Faut-il tout noircir ?
Tout devrait commencer à l'école puis au collège. Il y a des programmes, pourquoi nombre d'enseignants ne s'y tiennent pas ? Il faut savoir intéresser les jeunes et ne pas toujours succomber à leur sempiternelle «J'aime pas ça».
Le goût, cela s'éduque, comme le reste et dès le plus jeune âge. Car force est de constater qu'à leur arrivée au collège, tous ces jeunes s'ils ne sont pas forts en musique, ne savent pas mieux compter, lire et écrire.
Pourquoi le nombre de festivals d'été ne cesse-t-il d'augmenter ? S'ils existent, persistent et se multiplient, c'est bien qu'il y a une demande.
Nombre de personnes, de familles découvrent la musique classique lors de leurs vacances d'été.
L'État devrait mieux soutenir tous ces efforts qui sont faits dans la France profonde et ne pas vouloir toujours réformer l'Éducation sans tenir compte de ce qui se passe réellement sur le terrain. C'est aussi une question de moyens (financiers en particulier). Les DRAC soutiennent la création, très bien, mais peut-être faudrait-il aussi soutenir ce qui existe. La culture doit être accessible à tous et au plus grand nombre. Une place au concert ou à l'opéra ne devrait pas coûter plus cher qu'une place de cinéma ou de quelqu'autre lieu de sortie spectacle.
C'est très bien de construire de nouvelles salles de spectacles dans les grandes villes (Paris, Aix en Provence, ...), mais pour les campagnes, les petites villes que fait-on ? Ne parlons pas des média et en particulier de la télévision. On dirait que les programmes sont faits pour abêtir les gens. Un peu
plus de culture aux heures de grande écoute ne ferait de mal à personne.
Sachons une fois de temps en temps oublier les parts de marché, les audimat, etc.
Claude Launay
Directeur artistique
Musicales Guil Durance
Le goût, cela s'éduque, comme le reste et dès le plus jeune âge. Car force est de constater qu'à leur arrivée au collège, tous ces jeunes s'ils ne sont pas forts en musique, ne savent pas mieux compter, lire et écrire.
Pourquoi le nombre de festivals d'été ne cesse-t-il d'augmenter ? S'ils existent, persistent et se multiplient, c'est bien qu'il y a une demande.
Nombre de personnes, de familles découvrent la musique classique lors de leurs vacances d'été.
L'État devrait mieux soutenir tous ces efforts qui sont faits dans la France profonde et ne pas vouloir toujours réformer l'Éducation sans tenir compte de ce qui se passe réellement sur le terrain. C'est aussi une question de moyens (financiers en particulier). Les DRAC soutiennent la création, très bien, mais peut-être faudrait-il aussi soutenir ce qui existe. La culture doit être accessible à tous et au plus grand nombre. Une place au concert ou à l'opéra ne devrait pas coûter plus cher qu'une place de cinéma ou de quelqu'autre lieu de sortie spectacle.
C'est très bien de construire de nouvelles salles de spectacles dans les grandes villes (Paris, Aix en Provence, ...), mais pour les campagnes, les petites villes que fait-on ? Ne parlons pas des média et en particulier de la télévision. On dirait que les programmes sont faits pour abêtir les gens. Un peu
plus de culture aux heures de grande écoute ne ferait de mal à personne.
Sachons une fois de temps en temps oublier les parts de marché, les audimat, etc.
Claude Launay
Directeur artistique
Musicales Guil Durance