Leonardo Garcia Alarcon entouré des chanteurs et musiciens © DR
Il y a déjà plusieurs siècles, religieux ou profanes, les « Mystères » du Moyen-Âge se composaient d'une succession de tableaux animés et dialogués, écrits pour un public très large, mettant en œuvre des histoires, des farces et des légendes dont l'imagination et la croyance populaire s'étaient nourries. Des instants où se côtoyaient surnaturel et réalisme. Ce dimanche, l’église de Montsapey, aux portes de la Maurienne, en Savoie, renouait avec cette tradition ancienne du théâtre et de la musique en accueillant un opéra, une grande œuvre signée Rossini : « La cambiale di matrimonio » - l’histoire d’un mariage arrangé…
En partenariat avec le Festival d’Aix-en-Provence, ce beau programme a été structuré par l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay, ambassadeur culturel de l’Union européenne. Bernard et Jean-Marc Villermet, concepteurs et animateurs des « Arts Jaillissants », ont voulu placer le vingtième anniversaire du festival sous le signe de la jeunesse. Un pari réussi pour plusieurs raisons ! D’abord, parce que, dimanche, les étoiles montantes de la musique européenne (et même au-delà) brillaient dans le ciel de ce petit village savoyard perché entre 1000 et 2500 m d’altitude, au pied du Grand Arc, face au Glacier de la Lauzière. Pour interpréter les rôles titres, Job Tomé, Eugène Chan et Matthieu Heim (baryton), Elisandra Melian et Alexandra Schoeny (soprano) tout comme Anthony Gregory (ténor) sont issus des meilleurs conservatoires européens et américains. Sous les voûtes de l’église Saint Barthélemy de Montsapey, ils ont littéralement ébloui l’auditoire à travers une alternance d’airs et d’ensembles vocaux d’une très grande richesse. Une brillante carrière est annoncée pour chacun d’eux.
Jeunesse toujours puisque l’œuvre mise au programme constitue le tout premier opéra de Gioacchino Rossini, crée à Venise lorsqu'il avait à peine 18 ans. Jeunesse enfin parce que les 35 musiciens placés sous la direction de l’excellent chef Leonardo Garcia Alarcon constituent les talents d’aujourd’hui et de demain. En témoigne l’histoire récente de l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay : de nombreux « anciens » participants mènent aujourd’hui une carrière internationale remarquée, qu’il s’agisse d’Héloïse et Ophélie Gaillard, d’Angélique Mauillon, ou encore d’Ingrid Perruche, lauréate des « Victoires de la Musique »… A plusieurs reprises, le festival « Les Arts Jaillissants » les a d’ailleurs placés en haut de l’affiche au cours des vingt dernières années.
Dimanche, au cœur des Pays de Savoie, les jeunes artistes venus des Etats-Unis, du Japon, du Brésil, d’Australie, d’Argentine, de Corée… et des principaux conservatoires européens ont offert le meilleur d’eux-mêmes. Un très beau cadeau salué par une pluie d’applaudissements dans une salle bondée.
En partenariat avec le Festival d’Aix-en-Provence, ce beau programme a été structuré par l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay, ambassadeur culturel de l’Union européenne. Bernard et Jean-Marc Villermet, concepteurs et animateurs des « Arts Jaillissants », ont voulu placer le vingtième anniversaire du festival sous le signe de la jeunesse. Un pari réussi pour plusieurs raisons ! D’abord, parce que, dimanche, les étoiles montantes de la musique européenne (et même au-delà) brillaient dans le ciel de ce petit village savoyard perché entre 1000 et 2500 m d’altitude, au pied du Grand Arc, face au Glacier de la Lauzière. Pour interpréter les rôles titres, Job Tomé, Eugène Chan et Matthieu Heim (baryton), Elisandra Melian et Alexandra Schoeny (soprano) tout comme Anthony Gregory (ténor) sont issus des meilleurs conservatoires européens et américains. Sous les voûtes de l’église Saint Barthélemy de Montsapey, ils ont littéralement ébloui l’auditoire à travers une alternance d’airs et d’ensembles vocaux d’une très grande richesse. Une brillante carrière est annoncée pour chacun d’eux.
Jeunesse toujours puisque l’œuvre mise au programme constitue le tout premier opéra de Gioacchino Rossini, crée à Venise lorsqu'il avait à peine 18 ans. Jeunesse enfin parce que les 35 musiciens placés sous la direction de l’excellent chef Leonardo Garcia Alarcon constituent les talents d’aujourd’hui et de demain. En témoigne l’histoire récente de l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay : de nombreux « anciens » participants mènent aujourd’hui une carrière internationale remarquée, qu’il s’agisse d’Héloïse et Ophélie Gaillard, d’Angélique Mauillon, ou encore d’Ingrid Perruche, lauréate des « Victoires de la Musique »… A plusieurs reprises, le festival « Les Arts Jaillissants » les a d’ailleurs placés en haut de l’affiche au cours des vingt dernières années.
Dimanche, au cœur des Pays de Savoie, les jeunes artistes venus des Etats-Unis, du Japon, du Brésil, d’Australie, d’Argentine, de Corée… et des principaux conservatoires européens ont offert le meilleur d’eux-mêmes. Un très beau cadeau salué par une pluie d’applaudissements dans une salle bondée.