Ce qu'il reste de la Terre... © Pierre Aimar 2018
Oui, il est temps d'oublier les moyens de déplacements nés au XIXe siècle : le train, l'avion, l'automobile, etc.
Oui, il est temps de retrouver le chemin d'une "vie en chambre".
Oui, on peut vivre sans "visiter" comme le touriste de masse qui n'a pour ultime motivation que de prendre des selfies devant la Joconde ou avec le cap Soumion en arrière-plan.
Oui, halte au tourisme de masse.
Pourquoi voyager ? disait le philosophe.
Pourquoi consommer ? disait le médecin.
Pourquoi bouger ? disait le medium.
Allez, ce soir rendons hommage à cette bibliothécaire du fin fond de la province qui n'avait, à 97 ans, jamais dépassé les limites de son canton. En son temps, elle avait les livres de sa bibliothèque pour se déplacer "en avion, en train, en bateau, en automobile". Elle avait tout vu dans sa vie, dans tous les replis des livres, paragraphes et chapitres, volumes et collections. Elle avait vu le monde ... et elle l'avait compris.
Elle n'avait usé que la semelle de ses chaussures pour aller de son domicile aux commerces voisins.
Et à la bibliothèque, base spatiale pour tous les univers.
Pierre Aimar
Oui, il est temps de retrouver le chemin d'une "vie en chambre".
Oui, on peut vivre sans "visiter" comme le touriste de masse qui n'a pour ultime motivation que de prendre des selfies devant la Joconde ou avec le cap Soumion en arrière-plan.
Oui, halte au tourisme de masse.
Pourquoi voyager ? disait le philosophe.
Pourquoi consommer ? disait le médecin.
Pourquoi bouger ? disait le medium.
Allez, ce soir rendons hommage à cette bibliothécaire du fin fond de la province qui n'avait, à 97 ans, jamais dépassé les limites de son canton. En son temps, elle avait les livres de sa bibliothèque pour se déplacer "en avion, en train, en bateau, en automobile". Elle avait tout vu dans sa vie, dans tous les replis des livres, paragraphes et chapitres, volumes et collections. Elle avait vu le monde ... et elle l'avait compris.
Elle n'avait usé que la semelle de ses chaussures pour aller de son domicile aux commerces voisins.
Et à la bibliothèque, base spatiale pour tous les univers.
Pierre Aimar