Avec Rigoletto (mars 1851) et La Traviata (mars 1853), Il Trovatore constitue la trilogie de la consécration qui marque la maturité du génie de Verdi. Reconnu par le Risorgimento comme son musicien officiel, depuis le triomphe de Nabucco à la Scala de Milan, le 9 mars 1842, Verdi avait déjà composé : Oberto, conte di San Bonifacio, Un Giorno di Regno, Il Lombardi Alla Prima Crociata, Ernani », I due Foscari, Giovanna d’Arco, Attila, Macbeth, I Masnadieri, Il Corsaro, La Battaglia di Legnano, Luisa Miller et Stiffelio.
Après l’accueil délirant réservé à Rigoletto par le public de La Fenice de Venise, en mars 1851, Verdi regagna Busseto pour travailler à son nouvel ouvrage : Il Trovatore, sur un livret de Salvatore Cammarano, d’après le drame espagnol d’Antonio Garcia Gutierrez : El Trovador, créé avec succès en 1836, et pendant du célèbre drame de Victor Hugo : Hernani.
Deux années s’écouleront entre la création de Rigoletto et celle du Trouvère. L’époque des « années de galère » était révolue. À l’aise financièrement, Verdi prenait désormais tout son temps pour composer, se permettant même de conseiller à son librettiste de recommencer son synopsis.
Le livret sera en fait terminé par le jeune poète napolitain Leone Emmanuelle Bardare, Cammarano étant mort subitement en juillet 1852. Verdi travailla en même temps sur la partition de La Traviata.
Les reproches d’invraisemblance et d’absurdité faits au livret du Trouvère datent seulement du XXème siècle époque, où furent blâmés les excès du théâtre romantique. Pour les besoins de l’opéra, Cammarano avait été contraint de ramasser le développement de l’intrigue ; racontant certains faits au lieu de les représenter. La situation était ainsi clairement exposée entre le récit de Fernando au premier acte et celui d’Azucena au second.
Créé au Teatro Apollo de Rome, le 19 janvier 1853, avec R. Penco (Leonora), E. Goggi (Azucena), C. Baucarde (Manrico) et G. Guicciardi (de Luna), Il Trovatore remporta un triomphe considérable. L’ouvrage allait faire le tour de l’Europe, puis du monde, en moins de deux ans.
Après l’accueil délirant réservé à Rigoletto par le public de La Fenice de Venise, en mars 1851, Verdi regagna Busseto pour travailler à son nouvel ouvrage : Il Trovatore, sur un livret de Salvatore Cammarano, d’après le drame espagnol d’Antonio Garcia Gutierrez : El Trovador, créé avec succès en 1836, et pendant du célèbre drame de Victor Hugo : Hernani.
Deux années s’écouleront entre la création de Rigoletto et celle du Trouvère. L’époque des « années de galère » était révolue. À l’aise financièrement, Verdi prenait désormais tout son temps pour composer, se permettant même de conseiller à son librettiste de recommencer son synopsis.
Le livret sera en fait terminé par le jeune poète napolitain Leone Emmanuelle Bardare, Cammarano étant mort subitement en juillet 1852. Verdi travailla en même temps sur la partition de La Traviata.
Les reproches d’invraisemblance et d’absurdité faits au livret du Trouvère datent seulement du XXème siècle époque, où furent blâmés les excès du théâtre romantique. Pour les besoins de l’opéra, Cammarano avait été contraint de ramasser le développement de l’intrigue ; racontant certains faits au lieu de les représenter. La situation était ainsi clairement exposée entre le récit de Fernando au premier acte et celui d’Azucena au second.
Créé au Teatro Apollo de Rome, le 19 janvier 1853, avec R. Penco (Leonora), E. Goggi (Azucena), C. Baucarde (Manrico) et G. Guicciardi (de Luna), Il Trovatore remporta un triomphe considérable. L’ouvrage allait faire le tour de l’Europe, puis du monde, en moins de deux ans.
Distribution
Direction Musicale : Tamás Pal
Mise En Scène : Charles Roubaud
Décors : Jean-Noël Lavesvre
Costumes : Katia Duflot
Lumières : Marc Delamézière
Leonora ..........................Adina AARON
Azucena................... Elena MANISTINA
Inez.................................Anne RODIER
Manrico ........................ .Giuseppe GIPALI
Le Comte de Luna......Carlos ALMAGUER
Ferrando............................ Nicolas TESTÉ
Ruiz........................Carl GHAZAROSSIAN
Un vieux Gitan................. Frédéric LEROY
Le Messager.....................Wilfried TISSOT
Orchestre et Choeur de l’Opéra de Marseille
Chef du Choeur : Pierre Iodice
Mise En Scène : Charles Roubaud
Décors : Jean-Noël Lavesvre
Costumes : Katia Duflot
Lumières : Marc Delamézière
Leonora ..........................Adina AARON
Azucena................... Elena MANISTINA
Inez.................................Anne RODIER
Manrico ........................ .Giuseppe GIPALI
Le Comte de Luna......Carlos ALMAGUER
Ferrando............................ Nicolas TESTÉ
Ruiz........................Carl GHAZAROSSIAN
Un vieux Gitan................. Frédéric LEROY
Le Messager.....................Wilfried TISSOT
Orchestre et Choeur de l’Opéra de Marseille
Chef du Choeur : Pierre Iodice
Pratique
PRIX DES PLACES de 11 à 75 €
LOCATION
- À l’Opéra, du mardi au samedi de 10h à 17h30
- Fnac
- Par téléphone : 04 91 55 11 10 du mardi au samedi de 10h à 17h30
- Internet : http://opera.marseille.fr
RENSEIGNEMENTS + RÉSERVATIONS
04 91 55 11 10
du mardi au samedi de 10h à 17h30
LOCATION
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du mardi au samedi de 10h à 17h30