Pourrières, c’est dans le Var, un endroit charmant, où une association amie de l’art lyrique, a depuis longtemps réalisé cet amour en créant chaque été un opéra dans le patio du Couvent. Rencontre amicale et conviviale, après un dîner, ma foi réussi, sous les marronniers du couvent ; tout autant que musical, l’Opéra au village est une réussite, et permet une soirée d’été hors norme dans un cadre estival harmonieux.
Cette année, après la Servante Maîtresse de Pergolèse en 2012, rencontre avec Don Quichotte.
Après avoir exploré, l’an passé, les origines de l’opéra comique, l’Opéra au village nous conduit cette année aux sources de l’opérette. Une plongée dans le passé, mais avec un regard d’aujourd’hui.
Ce faisant, nous allons redécouvrir une œuvre qui a eu une certaine importance dans l’histoire de l’art lyrique, quoique bien oubliée : Don Quichotte et Sancho et Don Quichotte, berger ou la Nouvelle Arcadie, livret de Florimond Ronger, musique de Michel Bossini.
Florimond Ronger dit Hervé, compositeur “toqué” d’une centaine d’opérettes comme il se définissait lui-même, n’eut jamais la notoriété de son collègue Offenbach, plus en vue à la cour impériale. C’est pourtant à lui qu’on doit l’invention du genre opérette et accessoirement de la musicothérapie, d’après nombre de musicologues.
Il s’agit là d’une création sous la direction musicale de Luc Couadou, dans une mise en scène de Bernard Grimonet et une scénographie de Jean de Gaspary, maître des lieux, dirigée par le compositeur lui-même, Jean-Jean-Michel Bossini.
Les interprètes chaque année choisis avec soin, enfilent d’emblée la peau des personnages et souvent de très beaux costumes, et cela permet de belles soirées d’été, dans un beau lieu de pierre, où les spectacles sont heureux.
Jacqueline Aimar
Cette année, après la Servante Maîtresse de Pergolèse en 2012, rencontre avec Don Quichotte.
Après avoir exploré, l’an passé, les origines de l’opéra comique, l’Opéra au village nous conduit cette année aux sources de l’opérette. Une plongée dans le passé, mais avec un regard d’aujourd’hui.
Ce faisant, nous allons redécouvrir une œuvre qui a eu une certaine importance dans l’histoire de l’art lyrique, quoique bien oubliée : Don Quichotte et Sancho et Don Quichotte, berger ou la Nouvelle Arcadie, livret de Florimond Ronger, musique de Michel Bossini.
Florimond Ronger dit Hervé, compositeur “toqué” d’une centaine d’opérettes comme il se définissait lui-même, n’eut jamais la notoriété de son collègue Offenbach, plus en vue à la cour impériale. C’est pourtant à lui qu’on doit l’invention du genre opérette et accessoirement de la musicothérapie, d’après nombre de musicologues.
Il s’agit là d’une création sous la direction musicale de Luc Couadou, dans une mise en scène de Bernard Grimonet et une scénographie de Jean de Gaspary, maître des lieux, dirigée par le compositeur lui-même, Jean-Jean-Michel Bossini.
Les interprètes chaque année choisis avec soin, enfilent d’emblée la peau des personnages et souvent de très beaux costumes, et cela permet de belles soirées d’été, dans un beau lieu de pierre, où les spectacles sont heureux.
Jacqueline Aimar