle dimension onirique, fantastique à ce spectacle d'une grande beauté qui rend aussi hommage à vingt ans de recherches archéologiques subaquatiques dans les eaux du Rhône.
Philippe Oualid
Aussi les spectateurs de la création, présentée à l'occasion du sixième Forum mondial de l'Eau, le 12 Mars 2012, au Palais des Congrès du Parc Chanot, n'y verront plus des corps indifférenciés, asexués, métaphores de molécules d'atomes d'hydrogène et d'oxygène, mais des corps sans visages, embaumés maintenant dans la lumière fluorescente de l'eau, qui accèdent progressivement à l'individualité et à la subjectivité pour s'incarner dans des figures de divinités en se dévêtant de leurs seyantes combinaisons à cagoule, et magnifier ainsi leur nudité.
Dans les tableaux spectaculaires de la deuxième partie, sous le regard effrayant du Masque doré de la Mémoire du Temps, qui brodent sur la réapparition de sculptures romaines immergées dans Le Rhône depuis des siècles, le chorégraphe a retranché les apparitions des deux Mercure, d'Apollon, et suite au départ précipité de deux grands danseurs de la Compagnie, Erik Odriozola-Soraluce et Pierre Henrion, celles de Bacchus accompagné de son Ephèbe, qui apportaient à la Bacchanale l'esprit libertin du Satyricon. Deux magiciens de l'Image, Dominik Barbier et Anne Van den Steen inscrivent enfin, grâce à la vidéo scénographique, une nouvelle dimension onirique, fantastique à ce spectacle d'une grande beauté qui rend aussi hommage à vingt ans de recherches archéologiques subaquatiques dans les eaux du Rhône.
Philippe Oualid