tant ce courant musical s’est évertué à détourner les colères populaires légitimes, par un procédé de dissolution de toute contestation et subversion dans l’industrie du divertissement.
Au vu du succès mondial de cette musique, à ce jour la plus écoutée à travers le monde, cet essai critique s’efforce de retracer ce long processus de domination à travers les quarante dernières années et d’exposer ses terribles conséquences sur le tissu populaire : appauvrissement du langage, donc de la pensée, machisme, glorification de la culture ghetto de type US (culte des armes, de la prison, de la consommation de stupéfiants, de la violence verbale), « auto-mythification » d’une jeunesse immigrée conduisant à une victimisation perpétuelle, et à la division des quartiers populaires : les immigrés d’un côté, les « de souche » de l’autre, et les femmes au milieu. Une « déconscientisation » politique à travers l’apologie de l’ultralibéralisme et du darwinisme sociétal amenant logiquement à l’atomisation de l’individu et au « chacun pour sa gueule », soit la fin de la nation et son glissement vers une société d’hyperconsommation.
Loin de s’arrêter à une simple description, ce livre tente d’analyser et d’expliquer ce processus, tout en ne taisant pas le rôle sombre des principaux bénéficiaires du rap, qui s’avèrent en être aussi les principaux instigateurs.
Cardet, 38 ans, d'originaire camerounaise et éduqué en banlieue parisienne, signe son premier essai, sur une
musique qu'il a largement 'consommée'.
L’effroyable imposture du rap
Cardet
Editions Blanche
15 €
192 pages
13 x 20cm
Notre commentaire
Voilà un livre qui ne dérangera pas le public du rap. Ce public est composé à 99,9 % d'illettrés ou d'analphabètes qui n'ont que la culture orale comme moyen de communication. Alors de là à lire un livre ! "Lire un livre", est une expression qui frise l'injure dans cette para-société. In fine, si les médias, par démagogie (ou populisme) ne faisaient passer les rappeurs pour des intellos, le rap serait resté à sa seule place : au raz de la chaussée.
Au vu du succès mondial de cette musique, à ce jour la plus écoutée à travers le monde, cet essai critique s’efforce de retracer ce long processus de domination à travers les quarante dernières années et d’exposer ses terribles conséquences sur le tissu populaire : appauvrissement du langage, donc de la pensée, machisme, glorification de la culture ghetto de type US (culte des armes, de la prison, de la consommation de stupéfiants, de la violence verbale), « auto-mythification » d’une jeunesse immigrée conduisant à une victimisation perpétuelle, et à la division des quartiers populaires : les immigrés d’un côté, les « de souche » de l’autre, et les femmes au milieu. Une « déconscientisation » politique à travers l’apologie de l’ultralibéralisme et du darwinisme sociétal amenant logiquement à l’atomisation de l’individu et au « chacun pour sa gueule », soit la fin de la nation et son glissement vers une société d’hyperconsommation.
Loin de s’arrêter à une simple description, ce livre tente d’analyser et d’expliquer ce processus, tout en ne taisant pas le rôle sombre des principaux bénéficiaires du rap, qui s’avèrent en être aussi les principaux instigateurs.
Cardet, 38 ans, d'originaire camerounaise et éduqué en banlieue parisienne, signe son premier essai, sur une
musique qu'il a largement 'consommée'.
L’effroyable imposture du rap
Cardet
Editions Blanche
15 €
192 pages
13 x 20cm
Notre commentaire
Voilà un livre qui ne dérangera pas le public du rap. Ce public est composé à 99,9 % d'illettrés ou d'analphabètes qui n'ont que la culture orale comme moyen de communication. Alors de là à lire un livre ! "Lire un livre", est une expression qui frise l'injure dans cette para-société. In fine, si les médias, par démagogie (ou populisme) ne faisaient passer les rappeurs pour des intellos, le rap serait resté à sa seule place : au raz de la chaussée.