Sobrement intitulé George, le premier disque de Sonya Yoncheva en récital s'inspire des passions musicales de George Sand pour Liszt, Chopin ou Pauline Viardot.
Fascinée par l'écrivaine, journaliste et intellectuelle, c'est son audace qui plait à la soprano bulgare, ainsi que son amour inconditionnel pour les arts. Ce programme est une splendide plongée dans le monde de George Sand, il ouvre les portes de son univers artistique, et rend ses amours vivantes. "Je m’invite dans le salon imaginaire de George ! Et s'ils pouvaient tous se retrouver, s'amuser, chanter et jouer ensemble ? J'aimerais tant être présente et les écouter ! » SY
Parution - 24 janvier 2025 - Réf V8616
1CD - Album, téléchargement, streaming
Fascinée par l'écrivaine, journaliste et intellectuelle, c'est son audace qui plait à la soprano bulgare, ainsi que son amour inconditionnel pour les arts. Ce programme est une splendide plongée dans le monde de George Sand, il ouvre les portes de son univers artistique, et rend ses amours vivantes. "Je m’invite dans le salon imaginaire de George ! Et s'ils pouvaient tous se retrouver, s'amuser, chanter et jouer ensemble ? J'aimerais tant être présente et les écouter ! » SY
Parution - 24 janvier 2025 - Réf V8616
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Un mot de Sonya Yoncheva
George Sand me fascine depuis toujours. Dotée d’un tempérament aux mille couleurs et d’une personnalité éclectique, elle me plaît essentiellement pour son audace proche de l’intrépidité. Elle a osé toute sa vie. Ses écrits, au-delà de leur pertinence, éblouissent par leur capacité à pointer des vérités, dans un style très franc, voire tranchant – sa façon, sans doute, de rendre vivante et expressive la voix de l’opinion publique. George Sand usait de son arme personnelle, les mots, pour mettre à nu certains sujets, notamment sur les plans social et artistique, dans l’idée de rendre meilleure la société. Il n’y a guère plus inspirant. Elle aimait les arts, inconditionnellement. Cette passion m’a guidée dans l’élaboration et la réalisation de ce programme. Je désirais entrer dans le monde artistique de George Sand. J’ai alors imaginé sa maison, sa cuisine, son salon, j’y ai entrevu, autour d’une table, tous les artistes dont elle était proche, tels Frédéric Chopin, Franz Liszt, Pauline Viardot et Alfred de Musset. Que pouvaient-ils écouter ? Sur quels thèmes pouvaient-ils converser ? De quoi pouvaient-ils bien s’amuser ? Représentez-vous une soirée entre amis qui savaient festoyer. Imaginez aussi une petite scène où je ne suis pas la seule protagoniste. Chaque participant, chaque personnage devait trouver sa place. Je dialogue avec Olga Zado, qui parfois apparaît seule à son piano ou accompagnée du violon d’Adam Taubitz, et aussi une autre camarade, Marina Viotti. Prennent vie avant tout les grandes figures du passé, auteurs et compositeurs, dans un équilibre qui, je l’espère, vous semblera réussi. Et naturellement, il y a George Sand elle-même, dont les écrits restent si brûlants de justesse. Ici, elle ne chante pas, et ne joue pas davantage d’un instrument. Elle s’exprime au travers de ses textes, qui témoignent de sa nature pétillante et étincelante. « Éveillez les gens aux arts comme si vous preniez soin d’un petit enfant. » Depuis que j’ai découvert cette phrase de George Sand, j’y songe chaque matin en me réveillant. Elle est devenue mon modus operandi. Je pense toujours aux arts. Je baigne dans les arts. S’en- tourer des arts est une manière de vivre saine, que je tente maintenant d’inculquer à mes propres enfants. Ce que disait George Sand il y a des décennies reste incroyablement vrai. Nous autres, interprètes et artistes d’aujourd’hui, devons honorer, encore et encore, cette intelligence de l’esprit.